Aujourd'hui nous allons nous remémorer une Légende du RPG made In Square (vous savez cette fantastique Société japonaise qui nous pondais des perles a tour de bras, avant ... ) : Mystic Quest !!!
Mon premier RPG, quel claque, ces Musique, ce Scenario, cette envie de jeter ma Game Boy le jour ou après 2 mois de blocage, je découvris ce que : " Les Palmiers et 8 sont les mots clef " voulais dire ...
Ahhhh ce jeux , j'en est la l'arme a l'œil en y repensant (et en écoutant sont OST en live)
Le jeux étant sortie en 1993 chez nous, et ayant une mémoire qui flanche, j'ai tout de même réussit a trouver un test super complet qui feront découvrir au plus jeune ce que le Mot RPG voulais dire (pitié me parler pas de Final Fantasy 13 !!!)
Mystic Quest - Game Boy -
Et dire que l’histoire que je vais vous conter s’est passé sur Game Boy… Oui, la première Game Boy, la monochrome, le frigo, le bloc gris de poche, c’est cette console qui accueillit le tout premier titre de Square paru dans nos régions éculés d’Europe. Sortit chez nous la même année que le cultissime et poétique The Legend of Zelda : Link’s Awakening, Mystic Quest passa pour ainsi dire inaperçu, alors qu’il fut édité deux ans auparavant chez nos amis nippons.
Envoutant, accrocheur, jouissant d’une bande son inégalée qui n’a pas son pareil pour nous émouvoir, ce Mystic Quest a marqué plus d’un joueur, qui, croyant se retrouver face à un remake de Zelda, découvre son premier véritable RPG.
Square voulait son Zelda, il réalisa Mystic Quest.
Si je vous dis que Mystic Quest est désormais une série réputé sur console, me croirez-vous ? Si je vous dis qu’il existe trois noms différents pour ce jeu, et qu’un deuxième jeu porte le nom de ce même jeu, vous allez dire que je suis compliqué peut-être ? Et maintenant si j’essaye d’expliquer ce micmac, vous aller me suivre ?
En 1989 Square Soft sort le premier Spin off de sa série qui ne comporte encore que deux épisodes : Final Fantasy Legend sur Game Boy. 1991, un deuxième Spin off intitulé Final Fantasy Gaiden : Seiken Desentsu voit le jour, toujours sur la console portable de Nintendo. Prévu à l’origine pour la Famicom Disk System, ce Seiken Desentsu, d’un Spin Off, deviendra une série à part entière, et sera connu dans le monde entier comme série Mana. Seiken Desentsu n’est donc autre que l’épisode d’origine du jeu que nous connaissons tous en tant que Secret of Mana (qui se nomme à juste titre Seiken Desentsu 2 au Japon).
Trois noms : un jeu !
Mais quelle est le rapport avec le jeu qui nous préoccupe en ce moment ? Et bien ce Seiken Desentsu est tout simplement Mystic Quest ! Il trouva aussi un autre nom en Amérique : Final Fantasy Adventure, pour profiter du mini succès des deux Final Fantasy (le 1 et le 4) sorties là bas. Trois noms pour un seul et même jeu, qui n’auras subit aucun changement sauf la traduction (hélas ?), c’est plutôt pas mal non ?
Mystic Quest est donc le début de la série Seiken Desentsu, l’épisode 0 de Secret of Mana, l’origine même de la série Mana. Autant vous prévenir tout de suite : c’est du lourd que nous avons là ! Bien que ce RPG se joue sur Game Boy ; son monde vaste, son Gameplay simple, et son scénario aux multiples rebondissements, ne le fera pas pâlir de ses homonymes sur console de salon.
Tout ça et bien compliqué ! Mais attendez, un autre titre vient lui aussi s’immiscer dans cet imbroglio généré par les traducteurs : Mystic Quest Legend.
Ce Mystic Quest n’est pas forcement à retenir
Mystic Quest Legend, qui porte presque le même nom que le jeu présenté ici, mais diffusé sur Super Nintendo, est un jeu totalement à part, souvent critiqué pour sa facilité, ses graphismes d’une génération de retard, et une histoire trop basique. Il n’a aucun rapport avec la série Seiken Desentsu, ou même Final Fantasy (sauf peut-être des combats au tour par tour et une histoire de cristaux). On peut tout de même voir qu’ils ont gardé la même topographie pour le titre… A oublier donc. A éviter peut-être aussi.
Après cette présentation mouvementée, je vous propose de découvrir enfin Mystic Quest, de le déshabiller de son plus simple appareil.
Ce n’est pas forcement sur Game Boy que l’on s’attend à trouver une histoire digne de ce nom. Surtout que à l’époque, hormis les Zelda, peu de jeux pouvaient se targuer d’être scénaristiquement fouillés. Et pourtant, Mystic Quest dispose justement d’une aventure riche, dans laquelle émotion, trahison, représailles, amour sont autant de sentiments entremêlés.
Dès l’allumage de votre console, la musique se fait entendre, profonde, éveillant tout vos sens. L’histoire commence, toujours sur cette mélodie envoutante. On y apprend les fondements du jeu :l’arbre Mana au somment du Mont Illusia, règne sur l’énergie de la planète. Une source à ses racines se déverse sur le monde, seule accès infranchissable à l’Arbre Mana. Malheureusement le Roi Noir projette d’aller au sommet du Mont Illusia pour s’emparer d’un soi disant pouvoir que l’Arbre cacherait en son sein.
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Le début de l’aventure
Vous incarnez un jeune homme esclave au service du Roi Noir, régent de l’Empire Glaive. Comme les gladiateurs de la Rome Antique, vous vous battez pour le bon plaisir de ce sombre monarque. Premier combat, premier boss, et vous retrouvez votre meilleur ami à l’agonie, mourant dans vos bras. Il vous implore de retrouver les chevaliers gemmes, et l’un des derniers en particulier : Boguard. La vengeance sera dès lors votre premier moteur : tuer ce Roi qui a déjà commis trop de crimes, sans bien sur oublier les dernières paroles de votre défunt frère d’arme.
Un boss comme premier ennemi, un mort au bout de 2 minutes, l’aventure commence ! Et autant vous dire qu’elle saura vous tenir en haleine: bien que l’histoire reste basique dans le fond, les multiples rebondissements sauront vous inciter à poursuivre votre quête, jusqu’à une fin mémorable où vos sentiments jusque là présents mais restés en retrait, vont se déverser dans les derniers instants du jeu.
Vous allez ainsi vous balader dans le monde de Mystic Quest, visiter quelques villes et bien sur parcourir des donjons. On reste donc dans les classiques du genre ! Mais pas évident de faire un « classique du genre » sur la 8 bits portable de Nintendo.
Au cours de votre aventure, vous aurez l’occasion de traverser des villes, et au pluriel s’il vous plait ! Et vous aurez à chaque fois quelque chose à y faire, car l’aventure vous y mènera de force. A l’intérieur vous y trouverez une auberge, un marchand d’armements, et d’objets. Mais ils ne seront pas les seuls, quelque fois vous rencontrerez des personnages atypiques dans les maisons, en plus des PNJ qui se baladent dans la ville. Mais bon, tout cela à tout de même une limite : on parlera plus de villages que de villes (la majorité du temps), et les personnages non jouables n’auront qu’une seule et unique phrase à vous dire. S’ils vous donnent une indication comme « le dragon se cache dans les montagnes à l’est », vous aurez beau eu tué le dragon, rayé de la carte les montagnes, et inversé la polarité du monde, ces nigauds répéteront inlassablement la même chose.
Quelques villes marqueront votre aventure
Les donjons vont s’enchaîner, mais seront toujours amenés par un personnage vous demandant d’y accomplir quelque chose, à la différence d’un Zelda dans lequel vous savez d’avance que vous aurez tant de donjons à résoudre avant la fin. Dans Mystic Quest vous suivrez l’histoire, et l’histoire vous amènera dans les donjons. Quelques énigmes seront présentes, mais jamais rien de bien méchant. Enfin, rien comparé à la horde de monstre présent dans ces lieux. Des murs à détruire, des portes à ouvrir grâce aux clefs (achetées au préalable dans les magasins. Je sais c’est étrange) seront votre quotidien.
Des alliés vous accompagneront dans certains donjons
Je vous parle d’énigmes faciles à résoudre, mais je m’en souviens d’une en particulier, presque impossible... Pour ouvrir un accès dans un donjon, un garçon vous donnera une indication incompréhensible à effectuer dans le désert. Ceux qui ont fait le jeu doivent voir de quoi je veux parler. Toujours est-il que cette énigme doit plus être dû à une erreur de traduction qu’à autre chose, mais reste comme une particularité du jeu que tout le monde se souvient. [ itachi974 > putain je suis pas le seul a avoir souffert sur cette énigme, j'ai les larme au yeux ]
Donjons, villes, histoire prenante, tous les ingrédients sont donc réunit pour un jeu d’aventure. Mais ne vous avais-je pas parlé d’un RPG ?
Alors, rentrons maintenant dans les parties les plus compliqués de tout RPG. Enfin compliqués, ici ce n’est pas vraiment le cas. En effet Mystic Quest est un jeu de rôle plutôt simple dans son fonctionnement, et bon nombre de joueurs ont apprécié cette simplicité d’autant plus qu’il s’agissait d’un des premiers RPG sortit sur notre territoire.
Alors comment fonctionne ce jeu ? Et bien il faut préciser qu’il s’agit avant tout d’un action RPG, et donc vos ennemis seront affichés à l’écran et vous devrez les combattre directement à la manière d’un bon Zelda 2D. Comme dans tout bon RPG, votre arme principal sera l’épée (je suis sur que vous vous en doutiez). Mais pas seulement puisque d’autres armes viendront compléter votre sac comme la faux, la lance, ou encore le boulet. Ces armes sont nécessaires à votre progression, et vous devrez toujours avoir chaque type d’arme sur vous, sous peine de ne plus pouvoir progresser. Pourquoi toutes les armes sont nécessaires ? Et bien à cause de la progression qui se fait par « goulots d’étranglements », c'est-à-dire que vous ne pourrez accéder à une zone que si vous disposez d’une certaine arme pour passer, sachant que la faux va couper l’herbe, le boulet ouvrir un passage de pierre, etc.
Qui m’appelle ? Ah non, une pioche…
Mais l’originalité dans tout cela vient d’une petit barre qui se remplit en bas de votre écran lorsque vous ne faite rien. Cette barre, une fois pleine, vous permet de faire une attaque spéciale avec l’arme équipée : le coup va partir plus loin, être plus fort, etc. A savoir que seule l’épée dispose de deux attaques spéciales ! Une tournoyante (à la manière d’un Zelda, décidemment) si vous ne bougez pas lorsque vous attaquez, et une qui va balayer l’écran sur une ligne horizontal si justement vous vous déplacez. La barre à laquelle nous avons affaire et bien sûr précurseurs à la barre que nous connaissons dans Secret of Mana (sa suite donc).
Classique ?
Pour le reste on est dans la simplicité : expérience gagné à chaque ennemis vaincus, monté de niveau au bout d’un certain nombre de points d’expériences, points d’attaques et de défense modifiées en fonction des armes, etc. Vous avez aussi de la magie qui s’obtient dans les coffres, soit en battant un boss, soit au détour d’un passage secret. Chaque magie utilise un point de magie, et on retrouve encore une fois les classiques du genre tel que la foudre, le feu, la glace etc. A savoir que les magies se dirigeront soit automatiquement vers les ennemis, soit vous dirigerez la magie, au elle ira tout droit comme on s’y attendrait de prime abord.
Les montés de niveau augmente bien sur votre attaque, votre défense et vos points de magie, mais aussi la volonté. Et la volonté, c’est tout simplement la barre dont je vous parlez plus haut. Plus votre volonté sera grande, plus la barre se remplira rapidement et plus vous pourrez effectuer d’attaques spéciales. Une particularité s’élève tout de même à chaque monté de niveau : vous aurez à choisir quel point devra augmenter le plus parmi les quatre précités.
Les bonbons c’est bon !
Au fur et à mesure de votre quête, vous aurez donc à jongler entre vos magies, vos objets et vos armes. Mais comment faire sur une console qui ne gère que 2 boutons d’actions ? Et bien tout simplement : vous aurez un bouton associé à vos armes, et l’autre pour les magies et les objets. Ce procédé génère quelques inconvénients, dont celui de retourner dans le menu à chaque fois que vous voudrez changer quelque chose. En effet, vous devrez souvent changer d’armes pour passer à certain endroits (prendre la faux pour tailler l’herbe, reprendre votre arme la plus puissante pour tuer les ennemis, etc.), et du coup vous devrez passer par le menu à chaque fois. Mais le pire vient du fait qu’il n’y a qu’un bouton pour les magies et les objets, et là vous passerez du temps dans ce menu pour tout rechanger. D’autant plus que les objets sont limités : par exemple vous possédez 3 bonbons, et bien lorsque vous en avez utilisé un, il faut realler dans le menu pour sélectionner le second bonbon et pouvoir ainsi l’utiliser en combat. Fastidieux.
Dans ce chapitre, je vais commencer par vous parler des graphismes (je garde le meilleur pour la fin).
Nous sommes donc en 1991, au Japon, lorsque que Seiken Desentsu sortit. En se remettant dans le contexte de l’époque, le jeu était beau, sans plus. Il n’était clairement pas le plus beau jeu de la Game Boy, mais il faisait figure honorable à l’époque. Néanmoins certain passages du jeu sont techniquement décevants, comme les donjons qui se ressemblent tous les uns des autres. Même à l’intérieur on a l’impression d’être toujours dans la même pièce. C’est d’ailleurs ce qui peut démotiver, puisque faire des donjons qui se ressemblent, faut le vouloir maintenant.
Niveau graphisme décevant, je peux aussi citer la carte… Honnêtement, qui peut me dire s’être servit de la carte dans ce Mystic Quest ? Elle ressemble à un plan de bataille naval, avec quelques cases noir pour montrer qu’il a des villes. Ni plus ni moins. Il n’y a même pas le mer de dessiné, rien, nada, que dalle. Heureusement que le jeu est fournit avec une carte en papier, elle beaucoup mieux réalisée ! [Itachi974 > Magnifique au passage cette carte, en plus fournie en série, la belle époque ... ]
Belle carte, n’est-ce pas ?
Pour un premier jeux de chez Square sortit chez nous, Mystic Quest bénéficia d’une traduction française, mesdames et messieurs ! Et quelle traduction ! C’est incroyable ce qui a pu être fais. Une traduction comme celle-là est rare. ET HEUREUSEMENT ! Je ne sais vraiment pas qui a traduit le jeu, mais il a dû se casser les mains et n’écrire qu’avec les pieds, c’est pas possible ! Enfin si je sais qui c’est, c’est même la première personne cité dans le générique de fin, et je ne vois vraiment pas pourquoi. Vous vous demandez surement: mais pourquoi il s’énerve le petit k.iou ? Et bien je vais vous répondre moi, et pas avec les pieds ! Premièrement tout est écrit en majuscule. Un peu comme les SMS de vos parents ou grands parents. Ensuite, je ne compte pas les fautes d’orthographes, de conjugaisons et de grammaires. Plus d’une instit se serait suicidé avec ça. On a aussi les erreurs d’attribution de nom. Un personnage va vous parler, mais va citer son nom. Et aussi le must du must, la traduction elle-même ! It, she, he, c’est du pareil au même. Une fois va être utilisé le langage soutenu, et la phrase d’après le tutoiement. Mais le tutoiement pote, racaille, avec plein d’apostrophe (parfois trois à la suite quand c’est possible, je vous assure).
A croire que les jeux vidéo n’étaient considérés que comme des sous-produits à l’époque. Je crois bien que c’était le cas. Mais bon, parlons maintenant d’un point essentiel, un point qui n’a pas été négligé, et loin de là !
Les musiques. Les musiques de Mystic Quest, mémorables, envoutantes, c’est incroyable ce qui a été fait sur la Game Boy. Nous avons peut-être affaire à du midi, mais quel bonheur ! Je ne sais pas quoi dire. Il suffit d’allumer votre console, et d’écouter la première musique. Baignant dans l’émotion, cette musique est d’une beauté incroyable. Je ne sais vraiment pas quoi dire d’autre. Format midi, certes, mais à couper le souffle ! Je suis toujours impressionné par ce qu’à pu réaliser Kenji Ito sur cette portable.
Des graphismes acceptables (un peu moins lors de la sortit européenne 2 ans après, surtout face à Zelda Link’s Awakening), une traduction catastrophique, mais des musiques superbes et un scénario de folie pour une Game boy : voilà Mystic Quest. Les premiers joueurs ont été emballé, ont adorés, ont encore la larme à l’œil lorsqu’on leurs parle de ce jeu. Ils se souviennent de ces moments d’émotions que le titre a pu leurs procurer, ils se souviennent encore de cette fin mémorable, et de cette musique… Malheureusement les autres risquent d’être rebutés par cette traduction, ces donjons prise de tête, et ce Gameplay poussif. C’est bien dommage.
Itachi974
C'est ainsi que ce termine notre voyage dans le temps au coter de ce jeux qui j'en suis sur, a marquer bien des joueur qui encore aujourd'hui fredonne parfois ces air qui ont été à jamais graver dans nos memoire.
Pour les plus jeunes n'ayant jamais connue ce chef d'œuvre, Internet la conserver, voici pour moi les 3 musique qui m'ont le plus marquer (snif) :
1 er - Rising Sun :
2 eme - Requiem :
3 eme - Endless Battlefield :
PS : Petit supplément , toi qui cherche (comme moi jusqu'à aujourd'hui) désespérément le SUBLIME OST de ce jeux, le voici :