La Nintendo DS. Une console à part entière. Commercialisée le 11 mars 2005 sur nos terres, cette machine promettait : originalité des jeux comme dans le gameplay, grâce notamment à ses deux écran, l’un tactile, l’autre pas. Reprenant les traits des Game & Watch, la DS devait pour la première fois faire face à une concurrente de taille, la Sony PSP, dont la puissance étonnait. Un an plus tard, la guerre continue, la tête de la course est maintenue, mais l’adversaire point encore vaincu. Vint alors la DS Lite…
Sortie le
2 mars dernier au Japon, la
DS Lite a rencontré un succès hors du commun. Déjà bien aidé par la réussite retentissante des ventes de la
DS originale sortie, elle, le
2 décembre 2004 dans ce même pays, juste après les Etats-Unis qui ont pu profiter du joujou dès le
21 novembre 2004, les ventes de la version épurée ont explosé. En effet, ce ne sont pas moins de 450 000 exemplaires qui ont trouvé preneur le premier jour du lancement japonais. Ce jour, ce ne sont pas moins de
2 056 007 qui ont été vendues au Pays du Soleil Levant. Pour vous donner un ordre de grandeur, sachez que sa concurrente directe, la PSP, n’a trouvé « que »
823 957 acquéreurs depuis son lancement le
12 décembre 2004, soit 10 jours avant la DS première génération.
Et voilà que dans quelques semaines, l’Europe accueillera comme il se doit la mise à jour de la DS, la version dite Lite (prononcer Laïte). C’est donc le
23 juin que les joueurs français que nous sommes pourront découvrir ou redécouvrir le plaisir de jeu sur DS, avec un arrivage de jeu pour le moins original, comme le titre
Programme d'Entraînement Cérébral du Dr Kawashima : quel âge a votre cerveau ?, dont le test réalisé par mon très cher collègue Stéphane Ficca
est disponible ici. Nintendo l’a bien compris, la puissance d’une machine portable ne réside pas dans les possibilités de son CPU, mais plutôt dans l’originalité de ses titres. Les jeux dits «
Touch ! Generation » et dont la liste est disponible
ici en sont le plus bel exemple. Avec des titres déjà présents comme
Nintendogs,
Animal Crossing,
Phoenix Wright,
Tetris et des softs à venir à l’image de
Metroïd Prime Pinball,
Electroplakton ou
Castlevania : Portrait of Ruin, nul doute que la DS Lite a encore de bien beaux jours devant elle, sans compter les futures fonctionnalités en stand alone de la console (browser Internet notamment) ou bien en complémentarité de la future
Nintendo Wii. Mais alors, qu’en est-il réellement de cette DS Lite, tant au niveau nouveautés, que gameplay ou esthétique ? Voici pour vous l’avant goût d’un rédacteur l’ayant eu entre en les mains en exclusivité (si on met de côté les plus chanceux d’entre vous l’ayant commandé en import).
Tout d’abord, soyons clair. La Nintendo DS Lite n’est en aucun cas une nouvelle console à part entière. Elle doit plutôt être considérée comme une mise à jour de la DS originale, n’apportant rien de nouveau techniquement parlant. Un peu comme fut la
GBA SP à la
GBA originale. Il s’agit simplement d’une épuration esthétique, rien de plus. Les jeux DS et GBA seront donc toujours utilisables sur cette machine. Maintenant que le ton est donné, accordons un peu plus d’importance à la console elle-même. La première chose qui frappe lorsqu’on aperçoit et prenons en main la Nintendo DS Lite, c’est bien entendu
son design et sa
petite taille. A comparer les deux frangines l’une à côté de l’autre, nous pouvons noter qu’un soin tout particulier a été apporté au style de la dernière née. Plus petite (d’environ un tiers), plus légère (de 20% d’après les dires), angles arrondis, esthétique blanche faisant immanquablement penser à l’
iPod d’Apple, et noire faisant ironiquement penser à la
PSP de Sony. Nous pourrons cependant reprocher à cette version blanche d'être salissante, à savoir que les traces de doigts ne seront pas aussi visibles que sur la version noire, mais qu'en revanche la coque dont la surface n'est pas vitrée aura tendance à virer au marron. Une fois ouverte, la DSL laisse opérer le charme. Mais c’est une fois allumée que la magie opère réellement. Ce bouton a d’ailleurs subit lui aussi un petit lifting. En effet, sur la première DS, nous devions simplement presser un bouton situé en haut à gauche de l’écran tactile. L’extinction pouvait se faire par inadvertance, ce qui pouvait sembler fâcheux. Désormais, il faudra compter sur un
bouton d’allumage semblable à celui de la PSP, beaucoup plus pratique, et quant à lui situé sur la tranche de la console. Une fois un jeu démarré, le contraste entre la DS et la DSL est frappant. Les écrans de la seconde sont beaucoup plus lumineux et bénéficient de
quatre niveaux de luminosité. Grâce aux écrans LCD intégralement transparents, la définition des jeux s’en sent chamboulée, à juste titre.
L’heure étant venue de faire nos premières armes sur la DSL, la prise en main du stylet peut commencer. Celui-ci s’avère être
plus long,
plus épais, pour une meilleure prise en main. Son slot de rangement ne se fait plus verticalement, sur la longueur de la console, mais
horizontalement,
sur sa largeur. Une fois en main, et mis à l’épreuve, nous constatons également que l’écran tactile semble bien plus rigide que son homologue DS. Un film protecteur sera tout de même préconisé afin que les rayures n’affectent pas la jouabilité à la longue. Les boutons de contrôle quant à eux, sont nettement plus agréables au toucher que leurs semblables sur DS. On peut même noter que leur surface semble vouloir garder nos doigts bien accrochés. Les boutons de façade L et R sont fonctionnels, à portée de main. Toujours au niveau des contrôles, il faut savoir que le microphone qui pouvait notamment servir dans
Project Rub ou bien même dans le récent
Programme d'Entraînement Cérébral du Dr Kawashima : quel âge a votre cerveau ? s’est vu changer de place. Au lieu de se trouver en bas de l’écran inférieur, il se situe désormais entre les deux écrans. C’est à ce moment précis que nous nous rendons compte que malgré une réduction drastique de taille, le gameplay ne s’en sentira pas affecté. Un excellent point.
D’après les informations que j’ai réussis à grappiller ci et là, la DSL aurait également gagné en autonomie. En effet, bien que déjà conséquente sur DS (10h), celle de la DSL peut atteindre les
19h, à condition d’avoir bien entendu réglé la luminosité au minimum, les modalités sont toujours les mêmes. Concernant le temps de charge de la batterie, celui-ci se voit porté à
3h au lieu des 4 habituelles.
Cette avant-première de la Nintendo DS Lite est donc terminée. La rubrique Hardware de JeuxFrance étant fermée, j’ai pris l’initiative de poster cet article sur mon blog, afin de renseigner les néophytes comme les plus rôdés. En espérant avoir aidé le plus de joueurs/lecteurs dans leur choix, Philippe Pinceloup vous salue, vous invitant par la même occasion à passer dans l’un des quelques 300 magasins Micromania de France, qui propose à ses clients des soirées exceptionnelles, vous permettant de découvrir en preview le prochain bébé de Nintendo et de vous essayer à des jeux d’un nouveau genre. Pour consulter la liste des horaires de soirées Micromania, c’est ici que ça se passe.