Par facilité pour moi, ce texte est écris suivant le système scolaire belge, donc avec 6 années de secondaires, commencant par la première et finnisant par la 6ème. Pour les francais, vous n'avez qu'a convertir, Terminale=6ème, première= 5ème, et ainsi de suite. j'espère que ce texte vous plaira
Il faut d’abord comprendre le symbole qui se cache derrière tout ça. En 1ère, le jeune élève prend le bus seul généralement pour la première fois. Il est embarrassé, il se retrouve en territoire inconnu. Il ne sait pas quoi faire, entouré de tout ses ‘grands’. Alors il a peur évidemment de s’aventurer seul dans les profondeurs du bus. Et on le comprend. Peut être les plus courageux essayeront-ils de s’aventurer une fois dans le fond du bus. Mais après s’être faite racketter, ils reviendront vite a leur premier choix : rester a l’avant du bus, le plus près possible de la protection du chauffeur. Durant sa première année en secondaire, le petit garçon (ou la petite fille, je ne suis pas misogyne) rencontrera des amis, renouera avec des copains de primaire, enfin bref, il s’entoure avantageusement. Début de deuxième, il ose une action forte et dangereuse. Il décide de s’aventurer un peu plus dans le bus (pas encore au milieu) et ose même s’asseoir. Or vous savez que la positon assise est une faiblesse, vu qu’on est coincé, qu’on est sous élevé, et qu’on se ramasse les mallettes des autres dans la gueule. Notez que le gosse de première et de seconde désignera ce qu’il porte sur le dos par ‘mallette’ alors que les plus âgés le désigneront du mot ‘sac’, tentant certainement par là de s’affirmer et de se détacher de l’enfance. Soit, passons. Le jeune élève osera donc s’asseoir, fort de la compagnie de ses quelques amis. Étape importante s’il en est. Généralement ce passage se fait sans trop de heurts. Nous voici maintenant en 3ème. Encouragé par le nombre croissant de ses potes, il va se décider à s’installer dans la zone vide au centre du bus, juste en face d’une des portes. Position inconfortable, vu que tous les cons s’y pressent pour sortir du bus. Sauf les 5ème et les 6ème qui ont le privilège de sortir par derrière. Mais on arrête pas le progrès, et lentement mais sûrement l’élève se rapproche de son but : le fond du bus. Mais ne nous précipitons pas. Je disais donc qu’en 3ème il se place au centre du bus. Ce passage peut être problématique. Certains, à force d’être poussés et écrasés a la sortie du bus en se faisant traité de ‘connard’ ‘salaud’ et ‘fils de pute !!!’, il risque de régresser et de repasser pendant quelques temps au stade antérieur, autrement dit la place assise vers l’avant du bus. Mais généralement, il y arrive. Début de 4ème, un nouveau défi s’offre a lui. Investir la section arrière du bus. Il est bien sur apeuré par la grandeur de cette tâche. C’est pourquoi il s’assied (ou reste debout) aux places juste derrière le centre du bus, pour éviter de prendre des risques. Et pour être le premier, une fois arrivé, a se jeter sur la porte pour sortir, en bousculant les petits de 3ème et en les traitant de ‘connards’ ‘salauds’ et ‘fil(le)s de pute’. Je fais d’ailleurs une parenthèse. Si si, j’insiste. Notons que les jeunes utilisateurs du bus sont les premiers à se jeter sur le bouton pour signaler qu’ils veulent descendre. Et ils en sont fiers. Les plus âgés eux, ne se donnent pas cette peine. Forcément, il savent qu’un p’tit le fera a leur place. Les jeunes se lèvent aussi très rapidement pour se placer devant la porte et poireauter pendant plusieurs minutes d’être arrivé a l’arrêt (ou arrêté à l’arrivée). Ceux de 6ème ne se préparent a sortir qu’une fois que tout les autres sont sortis. Certains ayant en outre leur mouvement ralentis par un usage prolongé de résine de cannabis ne sont d’ailleurs pas assez rapides, ce qui les condamne a descendre au prochain arrêt. D’autres étant dans un état éthylique avancé ne sont tout simplement pas capable d’intégrer la notion de sortie du bus. Dommage pour eux. Mais revenons a nous moutons, qui sont maintenant devenus des élèves de 5ème. Il s’agit d’une des transitions les plus difficiles. En effet, l’élève de 5ème brigue les places enviées du fond du bus. Mais cette place, il devra la mériter. La plupart du temps, le rituel d’acceptation se résumera a une grosse baston a l’arrière du bus, ou le perdant se fera expulsé du bus. Le but n’étant pas ici de faire sa fête a un ‘grand’ de 6ème, mais juste de tenir les 8 rounds que sont les 8 arrêts sur le chemin du centre ville. Si le 5ème réussit à tenir pendant ce temps, il recevra le respect des autres, et aura droit a une place près du fond du bus. Il pourra en outre martyriser des pauvres petits de première de sa grosse voix grave et les terroriser au point de les dissuader de s’aventurer dans le fond du bus. Notez que certaines personnes (comme moi par exemple) on la chance de paraître 1 ans ou 2 de plus que leur age réel. Grâce a ça, ils sont dispensés de la baston d’acceptation, et peuvent même, immense privilège, se mettre debout tout au fond du bus. Position par ailleurs terriblement inconfortable, mais bien pratique pour serrer la main a tout ceux qui passent par la (puisque les 5ème et les 6ème connaissent tout le monde et aiment le montrer). Passons maintenant à la dernière étape, la plus simple. Les 6ème ayant quitté le bus (sauf ceux qui redoublent), les nouveaux 5ème peuvent a présent s’installer dans le fond du bus. Et évidement, en temps que doyens du bus, ils ont 1 an pour profiter de leur position dominante et de faire passer une baston d’acceptation aux 5ème qui osent s’approcher du fond du bus. Dernière note, sachez pour info que le 6ème est le seul être humain (a part le supporter de foot) a trouver que le comble du fun est de faire un POGO dans la foule qui se presse pour monter dans le bus. Tenez vous le pour dit, et donc évitez de trop les approcher, par mesure de sécurité.
voila, prochain article sur les wesh wesh

mais moi , j'ai la première moitié du bus a moi tout seul
puis les ptit con qui mettent leurs cartables sur le dos 5 minutes avant l'arrivé MDR.
i sont préssés d'aller faire leurs devoirs .