Ouvrir son corps…
Ouvrir son corps, ouvrir son âme,
À la femme désirée, à la femme que l’on aime…
Un souffle tendre qui fait vaciller la flamme
Vient l’essouffler et lui offre son baptême.
Plonge la dans la nuit et embrasse son front,
Plonge toi dans son cœur embrasé de caresses…
Un souffle si tendre, un délice sans affront
Vient l’attiser et la fait naître déesse.
Oublie ton corps, oublie ton âme,
Et la femme désirée, celle que tu aimes
Te soufflera à l’oreille qu’elle se pâme.
Oublies ton corps, tes doigts écriront un poème,
Un poème amoureux sur une feuille vierge.
Tracé d’amour sur cette page de caresses,
Entre ces vallons veloutés par la tendresse,
Comme une goutte, se pose, l’ombre du cierge.
Ouvrir son corps, ouvrir son âme,
À une femme attirée, à une femme envoûtée…
La sueur, sur son visage conquis, apparaît
Et la rend endiablée et lui rend tout son charme…
Aime-la, promet lui l’infinie volupté.
Et la montagne de la jouissance grandira
Et toi, le pionnier amoureux, au sommet tu grimperas
D’où tu lui confieras, ton amour égaré.