Bienvenue à toi cher visiteur. Nous sommes heureux de te présenter ton espace détente musical. Après un article sur Muse, voici encore un groupe… Bon on a un peu plus de boulot que la dernière fois pour de multiples raisons, mais on va faire ça dans la détente sans se prendre la tête… Déjà que le monde est stressé, alors si en plus on doit se tracasser quand on fait un article censé être détendant, où va-t-on, mes amis ? Où va le monde ? Je me le demande… Tiens, mais que voilà une belle idée pour un prochain freestyle ! Nous y réfléchirons ensemble après, je ne veux pas embêter ceux qui sont là pour avoir un article de la musique avec ça.
Donc voilà, on va parler de ce groupe que nous adorons. On essaiera de décortiquer les raisons après.
Profitons-en pour remercier tous les « posteurs » réguliers et moins réguliers de ce blog ! C’est grâce à eux que nous continuons ce travail agréable. Trêve d’inutile laïus, entamons notre taf’ !
L’histoire du groupe
Commençons donc comme la dernière fois par l’historique du groupe. Alors, nous avons été fouiné un peu sur Internet pour connaître l’histoire du groupe en détail et selon plusieurs sites Aerosmith est décrit comme un groupe de « hard rock ». Si tel est le cas, il faut préciser ce que nous entendons par « hard rock ». Le « hard rock » c’est quoi ? Pour nous, le « hard rock » reste une des nombreuses branches dont a enfanté le rock. Sa base est l’utilisation de guitare, basse et batterie où, par déformation [voire par méconnaissance technique] les sons sont saturés [ceux de la guitare, bien entendu]. Bon, avec cette définition-là du « hard rock », nous pensons que ça peut cloper.
*DardOo vient un peu par ici, tu veux et arrêtes de passer ça en boucle, c’est énervant*
*Oui, euh, pardon, tu veux que je continue ?*
*Si tu veux*
HeuM… je vois qu’on vous a parlé de la notion de hard rock. C’est bien. Il n’empêche que certaines mélodies d’Aerosmith font plutôt songer à du punk qu’à du « hard rock », mais passons.
Alors Aerosmith est fondé à Boston en 1970. Mais que s’est-il passé ? C’est simple. Au commencement il y avait un batteur, Steven Tyler. Il rencontra Joe Perry, un guitariste et la lumière fut. Avec le bassiste Tom Hamilton, ils créèrent Jam band. Steven vit que cela était bon. C’est alors qu’un autre guitariste, Brad Whitford et un autre batteur, Joey Kramer se joignent au groupe. Le groupe commence alors à se produire et rencontre son petit succès. Clive Davis, le directeurs de la Columbia à l’époque est ébloui par une de leur prestation. Conséquence ? Un contrat décroché et signé en 1972 ainsi qu’un album qui voit le jour en 1973. Jusque 1975, le groupe vivote en sortant quelques 45 tours et en assurant la première partie de concert d’artistes. Et cette partie dans la vie d’un groupe [les premières parties de concert] est souvent primordiale ! C’est ainsi qu’en 1975, « Toys in the attic » se vend alors à 4.000.000 d’exemplaires. C’est le début de la gloire pour nos… *attendez, je compte* cinq hommes.
Bon, faisons le point en photos, parce que ça devient compliqué.
Steven Tyler ou la classe à l’état pur :

Voilà, je vous en ai parlé, c’est à lui que nous devons Aerosmith. Il est l’actuel chanteur et a commencé comme batteur. Il est né le 26 mars 1948 dans la grosse pomme. De son vrai nom Steven Victor Tallarico, il est aussi le co-compositeur du groupe.
Joe Perry ou comment lancer une carrière personnelle avec Aerosmith :

Note : à droite

Note : à droite
Né deux ans après Steven à Lawrence, le 10 septembre, pour être exact, Anthony Joseph, de son vrai nom, est le guitariste soliste d’Aerosmith. Il possède aussi sa formation rien qu’à lui, du nom de « The Joe Perry Project ». Il sort un album en 2005, mais tout seul cette fois…
Tom Hamilton ou la quadrature du cercle :

Il est né le 31 décembre 1951 [si, si, c’est vrai !] à Colorado Springs [tiens, quel joli nom de ville…]. Il est le bassiste de la formation. C’est une des pointes du triangle de base : Tyler, Perry, Hamilton.
Brad Whitford ou le revenant :

Né le 23 février 1952 à Winchester, Brad est le deuxième guitariste de la formation. Comme un Joe Perry au meilleur de sa forme, il a aussi quitté le groupe pour se lancer dans une carrière personnelle en 1981. Pour la petite histoire, il enregistre un album en collaboration avec Serek saint holmes, l’ex-guitariste de Ted Nugent. Il suffira d’un concert, celui de l’Orpheum Theater de Boston accompagné de… Joe Perry et oui ! Chasser le naturel il revient au galop !
Joey Kramer ou le battant batteur :

Il est né le 21 juin 1950 à New York city. C’est le batteur et percussionniste du groupe. Tel un Steven, il a toujours été fidèle au groupe, même dans les moments durs et il y en a eu des moments durs !
1, 2, 3, 4, et 5… le compte est bon jusqu’à présent…
*DardOo ?*
*Ouais ?*
*Où est-ce que t’as encore mis les biscuits ?*
*…*
*

*
Bon, je continue avant de me faire étriper… Où en étions-nous arrivés ? Ah oui, « Toys in the attic » propulse Aerosmith à la tête des ventes. Nous sommes en l’an 1975 de grâce pendans Aerosimth… Steven Tyler est alors comparé à Mick Jagger et on ne se prive pas de lui faire remarquer ses défauts physiques. Mais qu’importe le groupe connaît enfin la douce sensation capiteuse du succès ! Les radios passent leurs tubes, c’est lépoque bénie des « Walk this way », « dream on », « sweet emotion », « black in the saddle », et autre « last child ». La vie estrose grâce à la gloire et grâce aux substances chimiques dont usent Joe et Steven qui leur vaudra d’ailleurs l’attribution du surnom de « Towic Twins ».
Mais à l’ascension correspond forcément la déchéance et en 1977, « Draw the line » fait « plouf » comme ce blog. L’année suivante, c’est au tour de « Live ! Bootleg » de se casser les dents sur un public qui s’est fait les crocs sur d’autres groupes. 1979 arrive et Joe part. Il fonde alors sa formation. En 1981, Brad se taille également la malle… Cette même année Steven a un accident de moto qui le détruit. Douloureusement, il s’en relève et l’année 1982 voit l’arrivée du renouveau en la personne de Rick Dufay, un guitariste. « Rock in a hard place » voit le jour, malgré un accueil plus ou moins bon de la part des fans, ce n’est pas encore cette fois que le groupe verra un regain de popularité.
*Je vais chercher des biscuits, hein, DardOo…*
*OK*
Une petite pause photos, alors ?
Rick Dufay ou le phoenix du groupe :

Rick Dufay est, comme bon nombre de ses collaborateurs des Aerosmith, un pseudonyme. Son nom : Richard Marc Dufay. Il est né le 19 février 1952 et vous savez quoi ? Il est Français ! Parisien pour être exact. Il intègre le groupe en 1982.
En 1984, Joe et Brad réintègrent le groupe. C’est le début d’une tournée et Steven s’écroule sur scène… La drogue ! C’est ce moment que Columbia choisit pour les lâcher, mais Geffen reprend le groupe. Joe et Steven suive une cure de désintoxication et la sortie de l’album « done with mirrors » montre vraiment qu’Aerosmith a relevé la tête. Le groupe évolue vers des mélodies plus sophistiquées et complexes entre 1986 et 1989. Le public revient et la gloire avec lui. 1989. « Pump » démontre le talent énorme d’Aerosmith avec en son sein de nombreux tubes dont certains ont alimenté la polémique…
Le début des 90’s est principalement marqué par des compilations. 1997. « Nine lives » sort dans les bacs et il est accueilli plutôt froidement par le public et la critique. En 1998, le groupe enregistre la bande-son d’Armageddon dans lequel la fille de Steven, Liv, joue. Depuis, le groupe vivote en tâtonnant à la rencontre du succès des débuts, sans résultat pour l’instant.
Note : Steven a récemment fait un duo avec Carlos Santana. Nous sommes sous le charme du titre et du clip particulièrement. Vous pouvez trouver ledit clip
à cette adresse.
Pourquoi on les aime ?
Aerosmith, ce sont d’abord de superbes textes. Profnds et faisant sans cesse référence à leur histoire ou aux grands thèmes qui sont chers à de nombreux artistes, dont l’inénarrable amour chanté à de très nombreuses reprises. Ce qui fait le génie des paroles façon Aeosmith, c’est leur étonnante simplicité couplée à leur beauté. Deuxième point : leur polyvalence, leur étanchéité aux années, le symbole de vitalité qu’ils représentent, leur passé chargé d’histoires passionnantes et leurs symphonies inimitables, profondes et multidimensionnelles. Voilà un groupe qui plaît ou qui déplaît mais qui en aucun cas ne laisse indifférent. Caractérisée par ses déboires, ses coups d’éclat et ses excès, la formation reste pour nous comme un des plus grands groupes de rock de tous les temps. Crépuscule
Chansons ?
Il nous été extrêmement difficle d’opérer un choix parmi la discographie d’Aerosmith, mais la vie est un choix douloureux, voici le nôtre :
I don’t wanna miss a thing
La chanson d’amour préférée de DardOo, allez comprendre…
*Et, t’as fini de critiquer, toi ?*
*Bon, ça va, fais le commentaire alors*
Oui, en effet et n’en déplaise à mes confrères, je la trouve tout simplement sublime ! Ecoutez-moi ça… La mélodie est très simple, c’est assez peu sophistiqué, mais l’amour n’a pas besoin de grandes symphonies pour être chanté. On se laisse guider sur la voie de la détente par la voix de Steven, si suave et sensuelle qui nous murmure « and I don’t wanna miss a thing ‘cause even when I dreamt of you, the sweetest dream will never do, I still miss you baby » ou « I just want to be with you, right here with you ». Si ce n’est pas superbe, ça ?
Dream on
Aerosmith le magnifique ! Mélodie simple, sans artifice : un seul accord de synthétiseur sur les couplets suivi d’un emballement symphoniquement épais sur le refrain, mais jamais on n’est embarqué dans la surenchère musicale. Les paroles sont pures et le titre en atteste parfaitement, puisqu’elles se présentent comme une véritable ode au profit de la vie.
*arrête de siffler DardOo, c’est énervant*
*Et je fais quoi alors ?*
*Ben donnes-moi quelques phrases « choc » de la chanson, alors*
Et bien sûr comme tout Aerosmith qui se respecte, les paroles valent leur pesant d’or.
*Bon ça vient, là DardOo*
*Ben c’est l’intro, j’y peux rien si elle dure 37 secondes. Qu’est-ce que je te mets ? Le refrain ?*
*Oo ce que tu veux, hein*
*OK, ben je vais mettre un peu de tout alors*
« Everybody’s got their dues in life to pay », « dream on […] dream yourself a dream comes true […] dream until your dream comes true » ou encore « […] sing for the years,
Sing for the laughter and sing for the tears, sing with me, if it's just for today,
maybe tomorrow the good Lord will take you away. » presentment parfaitement la beauté des paroles !
Amazing
Voilà un titre « amazing », en effet… Non pas qu’il ait véritablement bousculé nos habitudes, puisqu’il débute avec un accord au synthétiseur qui ressemble à s’y méprendre à celui de « dream on ». En réalité, on attendait pas du tout Aerosmith sur ce terrain et c’est ça qui est vraiment « amazing ». Plus symphonique qu’à l’accoutumée, ce titre est complètement à l’image de ses auteurs : imprévisible, beau parce que simple et attirant par on ne sait trop quelle phénomène physiologique.
Angel
Encore un titre très à l’image des productions du groupe, à vrai dire, c’est un défaut de la formation : on tourne vite en rond, faut de variété dans les compositions et les paroles. Mais il est nettement plu instrumental que « dream on », par exemple. C’est cette consistance instrumentale unique qui fait de ce titre un standard d’Aerosmith. « I want your love, let’s break the walls between us, don't make it tough, I'll put away my pride » !
Pink
Pour clore notre top 5 des chansons d’Aerosmith, nous tenion à présenter un titre décalé dans l’esprit du groupe. Et voilà, les trépidations de « Pink » ont fait trembler nos pauvres petits tympans déjà sous le choc de « dismiss the cynic » des « In flames ». Du coup, séduits par cette musique à l’orchestration tantôt simple, et discrète, tantôt complexe et ces paroles étranges mais décalées, nous avons tenu à faire paraître ce titre dans ce top. Voilà qui est fait et comme le dirait Steven : « pink it’s my new obsession » !
Et alors ?
C’est avec grand plaisir que nous vous avons présenté Aerosmith ! Suivront, nous l’espérons, d’autres fruits de cette collaboration musicale ! Parce qu’il y a encore beaucoup d’autres groupes qui méritent qu’on se penche sur leur cas !
Des remarques, des questions, des suggestions [de préférence, ne me demandez pas d’allez chercher les biscuits], des choses à ajouter, des coups de cœur musicaux à partager ? Nous sommes bel et bien ici [dans les commentaires] pour vous répondre ! En espérant que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie. A bientôt sur ce blog ou ailleurs, qui sait ?
*Bon, maintenant qu’on a fini, dardOo tu vas racheter des biscuits !*
*Hé non, hein…*
*C’est toi qui as tout mangé oui ou non ?*
*Ben…

Bon, ça va, j’y vais*
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
musique.