Traduit généralement par image dérisoire, il vient du japonais ga, dessin,gravure, et man,involontaire, divertissant, pouvant signifier sans but mais aussi au fil de l'idée, ce que l'on peut traduire par esquisse rapide. En 1814, Hosukai, le peintre de la célèbre vague, cherche un nom pour qualifier les images de grimaces, qu'il a commencé à dessiner. Il finit par les appeler esquisses rapides ou images malhabiles, c'est-à-dire manga en japonais. Un genre est né Le dessinateur de manga est appelé mangaka . Les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche (de même pour les bulles) ce qui correspond au sens de lecture japonais. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains éditeurs choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certains images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures). Ceci génère toutefois un surcoût significatif et, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre originale, depuis quelques années, la plupart des éditeurs ont adopté le sens de lecture initial.

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posted the 03/14/2006 at 10:49 PM by
principenul