HISTOIRE DE L'ARC ( Yumi )
Les caractéristiques de cette arme tiennent au fait qu'elle est toujours utilisée à cheval. Sa forme et ses projectiles reflètent donc parfaitement cette utilisation. Construit en lames de bambou collées et maintenues par des anneaux, il est asymétrique et haut d'environ deux mètres. Créé pour les cavaliers, la poignée de tir se trouve dans le premier tiers inférieur de l'arc, facilitant ainsi son utilisation. La corde est en soie, et le son de sa vibration permet de déterminer la qualité de l'arme ( équilibre et solidité).
Les flèches ( Ya ) sont également en bambou. Elles sont très longues ( environ un mètre ), et ne comportent que deux simples plumes pour empennage. Leurs pointes peuvent prendre de nombreuses formes ( pointues, fourchues, arc de cercle ) et certaines sont munies d'un sifflet pour effrayer l'ennemi, durant son vol.

HISTOIRE DU SABRE ( Katana) :
Avec le sabre Japonais, on touche à l'âme même du Bushi. Compagnon inséparable du guerrier, le Katana représente ce que celui-ci a de plus cher. Une mystique religieuse va accompagner le sabre durant des siècles et transmettre sa symbolique aux Bushis qui honoreront leur arme comme un véritable Kami ( divinité Shintô ). La fabrication même des lames sera entourée de purifications et de cérémonies religieuses

HISTOIRE DU TACHI :
Arme le plus souvent associée aux Bushis, le Tachi a accompagné ceux-ci durant des siècles. Apparus avant l'ère Heian, ces sabres étaient conçus, tout spécialement pour être utilisés à cheval, avec une armure. Les guerriers les portaient ainsi accrochés à leur ceinture par deux attaches renforcées, la lame tournée vers le bas. Ce sabre était accompagné d'un poignard court ( Koshigatana ) porté directement dans la ceinture du Bushi.

HISTOIRE DU WAKIZASHI :
Les Bushis ont toujours utilisé une arme auxiliaire en complément de leur sabre ( Tachi, Katana...). Cette deuxième lame, courte, utilisable avec une seule main, servait à de multiples usages difficiles à effectuer avec un long sabre. Que ce soit pour le combat au corps à corps sur les champs de bataille, pour prélever la tête d'un ennemi vaincu ou effectuer un suicide rituel ( Seppuku ), cette arme était indispensable au guerrier

HISTOIRE DU NAGINATA :
Arme privilégiée des moines-guerriers ( Sohei ) au Moyen Age, cette sorte de hallebarde était redoutable. Composée d'une lame courbe montée sur un long manche en bambou, elle pouvait atteindre deux mètres de longueur. Elle était au début utilisée pour couper les jarrets des chevaux, puis ensuite pour désarçonner les cavaliers eux-même

HISTOIRE DE LA LANCE ( Yari ) :
Arme utilisée à la fois par les cavaliers, les fantassins ou les moines selon l'époque. La lance est un instrument à la fois très simple à manier et convenant parfaitement au champ de bataille. Son avantage par rapport au Naginata est la multitude de ses utilisations. Elle peut être employée en estoc ( frappe pour percer ), en défense ( parer un coup ), ou en frappe ( utilisation de la hampe en tournant sur soi).

bonne lecture