La campagne de graffitis de Sony visant à promouvoir la PSP auprès des jeunes urbains américains semble se retourner contre la marque. Le groupe aurait engagé des artistes pour couvrir quelques murs des plus grandes villes américaines de tags publicitaires PSP.

Philadelphie avait déjà réagi contre Sony, mais aujourd'hui, c'est New York qui demande à Sony de nettoyer ses tags.

Peter Vallone (membre du conseil municipal de New York) affirme que cette campagne de tags est illégale, même si les dessins apparaissent sur des espaces autorisés d'affichage. Il précise d'ailleurs au journal local New York Post que ces peintures encouragent le vandalisme urbain.

Vallone demande donc à Sony de nettoyer ses graffitis, et de payer 20 000 $ pour le programme anti-graffiti de la ville. « Les enfants sont impressionnables, s'ils voient un murs couvert de graffitis, ils ne savent pas forcément que ces peintures sont autorisées, ce qui pourrait les amener à croire qu'il pourraient faire de même » explique-t-il.

Sony défend ses ''peintures'', par l'intermédiaire d'une de ses représentantes américaine, déclarant que « tous ces graffitis figurent sur des espaces autorisés », et « c'est juste la manière dont l'espace est utilisé qui est différent. »