Comme c'est l'heure de manger voici les recettes japonaises les plus connus !!!
Les repas japonais
Plats, assiettes et bols sont choisis en fonction des saisons. En automne et en hiver, la cuisine japonaise servie dans de la vaisselle à dominante blanche, dans un endroit trop bien éclairé, perd la moitié de son attrait. Il lui faut la lueur des chandelles, la laque noire et rouge.
Quand aux mets, ils sont servis en petites quantités, sur des plats individuels – contrairement aux repas chinois, où de vastes plats présentent quantité de nourriture. La soupe est servie dans des bols munis de couvercles qui, lorsqu’on les soulèvent, émettent une douce vapeur. On n’utilise pas de cuillère lorsqu’on mange japonais. On se sert de baguettes pour saisir tout ingrédient à ajouter à la soupe, puis on porte le bol aux lèvres des deux mains. Les baguettes sont plus effilées que celles chinoises et sont généralement en bois laqué.
À la table japonaise, l’invité agenouillé sur ses talons doit accorder aux mets son attention visuelle, avant de les goûter de la langue – et ce de manière audible, afin de montrer son appréciation. Pour les Japonais, la nourriture est plus qu’un aliment qu’on mange et qui apporte des calories, ils y voient un apport spirituel. La nourriture japonaise diffère de toutes les autres cuisines asiatiques par sa simplicité et sa pureté. Elle habitue le palais à accepter et à apprécier les aliments dans leur état le plus naturel, et même cru.
Les Japonais n’essaient pas d’impressionner avec des aliments hors saison. Au contraire, ils apprécient les nourritures au moment où elles sont offertes par la nature. Au printemps, ils sculptent une rondelle de carotte en forme de fleur ; à l’automne, ils lui donnent la forme d’une feuille d’érable. L’été, les légumes sont verts et croquants, servis avec des nouilles glacées ; en hiver, on fait du sukiyaki, boeuf sauté aux légumes cuisiné directement à table. Ce sentiment d’alternance des saisons imprègne toute la culture et la pensée japonaises.
Les plats les plus populaires
Le sushi, version japonaise du sandwich, naquit en Asie à une époque où on ne connaissait pas le sel pour conserver les aliments. On enveloppait le poisson dans du riz cuit, acidulé au vinaigre. Les grains fermentaient, salaient le poisson et lui permettaient de se conserver. Le sushi d’aujourd’hui est apparu au milieu du XlXe siècle à Tokyo, dans les gargotes des rues. On le mangeait debout, sur le pouce, comme un hot-dog. C’était un plaisir bon marché et populaire. Sa qualité dépendait plus de l’adresse avec laquelle il était composé que de sa garniture. Seuls les hommes pouvaient le réaliser, car leurs mains étant plus froides que celles des femmes, ils malaxaient mieux le riz à grains ronds et courts, collant lorsqu’il est cuit.
Le sushi est devenu très sophistiqué. On a créé de nouvelles présentations, et partant de nouveaux noms : sushi californien, « crazy horse », « porgy », « boston roll ». Il y a 15 000 bars à sushi à Tokyo où il se sert sur des tapis roulants ou dans des bateaux miniatures flottant sur des petits canaux artificiels. Il s’est aussi démocratisé puisqu’on le trouve en barquettes au comptoir réfrigéré de nos épiceries.
Le sashimi consiste en un assortiment des meilleures parties des poissons crus, thon, saumon, calmar, daurade. Il se sert avec une sauce à base de sauce soja et de wasabi (raifort vert) ajoutant une saveur piquante sans masquer celle du poisson. La sauce de soja est le sel japonais. Elle est connue depuis l’an 710 et fabriquée commercialement depuis le 16e siècle. Le daikon, un radis blanc qu’on appelle « grande racine », accompagne les plats de sashimi.
Le tempura est d’origine portugaise. Les Portugais l’ont introduit au 16e siècle. Les jours maigres, en bons catholiques, ils demandaient qu’on leur serve des crevettes frites en beignets. Les Japonais ont apporté à la recette leur raffinement, inventant une pâte aussi légère qu’une bulle de savon et si fine qu’elle devient presque transparente. Elle enrobe poissons, crustacés et légumes d’une enveloppe croustillante, frite juste le temps qu’il faut dans un mélange d’huile de maïs, d’olive et de sésame, cette dernière pour donner du goût.
Thé et saké – La tradition veut qu’un repas japonais se termine par du thé vert dont les Japonais sont grands buveurs. L’hiver, vous pouvez aussi servir du saké mis dans de l’eau chaude pour le tiédir. On le boit dans des coupes minuscules, qu’on appelle sakazuki. En été, on peut servir le saké glacé. Enfin, le cérémonial du saké exige que la personne qui boit ne remplisse pas elle-même son verre.
Alors sa vous donne faim ??