Burnout revenge
Genre : course arcade
Plate-forme : PS2, X-box, PC, PSP, DS

Forme :
Graphismes : 17.5/20
Graphiquement parlant, on tutoie véritablement la perfection. Les voitures ont de la personnalité, les décors sont magnifiques, la profondeur de champ est époustouflante. Ce n’aurait été parfait que s’il n’y avait pas eu quelques bugs d’affichage qui, il faut l’avouer, sont très gênants. Rien de majeur bien sûr, mais on peste quand même lorsqu’on perd quelques secondes face à ses opposant après s’être enfoncé dans bug d’affichage. A part ça, le soft est extrêmement bien maîtrisés, on n’y trouve quasi rien à redire, sauf un aliaising très léger sur certaines voitures. Pour le plaisir des yeux, donc…
Bande son : 17/20
Il faut aimer le rock évidemment, mais à cette seule condition, la bande son de Burnout Revenge remplit entièrement son office. Une bande-son made in EA games, bien sûr, à grand renfort de licences officielles. On se trouve donc ici face à des compositions de groupes talentueux, qu’il ne faudrait surtout pas manquer au risque de s’en mordre les doigts. Niveau bruitages, c’est, encore une fois, de l’excellent travail. Très arcades, ceux-ci sont parfoi un rien poussifs. Ils n’en demeurent pas excellents et on peut aisément dire que l’on est face aux meilleurs bruitages en matière de tôle froissée. Quand on sait que les équipes d’EA games ont fait les prises sont dans une décharge de voitures, on comprend mieux…
Conclusion de forme : 17.25/20
Soyons simples et concis, clairs et précis : nous avons devant les yeux un des jeux qui présente la meilleure réalisation. Nos mirettes ébahies n’en sont pas encore revenues. Le tout tourne sans baisse de frame-rate et honnêtement, être aux prises avec un concurrent sur ce fond musical révèle du chef-d’œuvre. On regrettera les quelsques bugs d’affichege ci et là, mais serait-ce une raison de se priver d’une telle perle ?
Fond :
Jouabilité, gameplay : 16.5/20
C’est encore une fois d’excellente facture. Le principe reste le même que dans les épisodes précédents. Il s’agit de concourir contre des opposants retors lors de course aux objectifs différents. Gagner ne suffira pas, il faudra véritablement combattre ses adversaires. On note aussi la présence après refonte du mode crash qui vous permet de vous lancer dans la circulation afin de créer le plus grand accident de la route possible en engendrant bien sûr le plus de dégâts. Très arcade, la jouabilité permet très vite de s’amuser. A la fois profonde et simple à prendre en main, la jouabilité de ce quatrième opus de la série se révèle un modèle de précision. Très proche du précédent volet, cette jouabilité a été modifiée, en ce sens que vous pouvez désormais foncer dans les voitures et uniquement les voitures et petites camionnettes qui roulent dans le même sens de circulation que vous afin de les envoyer sur vos adversaires ou tout simplement de vous ouvrir la voie. Nous noterons aussi que cette option fait l’objet d’un mode de jeu à part entière vous demandant de percuter un maximum de voitures afin de créer le plus de dégâts possible. S’il est un mode passable, anecdotique et banal de ce Burnout, c’est bien celui-là.
Scénario : -/20
Absence de scénario.
Durée de vie : 15/20
C’est ici que le bas blesse légèrement. Alors oui, il y a foultitude d’épreuves qui compteront environ 14 heures avant d’être bouclées en intégralité, oui, il y a un mode multi-joueurs intéressant qui vous occupera un bon moment, mais au bout d’un moment, on frôle l’overdose vidéoludique, la faute à un concept qui peine à se renouveler au fil des courses. La redondance de l’action rend le jeu répétitif. Un jeu qu’il sera préférable de s’injecter à petite dose sous risque de lassitude.
Plaisir de jeu : 15.5/20
Aucun problème à ce niveau, on prend du plaisir tout au long du jeu. Malgré le plaisir que l’on éprouve et les montées d’adrénaline provoquées par ce nouvel opus, on regrettera, comme nous venons d’en faire la remarque, qu’après quelques heures de jeu on ait envie de lâcher la manette. Mais, on ne sait trop comment, les équipes d’EA nous font revenir à leur jeu, comme envoûtés par la première partie à tel point que si on joue par petites séances, on en vient même à en redemander.
Ambiance : -/20
Nous n’avons pas noté d’ambiance particulière, malgré tout, des décors plus sombres font suinter une ambiance plus lourde, plus personnelle et plus mature que dans l’opus précédent.
Conclusion de fond : 15.67/20
Le jeu s’en tire très bien sur le strict plan de fond. Possédant un gameplay riche profond mais simple à la fois, il deviendra vite la coqueluche des joueurs occasionnels et des pros de la manettes. Malgré tout, il pêche par son manque d’innovation, d’originalité sur le plan du concept, de saveur à long terme et de son mode « panique dans le trafic » qu’il aurait été bon de gommer.
Conclusion et note :
16.46/20. Au final, nous avons là un jeu paradoxal, d’un côté, il impose sa réalisation à toute épreuve, de l’autre, il aurait demandé quelques retouches de gameplay pour le rendre un rien plus varié, plus fin et donc rendre son concept moins récurrent sur la longueur. Il n’en demeure pas moins un excellent titre que tout amateur d’arcade se doit de posséder dans sa ludothèque au risque de recevoir les foudres de ses amis venus passer l’après-midi chez lui.
Comme le veut la tradition, voici les photos :
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
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test express.