Voilà, voilà, bienvenue à vous. Ce sont les vacances pour moi et elles me donnent l’occasion de m’occuper de mon blog (non, mais arrêtez…arrêtez de me jeter des tomates et des œufs pourris quand je dis ça ?) et de vous proposer quelques nouveaux articles de ma création personnelle (oui, je sais, ils sont tous plus nazes les uns que les autres, mais bon

…Peut-être qu’un de ces jours, je vous ferai voter pour l’article le plus pourri de mon blog…). Bon, toujours est-il que tiens toujours autant à vous faire réfléchir sur vous-même et sur le monde (oui, je sais, c’est pompeux et quelque chose me dit que et article sera le plus nul de toute la blogosphère, enfin bon passons).
Alors, aujourd’hui, le sujet de la dissertation sera… (roulements de tambours…Tiens, tant que je j’y suis, je remercie tous ceux qui auront lu les articles précédents traitant de sujets et d’autres) oui donc
le sujet sera l’euthanasie. Alors, comme à ce que je qualifierais d’habitude à présent, je vais vous placer dans diverses situations, présentant des cas concrets autour desquels vous pourrez réfléchir.
Bon, je vais commencer par présenter ce qu’est, au juste l’euthanasie, parce qu’avant de juger un problème, il est bon d’en connaître les tenants, aboutissants et le fonctionnement pratique. Tout d’abord, l’euthanasie se définit comme le fait de
donner la mort à quelqu’un dans une intention de départ bienveillante. Attention, il faut distinguer la notion d’euthanasie de celle de peine de mort, même si l’acte est le même, l’euthanasie n’implique pas une dimension punitive.
L’euthanasie pose beaucoup de problèmes moraux. Faites très attention, car lorsque nous parlons d’euthanasie, nous parlons en fait de plusiseurs types d’euthanasie qu’il nous faut dissocier ! Ainsi, nous pouvons dire qu’il existe trois types d’euthanasie se différenciant les uns des autres par leur méthode d’exécution t leur intention mais possédant le même point commun : la mort de quelqu’un. Citons donc
l’euthanasie active (le but avoué est ici de donner la mort au patient),
l’euthanasie passive (qui est en fait l’arrêt de la médication dans le but d’abréger les souffrances d’un patient) et
l’euthanasie indirecte (qui est en fait l’injection d’un produit mortifère induisant la mort du patient de façon « accidentelle »). Un type d’euthanasie très controversé est aussi l’aide au suicide…Nous y reviendrons dans les cas pratiques que je présenterai…Alors qu’en dit la loi ? Eh bien, c’est assez compliqué. En Belgique (ainsi qu’au Pays-Bas et au Danemark), chez nous

, l’euthanasie est autorisée sous certaines conditions jugées par un conseil éthique hospitalier composé de médecins, de religieux, de moralistes, etc. Chez vous, la situation est un peu plus ambiguë. Une loi parue en avril de cette année (une année qui va bientôt changer, d’ailleurs) autorise les patients à mourir dans des conditions de dignité suffisantes. En pratique, vous êtes autorisés à pratiquer des euthanasies passives. Entendons-nous bien, je parle d’autorisations légales, mais tout le monde ne respecte pas forcément la loi… L’histoire et la justice retiendront beaucoup d’affaires en matière d’euthanasie : souvenez-vous de Terri Schiavo, de Christine Malèvre et de Vinent Humbert. Ce ne sont que certains cas, parmi tant d’autres.
Réfléchissons donc…
● Vous êtes infirmier ou infirmière à domicile. Il s’agit d’un patient relativement âgé présentant un Parkinson avancé. Mais ce patient est un ancien drogué à l’héroïne. Au cours d’une de ces prises, il a absorbé du MPTP, une toxine présente dans l’héroïne synthétique, qui a, chez lui, induit la maladie de Parkinson. Son passé de drogué l’a aussi amené à tuer à de multiples reprises. Cela, tout le monde le sait et il vous l’a souvent confié. Mais la justice n’est jamais parvenue à prouver sa culpabilité…Votre oncle, un policier à l’époque des faits, a été tué par un drogué dont personne n’a retrouvé la trace, mais tout indique que la bande dans laquelle était votre patient, n’est pas étrangère à ces évènements. Votre patient est aussi atteint de la maladie d’Alzheimer. Un jour, il vous demande d’abréger ses souffrances. Que faites-vous. En sachant que vous pouvez accepter, au risque de vous placer hors-la-loi, refuser (même si vous auriez envie de venger votre oncle…) ou refuser dans un premier tempe et accepter plus tard en risquant que le patient oublie (Alzheimer oblige)…
● Vous êtes personnel de soin en hôpital. Un jour, vous allez à la rencontre d’un patient que vous ne connaissez pas car votre collègue a d’autres occupations (que je ne passerai pas en détail). A son réveil d’un coma, ce patient, qui ne vous connaît pas plus que vous ne le connaissez, vous demande de le débrancher (il s’agit donc d’une euthanasie passive) de son appareil respiratoire. Que faites-vous tout en sachant que si vous accepter, vous vous mettez hors-la-loi, si vous refusez, le patient souffrira encore plus. Atteint de fibrose pulmonaire, sa maladie peut très bien dégénérer et provoquer la mort ou stagner.
● Vous êtes la/le fille/fils d’un grand homme d’affaire, victime, il y a peu d’un accident de voiture. Dans un coma profond depuis plusieurs jours, vous veillez jour et nuit. La mort cérébrale n’est pas prononcée et tous ses organes fonctionnent normalement. Selon les médecins, il ne souffre pas, mais dans votre fort intérieur, vous êtes convaincus qu’il souffre. Il y a aussi de l’argent en jeu, puisqu’à la tête d’une grande société de distribution, vous seriez à projeté à la tête de son industrie. Ayant fait des études d’économie très poussées et étant sur la paille depuis quelques temps, vous n’attendez que cet événement pour vous précipiter à sa suite. Possédant une formation médicale, vous savez qu’une injection de bromure de pancuronium et qu’une dose de chlorure de potassium provoquera la mort de votre père. Justement, cette nuit, l’hôpital est désert et la pharmacie est ouverte…Votre morale agira-t-elle dans le sens de l’abrègement de la vie de votre père ou dans l’autre ?
● Vous êtes procureur de la République (procureur du roi chez nous), vous vous apprêtez à juger un médecin ayant donné la mort à un patient. Aucun document écrit concernant cette euthanasie ne fait état des volontés du patient. Selon les proches, le patient ne présentait aucun signe de désespoir ou de quelconque souffrance. Mais attention, les enfants du patient étaient brouillés avec le patient car celui-ci aurait fait passé l’héritage du côté du médecin le prenant en charge. Selon le médecin légiste, l’euthanasie aurait été active et donc illégale. Selon le médecin, le patient lui avait demandé de lui rendre ce dernier service. Mais attention, c’est lui qui hérite… Qui écoutez-vous dans cette histoire ?
● Cas similaire au précédent, sauf que vous êtes un proche de la famille de cet homme. Vous saviez ce proche mourant, mais pas souffrant. Peu de mois avant, celui-ci vous avait privé de votre héritage officieusement. Officiellement, vous n’êtes au courant de rien. Assignez-vous le médecin en justice ? Si oui, lors du procès qui pourrait vous faire recouvrer votre héritage, nierez-vous la connaissance du changement d’héritier pour vous accorder les faveurs du jury populaire ?
● Même situation, mais vous êtes le médecin. De même qu le proche, vous êtes officieusement au courant du changement d’héritier. Allez-vous le nier vous ? Lors du procès, comment vous défendriez-vous en accusant le proches de médisances et en les affublant d’avoir dans ce procès des intérêts financiers ?
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
divers, sous-classement
nous testons votre moralité.
2) non si il est dans le comas on ne peu pas se justifier d'abréger des souffrances qui n'existent pas. et en plus cette histoire d'héritage ne permet pas de prendre une décision totalement morale.
3) en tant que procureur du roi cette décision ne doit pas être facile. je pencherait personellement pour une peine de prison avec sursis et l'interdiction formelle pour le médecin de continuer a exercer sa profession.
4) dans tout les cas je ne mentirai pas pour m'atirer les faveurs du jury.
5)pareil ne surtout pas mentir.
d'une facon plus générale je pense que l'euthanaise doit venir en dernier recour, uniquement pour habréger une souffrance qui ne cessera jamais. en dehors de ca la vie est beaucoup trop importante pour la gaspiller comme ca.
J'en ai jamais vu un aussi original!
je te fais des gros bisous ....
ps: tjrs aussi motivé (meme sil date l'article) pour ecrire de long article j'adoooore ^^