Bienvenue à vous tous qui lirez ces quelques lignes. Bon, je suis en recherche d’articles intéressants [si pas intéressants, au moins intéressants pour vous] alors je vous proposerai [si le succès est au rendez-vous] une série de critiques cinématographiques sur les films qui m’ont le plus marqué (voir le premier article si vous voulez savoir lesquels). Et je commence par le dernier film que j’ai été voir au cinéma, le très bien nommé King kong !
Essayons donc de savoir ce qui se cache derrière et ce qu’il en est de ce film si extraordinaire qu’on le dit. Alors, d’abord, je vais tuer tout le suspens, j’ai, comme beaucoup d’entre vous, aimé ce film, adoré, même.
Décortiquons tout cela en détail donc :
L’histoire débute à New York. On y retrouve un Carl Denham, metteur en scène, en bien mauvaise posture financière. Lors d’une réunion, ses créanciers refusent de lui accorder un nouveau crédit pour son nouveau film et ce malgré le fait que Carl soit entré en possession d’une carte répertoriant une île jamais explorée, Skull Island (ce qui, en bon anglais, signifie, « l’île du crâne »). Carl Denham décide donc, malgré le refus de ses collaborateurs, de partir pur Skull Island. Le temps presse à présent pour lui, il doit, au plus tôt, retrouver une équipe prête à tourner et surtout, une actrice principale…
Pendant ce temps, une artiste de music-hall, Ann Darow se retrouve à la rue, suite à la fermeture de son cabaret. Le destin fera que les deux se rencontrent. Carl fait alors miroiter à la jeune fille la gloire. Selon lui, le film sera tourné à Hong Kong. La jeune fille, au terme de moult discussions, finit par accepter.
L’embarquement sur le bateau qui va bientôt les mener au cœur de l’enfer est maintenant imminent. Et la police se fait de plus en plus pressante, car Carl, avant de quitter le studio, avait volé les négatifs de son dernier film. Finalement, Carl décide de payer pour avancer le départ. Personne, à part lui et Jack Driscoll, le scénariste du film (et accessoirement, héros de celui-ci) ne sait qu’ils font route vers Skull Island jusqu’au jour où un matelot les surprend dans une discussion. Ceci provoquera une certaine confusion à bord du cargo, sans pour autant compromettre le voyage… Carl étant sou le coup d’un mandat d’arrêt, le capitaine décide d’arrêter sa marche vers Skull Island, mais il ignore qu’il a déjà franchi le point de non-retour… C’est ainsi que toute l’équipe débarque sur l’île.
Leur premier contact avec l’île est mauvais, ils y rencontrent des autochtones hostiles à leur présence, mais ce n’est rien comparé à ce qui les attend… Toujours est-il que, de retour au bateau après une journée riche en émotions, Ann se fait enlevé par les tribus locales, lesquelles décide de l’offrir en sacrifice à Kong. Et c’est ici le point de départ de leur aventure sur Skull Island, puisque Jack décide, accompagné d’une petite équipe, de partir à la recherc d’Ann.
Voilà pour l’histoire, parlons maintenant de tout le reste. Que les choses soient claires tout de suite, Peter Jackson’s King Kong est tout, sauf un navet.
Quoi que certains blasés puissent en penser, Peter Jackson’s King Kong est magnifiquement tourné et mis en scène. Outre quelques plans moins judicieux ci et là, le film s’en tire très bien sur le plan de la réalisation technique. Les plans caméra sont magnifiquement maîtrisés par le maître de séance, Peter Jacskon (le Seigneur des Anneaux).
Pour le jeu des acteurs, celui-ci est entièrement convainquant et même touchant. L’équipe de Peter Jackson s’est donnée à fond et ça suinte à travers l’écran. Le spectateur tire la quintessence du jeu d’acteur grâce à tous les autres ingrédients de ce film ici détaillés, mais la performance est plus qu’honorable.
L’histoire, même si elle démarre lentement, s’avère très correcte et plus que jamais, proche du film de 1933 (qui avait déjà, d’ailleurs, déjà fait l’objet des plusieurs remakes plus ou moins bien réalisés en 1938, 1962, 1965, 1967, 1968, 1976 et 1978 ). L’histoire est toujours mieux construite, toujours plus agréable. Une fois les histoires respectives des protagonistes mises en place, le film devient un véritable plaisir et le scénario, prenant de bout en bout, n’en finit pas de vous immerger. Portée par les sursauts héroïques de Jack, par les pérégrinations de l’équipe cinématographique, par les rocambolesques aventures de Kong, l’histoire se construit petit à petit devant nos yeux. Une histoire qui ramène sans cesse l’homme à lui-même, émouvant et à cogiter…
Sur la question des effets spéciaux, certains disent qu’il y en a trop et on ne peut que reconnaître une chose, oui, il y en a beaucoup. De là à dire qu’il y en a trop, le pas sera vite franchi par les éternels blasés. Mis à part leur fréquence, on ne leur reprochera quasiment rien. Ils sont tous bien pensés et dans la veine de ce que Peter Jackson peut offrir, c’est-à-dire, grandioses. On applaudira volontiers le travail effectué sur King Kong qui se meut de façon réaliste, qui réagit presque de façon humaine, et dont les expressions faciales sont ô combien bien retranscrites. Les combats titanesques entre Kong et certains dinosaures sont, eux aussi, appelés à entrer dans l’histoire du cinéma, comme Peter Jackson est appelé à entrer au Panthéon du même cinéma, d’ailleurs. Sous ce déluge d’effets spéciaux en tous genre, Peter Jackson’s King Kong n’en est que plus beau et on en ressort que moins intact. Nul doute que ce film vous en mettra plein les mirettes.
Les compositions musicales sont sans doute ce qui se fait de mieux. Grâce à des mélodies contrôlées, la musique se veut avant tout un modèle de puissance et de force brute, une musique qui, à elle seule, fait ressentir des frissons et dresser l’échine, alors si on y ajoute l’image…Pour la musique, il s’agit l plupart du temps, de musique de chambre très bien orchestrée et synchronisée sur l’action (tant est si bien qu’on puisse parler d’action, puisque quand il y a de la musique dans ce film, c’est que l’action est retombée et que l’instant est plus calme, moins intense). Sans être exceptionnels, les doublages de la VF remplissent leur fonction, mais on leur préférera quand même les voix originales de la VO (pour anglo-saxons, n’est-ce pas ?). Quant aux bruitages ils sont d’excellente facture (on note au passage, l’excellent cri de King Kong dont la puissance est parfaitement retranscrite.
En guise de conclusion, nous dirons ceci :
Il faut l’avoir vu pour le croire, mais Peter Jackson à réussit un formidable défi, celui de concilier tous les ingrédients qu’on est en droit d’attendre d’un film de la production actuelle tout en les poussant chacun, un par un, dans ses derniers retranchements. Possédant une histoire envoûtante et maîtrisée, des effets spéciaux à couper le souffle, une mise en scène magistrale, magnifiquement orchestrée par un des réalisateurs les plus habiles et talentueux qui soit et une musique d’une puissance incomparable, King Kong est le film de cette fin d’année. A voir et à revoir, c’est certain !
Photos donc :
Peter Jackson :
L’équipe du film en studio ajout/décor. De gauche à droite, Naomi Watts (Ann Darrow), Adrien Brody (Jack Driscoll), Peter Jackson (réalisateur/scénariste, metteru en scène) et Jacj Black (Carl Denham) :
Les acteurs de gauche à droite, Jack Black (Carl Denham), Naomi Watts (Ann Darrow), Adrien Brody (Jack Driscoll) et Kyle Chandler (Bruce Baxter, un des acteurs dans le film de Carl)
Peter Jackson en pleine explication de la mise en scène à Jack Black
Naomi Watts (Ann Darrow) et Adrien Brody (Jack Driscoll) lors de la scène de la capture de Kong devant le mur géant
King Kong, en personne
New York…New York (à noter, un New York des années 30 fidèlement imité pour l’occasion)
La scène du sacrifice de Naomi Watts (Ann Darrow)
Un gentille petite bête (cette image prépare une scène titanesque avec King Kong)
L’équipe du film débarque sur l’île, de gauche à droite, Colin Hanks (Preston, un des membres de l’équipe du tournage), John Sumner (Herb, caméraman de Carl), Adrien Brody (Jack Driscoll), des membres de l’équipage du bateu et Jack Black (Carl Denham) :
La mythique scène au sommet de l’empire state building :
King Kong et Naomi Watts (Ann Darrow) à New York :
La scène de la capture de King Kong. De dos, Thomas Kretschmann (le capitaine Englehorn, capitaine du bateau qui sauvera la mise de nombreuses fois aux héros) et Naomi Watts (Ann Darrow) :
A gauche, Evan Parke (Hayes, un personnage très important, membre de l’équipage du navire qui sauvera aussi un peut tout le monde) et à droite, Jamie Bell (Jimmy, le jeune et courageux matelot) :
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
cinéma.