Résumé épisodes précédents
Après avoir mis une rouste aux tueurs à ses trousses (Typhoid Mary et Le Tireur). Mentionnons tout de même la rouste au Tireur où Matt Murdock s'énerve en le rabaissant « J'ai pitié de toi... Je connais ton passé... », culte ce passage qui a le mérite de démolir la réputation du Tireur que Frank Miller avait forgé. Là où Bendis passe il y a du dégât.
Donc revenons à nos affaires, après avoir mis une rouste aux tueurs à sa poursuite. Daredevil va directement se castagner à l'investigateur de tout ça. Le Caïd himself... Ce dernier s'est démélé afin de récupérer son contrôle sur la Pègre. Ce qui a bien entendu attendu, que dire après que sa femme ait tué son fils et laissé son mari dans un hôpital à l'étranger. Elle est partie avec tout son argent, ce qui a le don d'énerver Wilson Fisk. Après quelques meurtres, le Caïd réuni les personnages de la Pègre et se proclame nouveau chef. Mais c'est sans compter l'intervention de Daredevil. Après un combat où le Diable de Hell's Kitchen s'en sort vainqueur, le justicier aveugle prend le corps du Caïd et l'emmène à Hell's Kitchen.
« Ecoutez moi bien ! Les règles ont changé à Hell's Kitchen. Voyez ce que j'ai fait du Caïd. De votre Caïd. A partir de maintenant, je ne protège plus ce quartier. Je le dirige. Les habitants de Hell's Kitchen sont mon peuple. C'est mon territoire, ici... »
La fin de l'album Hardcore avait pour don de faire saliver. Que va faire Murdock ?
Critique
Toujours par l'excellent duo Bendis/Maleev. Dans ce numéro, un an a passé depuis l'album précédent, le journaliste Ben Ulrich rencontre quelqu'un dans un bar et lui raconte ce qu'il s'est passé durant cette année. Daredevil, devenu depuis le caïd de la pègre, doit faire face aux yakuzas et à ses amis. Ses amis qui lui reproche de dépasser les limites qu'un super-héro doit respecter...
Encore une fois un album indispensable de la collection de notre cher diable rouge. Bendis et Maleev ne faiblisse pas et nous font tripper. Bendis a le don de nous pondre de belles phrases, exemple :
« Son père a tenu tête aux gangsters et déclaré... « Je ne faiblirais pas devant mon fils. »
« Tuez moi s'il le faut, Mais je ne laisserais pas mon fils voir son père faiblir une fois de plus. »
Donc, ils l'ont tué.
Et qu'a fait Matt ? Est-ce qu'il s'est caché dans un trou pour se saouler à mort ?
A-t-il demandé grâce ?
Est-ce qu'il s'est déchaîné contre ce monde qui lui prenait tout ?
Non.
Il s'est relevé. Il a réappris à lire. Il a réappris à marcher.
Et il a dit : Cette ville a besoin d'aide et je vais l'aider.
Cette ville qui n'arrêtait pas de lui faire des crasses, et en retour, il lui a donné que de l'amour... et de la force... et une voix.
Et je...
Je n'arrête pas de penser à cette Elektra et à cette Karen – les femmes que Matt a aimées et qui sont morte. »
Sur fond d'un magnifique dessin d'une page entière d'Alex Maleev, où on voit Matt enfant pleurer sur le cadavre de son père dans une ruelle sombre de Hell's Kitchen. Le sang dégoulinant de la bouche de l'ancien boxeur.
Note: 9/10
C'est du Bendis!




