la rescousse .
Sony cherche de nouvelles idées titrait hier un article du magazine en ligne Next Generation. En effet, le constructeur a annoncé le lancement de la onzième édition de Game Yaroze, une compétition destinée aux game designers amateurs et professionnels. Ces derniers ont jusqu'à la fin du mois de février pour envoyer leurs projets à la compagnie. Les meilleurs seront développés par Sony Japon, qui prêtera bureaux et équipe et prendra en charge tous les frais associés. Avec peut-être même à la clé une vraie sortie en magasins, récompense ultime pour les aspirants concepteurs.
Des idées fraîches, voilà exactement ce dont notre industrie en manque de souffle a besoin. Malheureusement, Game Yaroze n'est ouvert qu'aux résidents japonais. De l'autre côté de l'océan Pacifique, cependant, on cherche également. Mieux que cela : on expérimente. La division divertissement technologique de l'université de Carnegie Mellon (Pittsburgh, Pennsylvanie) dispose ainsi d'un module original. Nommé Experimental Gameplay Project (Projet de Gameplay Expérimental), le cursus exige de quatre étudiants qu'ils créent 52 jeux – et pas des démos technologiques, précise bien la fac – en un semestre. Soit un jeu par semaine et par personne. L'idée est de prouver que complexité n'est pas synonyme de fun et, surtout, de montrer aux candidats qu'un bon jeu repose avant tout sur un objectif et des mécanismes interactifs attirants.
L'une des meilleures idées qu'a eue l'université, cependant, est de mettre en ligne, chaque semaine, les travaux des étudiants. Simples joueurs et acteurs de l'industrie ont ainsi pu découvrir un laboratoire extraordinaire, des apprentis-sorciers risquant tous les échecs pour expérimenter avec de nouvelles formes de gameplay. Ce qui leur a valu, entre autres, des apparitions dans des salons professionnels tels que la Game Developers Conference et des articles dans la presse spécialisée. Mais le plus intéressant dans ce projet, c'est de constater qu'avec leurs mini-jeux (ils pèsent rarement plus qu'un fichier MP3 moyen), les étudiants ont touché à l'essence même de ce qui rend le médium si intéressant. Des découvertes qu'ils ont d'ailleurs consignées dans un long article paru hier dans le magazine Gamasutra.
L'impact émotionnel d'un jeu, par exemple, est souligné comme l'un des aspects les plus importants. Pour Kyle Gabler, membre de la première session de printemps 2005, ce sont la musique et les esquisses initiales [qui] créent un sentiment particulier, lequel dictera ensuite la plupart des décisions de gameplay. L'idée de 'Tower of Goo' m'est venue en écoutant l'introduction du 'Tango Apasionado' de Astor Piazzolla alors que je rentrais à pied chez moi, raconte-t-il. J'ai eu cette vision bruineuse d'une ville au coucher du soleil et de tous les habitants qui quittent leur maison, emportant chaises, tables et tout ce qui peut leur tomber sur la main pour construire une gigantesque tour sur la place centrale. Je ne sais exactement pourquoi mais ils voulaient grimper toujours plus haut et ils n'étaient pas très bon en ingénierie, alors c'était au joueur de les aider.
source : overgame
C' est quelque chose de bien pour les jeunes, comme ça Sony innovera PEUT-ETRE un peu ^^
Mici d' avoir lu et à la prochaine =p

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publié le 27/10/2005 à 21:29 par
g0r0n
Pas mal, a gauche es casimir ? sa fait trop bien rouge avec le noir.
Ca fait presque 10ans que la Yaroze existe, c'est loin d'etre nouveau, et c'est grace a ça que plein de developpeurs en herbe se sont fait connaitre... Mais c'est cool que Sony donne sa chance aux débutants...