Grand theft auto : san andreas
Genre : indéfinissable mélange (plutôt axé action)
Plates-formes : PS2, X-BOX et PC

Forme :
Graphismes : 14/20
Ce jeu ne mérite pas la palme d’or des graphismes les mieux réalisés à ce jour sur console 128 bits. Le jeu est un nid de bugs graphiques en tous genres (collisions, aliaising, clipping, bug d’affichage, bug de texture, ralentissements, etcetera). Malgré tous ces défauts, le travail des équipes de Rockstar est énorme. Ceux-ci ont modélisés non pas une, non pas deux villes, mais bien un état entier des Etats-Unis. Pour les 128 bits (et la Playstation 2 en particulier), c’est une véritable performance.
Bande son : 17.5/20
Cette bande-son est peut-être ce qui se fait de plus éclectique quand on parle de jeux vidéos. Lorsqu’on évoque GTA, on pense aux multiples radios qui se déclenchent lorsqu’on entre dans une voiture et qui balayent tous les genres de musiques : rock, reggae, pop, rap et j’en passe. Tous les goûts sont représentés. Et pour ceux qui comprennent la langue de Shakespeare, les commentateurs en feront rire plus d’un. Quand aux doublages, sans être exceptionnels, ils sont de bonne facture. On terminera par noter des bruitages corrects.
Conclusion de forme : 15.75/20
La bande-son mérite vraiment le détour. Si les graphismes n’égalent pas la qualité d’un Splinter Cell, cela s’explique par l’étendue de l’aire de jeu (démesurée).
Fond :
Jouabilité, gameplay : 19/20
Le gameplay le plus varié et le plus riche du jeu vidéo, jamais créé à ce jour. Que ce soit clair : si les critiques ont fustigées concernant les graphismes, le gameplay peut se targuer d’être, à cette heure le plus diversifié de la ludothèque. Entre les missions d’assassinat, les missions annexes (pompiers, ambulance, police, etcetera), les courses, les missions d’infiltration, les vols, les fusillades, les missions de renseignements et le tabassage d’une cible (j’en passe bien d’autres), il y a de quoi faire. Bon, sous cette apparence aguicheuse, ne se cahce bien sûr pas un titre exempt de défauts. On mentionnera donc l’IA qui ne sait pas toujours se montrer à son avantage et la difficulté parfois mal dosée. Mais ne boudons pas notre plaisir : GTA est un excellent titre sur le plan du gameplay.
Scénario : 16.5/20
Carl Johnson est un personnage à l’histoire complexe et torturée. Mais c’est aussi un personnage attachant malgré le contraste qu’il représente. En effet, cette vision de l’action (totalement dénuée de morale) dénote totalement avec les héros conventionnels. Carl Johnson (CJ pour les intimes) est un méchant garçon, un homme de la rue, une brute (rappelons-nous Kratos dans God of War qui est une véritable machine à tuer, Sam Fisher qui n’agit pas toujours de façon tendre, Andrex Sterling, dans l’horrifique Cold Winter ou même le Prince de Perse dans ses dernières aventures plus sanglantes que jamais, tous sont dans ce cas). Car Johnson est un homme plein de tourments et de paradoxes, c’est ce qui le rend attachant et ce qui rend le jeu si immersif (voire subversif) et plaisant à jouer.
Durée de vie : 18/20
Pour boucler le jeu, un strict minimum de 100 heures est à prévoir. Si on compte la récupération des territoires, les missions annexes, les courses et consorts, on va chercher dans les 250 heures ce qui est tout simplement phénoménal.
Plaisir de jeu : 16/20
On s’amuse la plupart du temps, mais reste certaines missions rébarbatives et repoussantes qu’il nous faudra recommencer plusieurs fois. Mais, heureusement, les bons moments et l’envie d’aller plus loin couplée à celle de se dépasser (car oui, GTA est un challenge) nous poussent à passer les missions les plus difficiles.
Ambiance : 16/20
L’ambiance du début des années 90 dans toute sa splendeur et sa décadence vue par Rockstar. Au programme : ambiance rap sur fond de guérilla urbaine. Cela sonne au mieux à nos oreilles de joueurs en manque d’adrénaline.
Conclusion de fond : 17.1/20
Les défauts sont peu nombreux sur le plan du fond. D’ailleurs ils s’effaceront vite à nos yeux pour laisser la place à l’émerveillement et à l’extase tant le gampeplay est riches, le scénario béton, la durée de vie énorme, le plaisir de jeu omniprésent, les sensations de jeu procurées généreuse et l’ambiance (sur)prenante.
Conclusion et note :
16.4/20. Ce jeu a défrayé la chronique, fait couler de l’encre, depuis sa sortie, l’eau a coulé sous les ponts, mais pas assez pour faire oublier le chef d’œuvre signé par les équipes de Rocktar. GTA est principalement desservi par sa réalisation graphique et ses multiples bugs qui l’ont, bien malencontreusement rendu impopulaire. Il n’en reste pas moins des qualités ici précitées qu’il ne faudrait surtout pas négliger. A acheter les yeux fermés, en marche arrière et à cloche-pied, voici un des must-buy des deux 128 bits ayant eu le plaisir de voir cette petite perle déferler sur leur logithèque.
Et voici les screens :
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test express.
Je suis complètement d'accord avec toi pour GTA sauf sur les Radios! Je préfère quand même celles de GTA 3, même si certaines ne m'ont pas déplues! Mais j'ai tout de même été obligé de mettre mes mp3s... Trop peu de morceaux vraiment accrocheurs ( en tout cas à mon gout! )
En tout cas bravo! Trés bon test! Ainsi que le précédent! Bien écrit, il semble objectif, et complet. Du grand art!