Gran turismo 4
Genre : simulation de conduite automobile
Plate-forme : PS2

Forme :
Graphismes :
16.5/20
Les graphismes sont, pour la plupart, magnifiques : décors vastes, profondeur de champ out bonnement époustouflante, voitures modélisées à la perfection, etcetera. Peu de défauts n’ont pas été évincés lors des multiples séances de débuggage de Polyphony digital. Seul un aliaising disgracieux vient entacher cette réalisation pourtant de haute volée.
Bande son :
14.5/20
C’est une bande-son médiocre et paradoxale : d’un côté des moteurs et des bruitages de bonne qualité (moteurs rendus fidèlement à la réalité et tous différents, collisions relativement réalistes, etcetera), de l’autre des musiques d’une platitude, d’une impersonnalité et d’une banalité affligeante : les musiques des menus, par exemple : ces musiques sontlassantes. Il s’agit de jazz sans âme. Même un amateur de jazz renierait cette partie de la bande-son.
Conclusion de forme :
15.5/20
Mention spéciale aux sublimes graphismes. La bande-son, quant à elle, ne restera pas dans les anales des jeux vidéos tant elle est commune.
Fond :
Jouabilité, gameplay :
15/20
Le gameplay est basique, mais il n’en reste pas moins riche. Entre les phases de rallye, les courses sur asphaltes et les épreuves sur glace, le joueur a de quoi faire sans s’en harasser. Malheureusement, les tares habituelles de Gran Turismo s’accrochent, comme si elles vivaient dans un monde persistant. Je parle essentiellement des dégâts (absents), de la gestion de l’IA (par moments désastreuses), et de celle des pénalités. Commençons par les dégâts : en effet, il y a beaucoup de voitures sur Gran Turismo 4 (environ 650), mais la gestion en temps réel des dégâts aurait pu contribuer à la richesse du gameplay. En effet, gérer une voiture dont la carrosserie est cassée après un choc violent avec une barrière, dont la direction ou l’électronique est brisée suite à une conduite trop agressive, etcetera, pourrait apporter des situations de jeux bien plus variées et donc de ne pas laisser le joueur s’e lasser de jouer. Deuxièmement, la gestion de l’IA qui laisse à désirer, en effet, si vous prenez un virage à la corde, l’IA se bornera à suivre les rails sur lesquels Kazunauri Yamauchi les a mis et ne verra donc pas l’intérêt de vous passer par l’intérieur au risque même de vous percuter. De même, l’inverse, vous êtes derrière l’IA et vous décidez de prendre l’intérieur. Si l’IA n’est pas calculée pour vous barrer la route, soyez sûr de passer. Troisièmement, les pénalités : s’il existe ne effet un mode de jeu dans lequel les joueurs trop agressifs devront réfréner leurs ardeurs (en effet, à la moindre touchette ou sortie de route trop prononcée, vous aurez une pénalité : 5 secondes à vitesse réduite, ce qui n’est pas très réaliste), certains joueurs pourront jouer des coudes et ce, impunément. Dommage pour un jeu qui se targue d’être une simulation automobile.
Scénario :
-/20
Absent.
Durée de vie :
17/20
Sur le plan de la durée de vie, le résultat est impeccable : des milliers de courses (constructeurs, championnats, épreuves de permis, courses d’endurance de parfois 24 heures, etcetera), histoire de faire les meilleurs chronos possibles. Des centaines de véhicules ensuite. Un mode arcade et un mode multi joueurs pour finir. Au bas mot, 200 heures pour en faire complètement le tour.
Plaisir de jeu :
15/20
Il est clair que les détracteurs à la franchise n’adhèreront toujours pas à la série. Quant aux aficionados, ils adoreront. Et les autres ? C’est difficile à dire : le joueur se lassera vite du principe trop récurrent des courses mais, à la condition de s’injecter dose par dose et de ne pas faire les courses de 24 heures en une fois, le jeu sera plaisant à tous les joueurs.
Ambiance :
-/20
Pas d’ambiance particulière à relever.
Conclusion de fond :
15.67/20
Les défauts sont récurrents dans la série Gran Turismo et c’est navrant que les équipes de Polyphony n’écoutent pas leurs fans (Dieu seul sait qu’ils sont nombreux). Cependant, Gran Turismo reste un très bon cru.
Conclusion et note :
15.6/20. C’est dans la sévérité qu’on forge les plus gros succès. Et aujourd’hui, même si la note peut s’avérer sévère et les critiques meurtrières, c’est pour faire avancer les choses. Sous ce déluges de critiques, s’est tapis dans l’ombre un trésor de qualités inéluctables (que j’ai du masquer pour mettre en évidence les défauts) qui valent, à elles seules, l’achat de ce quatrième volet des Gran Turismo.
Et les screens dont vous pouvez vous délecter
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
jeux vidéos, sous-classement
test express.