Formula one 05’
Genre : simulation de conduite
Plate-forme : PS2

Forme :
Graphismes :
15/20
On note un alaising impressionnant dénotant avec une animation pratiquement impeccable et des voitures modélisées avec soin. Les modèles graphiques des circuits sont convaincants mais pas transcendants : très bonne profondeur de champ malgré un manque flagrant de détails (tribunes manquantes par rapport aux circuits réels, par exemple). L’effet de particules est particulièrement bien rendu.
Bande son :
13.5/20
Malgré un des meilleurs titres de Muse sur la cinématique d’introduction, la bande son n’atteint plus jamais cette perfection musicale par la suite, que ce soient les pitoyables musiques des menus ou les commentaires sans vie (parfois lancés avec trop de retard, d’ailleurs) des deux techniciens de surface de garde pris au dépourvu parce qu’on leur à demander de commenter une course de formule 1 au lieu de nettoyer les couloirs des studios de Liverpool. Seuls les bruitages (réalistes mais sans inventivité particulière) et les voix venant du stand valent vraiment qu’on s’attarde à cette piteuse bande son.
Conclusion de forme :
14.3/20
En demi-teinte : d’un côté, des voitures somptueuses, un intro bluffante, des bruitages corrects et des voix venants des stands prenantes et de l’autre, une bande son affolante tant elle est indigente, des bugs d’affichage par centaine e des circuits aux imprécisions systématiques.
Fond :
Jouabilité, gameplay :
13/20
Le jeu est un hybride de simulation et d’arcade. Déroutante au début, cette jouabilité montre ses avantages par après : elle s’adapte à tous les joueurs : du débutant qui activera toutes les aides aux chevronnés de la simulation qui désactiveront tous les paramètres d’aide, la jouabilité flexible est un excellent compromis. Petite devinette : je veux contenter tout le monde, les pros du pad comme les béotiens du genre, mais malheureusement, à être assis entre deux chaises, je montre vite mes limites. Je suis, je suis… Je suis la douce jouabilité métissé de Formula one 05’. En effet, à trop vouloir se diversifier, la jouabilité en est finie par devenir contradictoire : d’un côté, je peux avoir une aide au freinage et partir en vrille parce que je ne sais pas tenir un volant. Cependant, le système s’avère plus qu’intéressant pour qui ne veut ou ne sait pas se soucier de réglages complexes, la plupart sont d’ailleurs réservés aux aficionados de la simulation : répartition des freins, du temps d’embrayage, réglages de la boîte, le jeu intègre même une stratégie de course pré définissable : on choisit par exemple la quantité d’essence à mettre dans le réservoir (qui est fonction du poids de la voiture, du nombre de tours, etcetera) et, ensuite, lorsque l’on s’arrête au stand, un mini jeu se déclenche : il faut appuyer sur le bon bouton au bon moment. Une bonne idée qui diversifie le gamplay.
Scénario :
-/20
On démarre petit pilote avec beaucoup d’ambitions et peu de moyens et on arrive grand pilote, c’est en substance le contenu du mode carrière.
Durée de vie :
16/20
Aucun problème à ce niveau-là : le mode carrière prend du temps et demande au joueur un réel investissement. On peut aussi signaler la présence de modes de jeu plus anecdotiques : un mode permettant l’entrée quasiment immédiate dans une course au choix, un mode permettant de faire courir au joueur un championnat complet dans l’écurie de son choix, un mode permettant de faire des courses précédées de séances d’essais, c’est donc du tout bon.
Plaisir de jeu :
14.5/20
Le jeu est très divertissant mais le système hybride de conduite nuit légèrement au plaisir de jeu immédiat. Cependant, une fois les options domptées et les bolides maîtrisés, on s’amuse bien.
Ambiance :
-/20
Pas d’ambiance particulière à relever.
Conclusion de fond :
14.5/20
Un jeu hybride qui plaira à tous, mais pas à ceux qui n’aimeront pas le gameplay hybride d’un jeu qui se cherche. Le jeu est cependant passionnant.
Conclusion et note :
14.4/20. Itinéraire d’une équipe gâtée, voilà comment on nommerait le film racontant le développement de ce jeu. Trop de moyens et de brassage médiatique ont fait perdre la tête aux développeurs qui signent ici un jeu par moment réalisé avec brio et lamentable à d’autre. C’est donc un jeu hybride, à l’image d’un gameplay qui ne l’est pas moins, un jeu en demi-teinte. Malgré les déficiences dont ce jeu fait preuve à certains moments, on prend, et ce très étonnement, en dépit d’une réalisation plutôt faiblarde pour une production de chez Sony, du plaisir.
Et voilà les screens
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
jeux vidéos, sous-classement
test express.