J'ai publié ce test en urgences, donc, les autres attendront...
God of war
Genre : action/plate-forme
Plate-forme: PS2

Forme :
Graphismes :
18/20
Sur le plan graphique, c’est véritablement transcendent. Profondeur de champ tout bonnement énorme avec des arrières plans dont le fourmillement de détails fait frémir, les animations sont irréprochables, le graphisme des autres personnages est extraordinaire, les cinématiques sont ébouriffantes, le jeu est un véritable anti-bugs (excepté quelques rares ralentissements ne portant pas à conséquence), etcetera. En bref, la finesse graphique (s’exprimant notamment par un foisonnement de détails) générale du titre est totalement époustouflante.
Bande son :
17.5/20
Les meilleures compositions musicales jamais vues dans un jeu d’action. Des bruitages parfaits et une musique qu’on pourrait qualifier de distinguée. Cette musique s’adapte à merveille à ce type de jeu et à cette ambiance si particulière qu’est la Grèce mythologique antique. La musique sait se faire discrète jusqu'à se muer dans le silence et nous laisser nous délecter du graphisme remarquable et de l’ambiance phénoménale, mais cette musique sait aussi s’emballer et nous montrer toute sa splendeur tel un voile ténébreux qu’on appliquerait sur l’action pour masquer son inouïe violence.
Conclusion de forme :
17.8/20
Ca, c’est de la solide réalisation. Graphisme et bande son irrépréhensibles. De l’excellent travail messieurs. Félicitations.
Fond :
Jouabilité, gameplay :
18/20
C’est un gameplay auquel on est accoutumé (au niveau des touches) : deux touches d’attaque, une touche de défense, une touche d’esquive, une touche de saut, des touches de magie et une touche pour la déclencher. Mais des idées inexploitées dans d’autres jeux trouvent ici toute leur signification, j’en ai pour preuve des actions contextuelles qui déclenchent un mini jeu dans lequel il faut appuyer en rythme sur les boutons, ou marteler un bouton. Le petit côté gestion du personnage, de ses pouvoirs et de ses armes fonctionne à merveille et s’intègre à la perfection au jeu. Les situations de jeu s’avèrent variées et le gameplay en ressort donc endurci. La palette de coups effectués par Kratos, le héros principal, est également démesurée, à l’image de tout le jeu, d’ailleurs.
Scénario :
17.5/20
Kratos est un Spartiate de l’armée. «Comme il le dit, « les dieux l’ont abandonné », il est prêt à commettre l’irréparable. C’est ainsi que commence le scénario, mais la partie jouable, elle, débute trois semaines avant le suicide de Kratos. Nous remonterons donc le temps et découvrirons un passé tourmenté, émaillé de massacres qu’il a perpétré et dont il voudrait se laver. Pour ce faire, il sert les dieux depuis bientôt quatre ans. Après ces dures années de labeur, il voudrait en finir. Mais c’est sans conter sur les dieux qui lui confient un dernier travail : il doit vaincre Arès, dieu avec qui tous les autres dieux se sont brouillés. Mais pour qu’un mortel puisse vaincre un dieu, il lui faut trouver la boîte de Pandore. C’est donc le scénario. Par la suite, il s’étoffe et en devient vite complexe. C’est un très bon point donc, surtout que le joueur s’identifiera à Kratos (aussi étonnant et paradoxal que cela puisse paraître étant donné que Kratos est l’anti-héros typique) et se prendra à vivre cette quête désespérée avec passion et intérêt. Ceci rend le jeu encore plus captivant.
Durée de vie :
13.5/20
C’est le talon d’Achille du jeu si on peut parler ainsi. Le jeu n’est pas bien costaud : il faut compter huit à dix heures en mode normal. Mais, pour les plus téméraires d’entre nous, se dresse le mode difficile, et, encore plus tenace et résistant, le mode God. S’ils sont peu à avoir marché sur la lune, ils ne seront pas beaucoup plus à parachever ce mode de jeu. Dix défis que lancent les dieux sont ensuite à portée de pad et ceux-ci sont, c’est le moins que l’on puisse dire, coriaces. Une poignée de bonus (approximativement autant qu’en contient un DVD), sont ensuite visionnables.
Plaisir de jeu :
17.5/20
Le plaisir est là et il ne nous lâchera pas de si tôt. On veut voir la fin (ou plus exactement le début de l’histoire) et, pendant la dizaine d’heures de jeu, on prend réellement du plaisir.
Ambiance :
18/20
Ambiance fabuleuse. Il s’agit de l’ambiance de la mythologie grecque. Retranscrite fidèlement, elle est ce qui se fait de mieux en matière de ressenti de sensations de jeu et présente un potentiel immersif de haute volée.
Conclusion de fond :
16.9/20
Que les autres studios de développement en prennent de la graine. Non contents d’ébouriffer l’acheteur, les développeurs envoient une véritable claque divines aux autres studios concurrents. Seule l’histoire aurait mérité d’être un rien plus longue (mais c’est parce qu’on s’est amusé qu’on l’a trouvé trop court, sans doute)
Conclusion et note :
17.3/20.
C’est un jeu qui sublime la Playstation 2. Il tutoie le magnifique et ils sont peu à pouvoir en faire autant. Nous avons ici entre les mains un jeu substantiel, une perle graphique, sonore, jouable et… trop courte. C’est un jeu prenant et surprenant. La fin justifie les moyens et quels moyens pour quelle fin, pourquoi a-t-il fallu attendre quatre ans pour tenir cette merveille de technologie entre les mains ? Mais trêve de superlatifs inexpressifs : ce jeu est LE jeu d’action de la PS2. On attend nerveusement une suite (et avant quatre ans, s’il vous plaît) qu’on espère déjà plus longue. Pour terminer, signalons qu’Universal vient d’acheter les droits de retranscription cinématographique du jeu. Il faut s’attendre à voir débarquer le jeu en adaptation filmographique dans nos salles obscures et ce, incessamment sous peu.
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
jeux vidéos, sous-classement
test express.