Def Jam : fight for New York
Genre : combat
Plate-formes : PS2, GC, X-BOX et PSP (à venir le 27 novembre 05)

Forme :
Graphismes :
17/20
Le graphisme est admirable. Les personnages sont modélisés de façon réaliste (ce qui est assez rare que pour être souligné). Les animations des différents personnages sont impeccables. On note des environnements riches et variés et même destructibles (même si, dans un souci de réalisme évident, elles ne se présentent pas sur plusieurs niveaux).
Bande son :
16.5/20
Pour qui aime le hip-hop et le rap, c’est le septième cile, ça, c’est sûr. Les autres n’apprécieront pas. Les doublages sont en anglais et assurent un minimum d’ambiance, même si certains ne sont pas assez probants.
Conclusion de forme :
16.8/20
Fort joli à regarder, à écouter pour qui aime le rap et les rappeurs de ce label, Def jam peut surprendre par le réalisme de ses graphismes et la qualité de ces compositions.
Fond :
Jouabilité, gameplay :
17/20
Plus technique qu’il n’y paraît, le jeu de baston tout droit sorti des studios EA est une pure merveille. Ce jeu a été calibré comme un orfèvre taille un diamant : au millimètre près. L’idée de vie régénérant en cours de combat si le joueur n’est pas touché ajoute une petite touche stratégique qui n’est pas pour nous déplaire. De plus, les cinq styles de combat (à combiner jusqu’à trois), les septante-quatre combattants et les combattants créés par le joueur seront autant d’occasion de varier un gameplay des plus efficaces pour un jeu de combat.
Scénario :
13.5/20
Le scénario, prévisible au possible réserve une petite surprise (prévisible aussi bien sûr) qui relancera l’intérêt général du jeu, qui, au bout de quelques parties, peine à se montrer et à donner au joueur l’impression que chaque combat est un nouveau combat.
Durée de vie :
16.5/20
En solo, le tour des modes de jeu disponibles est vite fait (le scénario prend environ sept heures), mais ce jeu est un rêve pour qui possède un multitap et les amis qui vont avec. Des parties endiablées s’engageront donc. La possibilité de créer un joueur et de le faire évoluer rallonge aussi la durée de vie.
Plaisir de jeu :
16.5/20
Chaque partie est unique (en multi joueurs en tous cas) : les combos et prises sortent facilement. Avec le système de régénération vitale, les parties peuvent vite durer plus de cinq minutes.
Ambiance :
17/20
L’underground du territoire new yorkais : la violence des combats est inouïe et l’ambiance est retranscrite avec un réalisme à faire frémir.
Conclusion de fond :
16.1/20
Du tout, tout bon : gameplay en or, durée de vie multi joueurs tout bonnement énorme, plaisir de jeu instantané et endurant, ambiance violente. Seul le scénario est exempté de ces éloges car trop peu original pour être accrocheur.
Conclusion et note :
16.4/20.
S’il existe des jeux violents, celui-ci est un exemple du genre. C’est un jeu de baston, oui, mais qu’il est essentiel de différencier des Tekken et autre Soul Calibur : ici, c’est la véracité impressionnante qui rend le jeu extrêmement agressif et subversif. Car ce n’est pas dans les litres d’hémoglobine déversés que l’on trouve la bestialité des oppositions mais bien dans l’étonnant réalisme des combats et dans cette ambiance malsaine et ô combien perfide qui pousse le joueur à avoir besoin de cogner pour survivre et à aimer ça. Les affrontements sont un enchantements de chaque instant et, on a l’impression que la PS2 va nous exploser à la figure tant la réalisation la pousse dans ses derniers retranchements. Un seul mot : sublime.
Et voilà les screens, pour ceux que ça intéresse
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
jeux vidéos, sous-classement
test express.