Ace combat (4) : squadron leader
Genre : conduite d’avions de combat (arcade)
plate-forme : PS2

Forme :
Graphismes :
15/20
Affichant de bien beaux graphismes, Ace combat quatrième du nom peut se targuer d’avoir une excellente profondeur de champ. On déplore un clipping assez présent et un aliasing qui n’a pas dit son dernier mot. Certaines textures terrestres auraient également pu bénéficier d’un meilleur rendu graphique (notamment sur les reliefs). De magnifiques cinématiques en images de synthèse qui retourneront la rétine à plus d’un joueur viendront aussi se greffer aux missions du mode histoire. Certains environnements sont de toute beauté (par exemple : une mission sur un couché de soleil exalte la rétine tant elle baigne dans des reflets de lumière du plus bel effet tel un linceul ensevelissant la violence des escarmouches dans lesquelles le joueur est embarqué). Des effets inhérents au climat sont aussi notables.
Bande son :
15/20
Le jeu n’étant pas francisé, il faut se contenter d’un doublage anglo-saxon ma foi fort bien orchestré. Les bruitages sont contestables : ils sont très fantaisistes (arcade oblige), mais possèdent leur mordant au joueur peu regardant sur le réalisme des bruitages. La bande-son est moyenne mais sans fioriture.
Conclusion de forme :
15/20
Bénéficiant d’une solide réalisation, Ace combat est une valeur sûre qui pousse la PS2 dans ses derniers retranchements. Il est malheureusement dommageable que certaines textures n’aient pas eu la réalisation qu’elles auraient méritée, surtout quand on voit le travail fournit par certaines équipes de chez Namco. Immersif au possible, le quatrième opus de la série des Ace combat reste un grand cru pour les amateurs du genre.
Fond :
Jouabilité, gameplay :
16.5/20
De l’arcade pure : jusqu’à 85 missiles embarqués, 5 missiles peuvent toucher l’avion de plein
fouet, etcetera. C’est cette donne qui rebutera les joueurs PC réputés pour leur minutie quand il s’agit de simulation aérienne. Mais les autres aimeront sans aucun doute. La prise en main de tous les zincs du jeu ne pose également aucun problème : on se surprendra vite à faire les cabrioles les plus osées et ce, sans difficulté. Plaisir immédiat donc. On peut aussi souligner que des ordres peuvent être donnés à ses partenaires (dans les missions où ceux-ci sont présents, bien sûr) grâce à la croix directionnelle, mais cette option n’a pas bénéficié du soin qu’elle aurait mérité. De fait, les équipiers ne sont pas des plus réactifs. Cette option aurait gagné en profondeur si le jeu avait bénéficié d’un temps de développement plus conséquent. Mais rien de grave outre mesure : on joue un peu les fines bouches sur ce coup-ci.
Scénario :
16/20
Pas avare en rebondissement, le scénario constitue un des points forts du titre : il est vrai qu’il est prévisible mais ô combien immersif. Un rebondissement vers la fin du jeu entraîne le joueur dans une certaine euphorie proche du fameux nirvana vidéo ludique. Dommage que ce rebondissement arrive si tard. Néanmoins, les personnages (par ailleurs magistralement mis en scène) possèdent cette épaisseur humaine si rare dans les jeux vidéos. Une expérience donc.
Durée de vie :
14/20
Des techniques d’allongement artificiel sont ici utilisées pour le mode arcade du moins. Pour finir celui-ci, le jeu utilise une technique bien connue (et utilisée dans beaucoup de beat’em all) : l’aller-retour. Rien de plus frustrant. Le mode histoire peut quant à lui se targuer d’avoir les armes pour tenir un joueur durant environ huit heures devant son écran. Sans compter les zincs et les divers bonus à débloquer (telles les magnifiques cinématiques).
Plaisir de jeu :
16/20
Le jeu peut paraître lassant et redondant sur la longueur surtout qu’aucun mode multi joueurs n’a été implémenté. En effet, les objectifs de mission sont répétitifs (protection, ou attaque). Néanmoins, le plaisir est là et c’est un jeu que le joueur s’ennuyant durant les longues soirées hivernales ou bien les longues après-midi dominicales ressortira de son placard. Il est à noter que le scénario n’est pas très intéressant à recommencer car les surprises qu’il réserve n’en sont plus.
Ambiance :
14.5/20
Le jeu baigne dans une ambiance relativement impersonnelle. Cependant, l’humanité des personnages règle ce problème d’anonymat prononcé dans l’histoire en tous cas.
Conclusion de fond :
15.3/20
Prise en main instinctive qui surprend à tout instant par sa richesse, plaisir de jeu instantané, scénario profond et opulent, durée de vie respectable, en bref, un bon soft. Seule l’ambiance ne suit pas. Dommage.
Conclusion et note :
15.15/20. Soufrant de lacunes qu’il faudrait être aveugle pour ne pas souligner, Ace combat est un bon petit jeu qu’on ressortira avec plaisir pour montrer à ses amis qu’on sait effectuer un immelin. Jouissif.
Et quelques screens pour finir
[EDIT] : article ajouté au sommaire à la rubrique
jeux vidéos, sous-classement
test express.