1990 - 1995
La meilleure console de tous les temps.
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Face à l'annonce de la création d'une console 16 bits par Sega, Nintendo entra également en offensive pour offrir une succession à la Famicom/NES. Le projet était élaboré de manière rapide mais efficace. Un processeur peu puissant et peu cher mais optimisé au maximum, aidé par une carte vidéo solide (créée par NEC) et une carte son magnifique (créée par Sony).
Le Super Famicom est sorti au Japon en novembre 1990 avec comme jeu de lancement le nouveau bébé de Shigeru Miyamoto, Super Mario World. Succès immédiat. Les joueurs ont été séduits par les jeux de lancement. Ce n'est qu'en novembre 1991 que le Super NES est sortie aux Etats Unis, puis en juin 1992 que le Super Nintendo a vu le jour en Europe. C'est à cette date que le géant Nintendo est revenu.
La console proposait un gros avantage, par rapport à la MegaDrive, c'était les cartouches. En effet, elles étaient plus grosses et pouvaient contenir plus de données. Au début, c'était du 100 Ko pour la Mega Drive contre 300 pour la Super Nintendo, puis bien vite 300ko pour la Mega Drive, 1Mo pour la Super Nintendo. Le record pour chaque console est, je crois, de 3 Mo sur Mega Drive contre 5.5 Mo sur Super Nintendo. Bref, une grande capacité ajoutée à des graphismes ahurissants et un son époustouflant, le Super Nintendo avait toutes les cartes en main.
C'est aussi avec l'arrivée des technologies 3D directement implantées dans les cartouches (exemple, le SFX dans StarFox/StarWing) qui a permis au Super Nintendo de prendre de l'avance par rapport à sa concurrente. En effet, avec des jeux comme Super Mario Kart, Sega était laissé loin derrière avec ses niveaux bonus de Sonic en 3D...
1993, c'est la chute d'un petit développeur européen. Rareware. La firme de Double Dragon ou Battletoads sombre dans la banqueroute, et c'est Nintendo qui rachète la plus grande partie des capitaux. Les frères Chris et Tim Stamper s'allient donc au géant japonais et bossent sur un programme 64 bits élaboré en secret chez Nintendo pour sortir un jeu de toute beauté : Killer Instinct, qui sera au passage adapté sur GameBoy, profitant de la nouvelle technologie instaurée : le Super GameBoy, cartouche-émulateur qu'on branche sur Super Nintendo.
Cette même année 1993, Nintendo romp son contrat avec Bandai pour la distribution de ses jeux et consoles en Europe. Je ne connais pas tous les détails de la rupture du contrat, je ne sais pas pourquoi ça s'est fait, mais toujours est-il que d'un mois à l'autre, les jeux n'était plus édités par Bandai mais par Nintendo, en Europe. Nintendo France est créée, regroupant 50 fans de Nintendo qui prennent en main la hotline, le site inter... heu... minitel (lol) et plus tard la distribution. Il y avait également Nintendo UK et Nintendo Germany. C'est de là que naît le phénomène de traduction de jeux, et quelques temps plus tard sort le tout premier jeu traduit intégralement par Nintendo France (Véronique Chantel) : le nouveau bébé de Miyamoto, Zelda : A link to the Past (Zelda 3). Le jeu étant déjà excellent en lui-même, les traductions n'ont fait qu'empirer les choses

) (Ceux qui se demandent ce que vient foutre Nintendo France dans l'affaire, ben sachez juste qu'ils ont participé à l'échec de la N64 en Europe, mais ça, ça sera dans la partie suivante ^^)
En 1994, Miyamoto refile sa licence Donkey Kong à Rareware qui sortit le plus beau jeu de l'histoire des jeux vidéo : Donkey Kong Country. Succès immédiat ! Et pendant ce temps là, le contrat d'exclusivité avec Square soft fait vendre la console et la saga Final Fantasy comme des petits pains. Nintendo roule sur l'or.
Au Japon sort alors un nouveau système, le Broadcast Satellite. C'est en fait un petit appareil qu'on branche sous la console et qui est relié à une parabole. Vous allumez votre Super Nintendo, vous vous connectez à une chaîne nommée St Giga, vous téléchargez des jeux que vous sauvez sur carte mémoire, et vous les foutez dans un adaptateur spécial du même genre que le Super Gameboy et vous jouez

) .... Bide total. Certains joueurs japonais auront quand même eu le plaisir de jouer à des jeux tels que The Legend of Zelda BS, F-Zero 2, Firem Emblem BS et d'autres jeux moins mémorables.
Sega, voyant le mal arriver se décide à sortir une nouvelle technologie récemment apparue sur le marché, née d'un accord entre les deux plus grands concurrents du domaine hi fi, Sony et Philips : Le CD-Rom. C'est ainsi que le Mega CD fait son apparition. C'est une console qui se branche sous le MegaDrive et qui permet de jouer à des jeux 32 bits. Nintendo se lance alors avec Philips dans un projet de CD Rom qui n'avance pas tellement. Du coup, Nintendo rajoute Sony dans l'équipe, mais Sony et Philips ne pouvant plus se voir, Philips quitte le projet. C'est Sony qui récupère le travail qu'il avait commencé sur la console de Nintendo. Cette console a d'abord eu le nom de CD-Rom Nintendo, mais finalement, Nintendo et Sony se sont orientés vers une console 32 bits à part entière, qui se nommerait PlayStation, Malheureusement, un événement vint perturber toute la donne : Sega annonça qu'il travaillait déjà sur une nouvelle console de salon et qu'elle sortirait prochainement. Nintendo présenti un grand retard et décida de ne pas opter pour le support CD, mais de rester sur les bonnes vieilles cartouches afin de se concentrer sur le reste du hardware. Cette nouvelle ne convint pas vraiment à Sony qui claqua la porte de Nintendo.
Cependant, parti dans son élan, Sony dévoila au grand public qu'il allait continuer seul dans son coin, et que la console n'aurait pas besoin de Super Nintendo pour tourner, qu'elle lirait des CD et qu'elle porterait le nom original de PlayStation (nom donné par un employé de Nintendo, je le rappelle). Nintendo a alors sorti, au Japon, une deuxième édition de Super Nintendo pour se consoler...
A l'époque de la Super Nintendo, tout s'est succédé très vite ! A un tel point que je ne suis pas tout à fait sûr de mon ordre chronologie ! Mais il y a un point important qu'il ne faut surtout pas oublier. Un point encore plus noir que le noir, mais très important quand même. En effet, je n'ai pas encore parlé de ce cher Gunpei Yokoi. En effet, le papa de Samus Aran et du GameBoy bossait sur un tout nouveau projet de console presque portable (^^). Vous savez de quoi je parle ? Non ? C'est normal, ce n'est jamais sort du Japon, ce truc. C'est le Virtual Boy, la console cachée de Nintendo, en quelques sortes. Pourquoi cachée ? Parce que c'est la seule à avoir fait un putain de gros bide. Et pour cause ! L'appareil était original dans le sens où on le plaquait devant sa tête et qu'on pouvait jouer à des jeux en 3D avec une vision binoculaire, mais le gros problème, c'est qu'il n'y avait que deux couleurs : le rouge pétant et le noir. Les personnages étaient juste un petit dessin plaqué sur l'écran, et rien de plus. Et pour couronner le tout, la manette était d'un inconfortable incroyable. Bref, le système n'a pas marché, et ça a un peu motivé Gunpei Yokoi à faire ses valises et partir de chez Nintendo...... L'épisode noir..........
Alors que Rareware était en train de s'éclater comme un petit fou avec les logiciels 64 bits de Nintendo, ce dernier conclut un pacte avec le plus grand studio d'images 3D du moment aux États Unis, Silicon Graphics (Terminator 2) pour se lancer dans un nouveau projet bien plus ambitieux que tout ce qui avait été créé auparavant, le projet Ultra 64, ou encore Reality 64. La Reality 64 ne se dévoila pas, Nintendo resta secret.
La Saturn de Sega sortit enfin et fut largement appréciée, mais la PlayStation de Ninten... heu... de Sony (pardon pour l'erreur !) qui est sortie un peu plus tard, mais dans la même année 1995 l'a écrasé complètement, provoquant sa mort presque immédiate. A vrai dire, la Saturn aura à peine le temps d'apparaître sur le marché Européen avant de se faire abandonner à son triste sort. Sony dominait alors le marché avec la console de Nintendo, la PlayStation (vous comprenez, maintenant, pourquoi j'aime pas Sony ?).
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La playstation n'a jamais été a Nintendo vu que c'est Sony qui la developpé pour s'adapter a la Super...
Et si tu n'aimes pas Sony, toute la faute est sur Nintendo, si ils avaient accepter le contrat avec Sony ils n'auraient jamais été concurrents (c mieux comme c maintenant tu me diras
"Sony dominait alors le marché avec la console de Nintendo, la PlayStation "
Mais tu es fou toi mdr!
La play n'a jamais été a Nintendo! Et c'est bien Sony qui a pris le projet en charge du debut, sauf qu'un lieu de l'adapter a la Super, comme le mega-CD de Sega, ils en ont fait une vraie console.