J'entame ma propagande dès le premier billet. Vous découvrirez bien vite que sous mes allures de geek modèle, je ne me suis en fait inscrit ici que dans un seul et unique but: convertir le plus grand monde à rejoindre la secte Doctor Who. Le Docteur, ce personnage qui traverse nos écrans télévisés depuis presque cinquante ans maintenant, et qui pourtant est encore assez méconnu en France. Elevé au rang d'icône au Royaume-Uni, le Docteur propose un concept aux possibilités infinies: voyager à travers le temps et l'espace, sous les traits d'un personnage immortel. En effet, à chaque "mort" du héros, celui-ci possède la capacité de se régénérer, changeant ainsi de physique (et donc d'acteur), et perdant aux passage ses gouts, sentiments, etc, tandis que sa mémoire reste intacte. Nous en sommes actuellement à la onzième itération du personnage, la sixième saison vient de s'achever. A noter qu'il existe déjà plus d'une vingtaine d'anciennes saisons, les Doctor Who Classics. Mais là n'est pas le sujet, j'aimerais ici m'attarder sur la soundtrack de cette série anglaise, composée par Murray Gold.
Pourquoi j'en parle ici ? Tout simplement parce que l'OST de Doctor Who pourrait très bien être l'OST d'un jeu, j'espère que ceux à qui plairont les extraits suivants trouveront un jour le temps de s'intéresser à la série avant de, pourquoi pas, en devenir fan. Je retrouve dans cette soundtrack des relents de RPG, avec les classiques thèmes propres à chaque personnage, ennemi, lieu ou même "cinématique". Avant de continuer, pourquoi ne pas écouter le superbe thème du Docteur lui-même, "I Am the Doctor" ?
L'OST de la saison 5, que je mets en avant ici, se compose de deux CDs bourrés à craquer. On retrouve deux tonalités dans ces compositions. La musique est à la fois guerrière et enfantine. L'enfance, les rêves d'enfants et la jeunesse volée sont des thèmes très présents dans les deux dernières saisons. Pour accentuer cet aspect, le compositeur utilise beaucoup de choeurs, surtout dans le thème du compagnon principal du Docteur: Amy Pond. La piste "Amy's Theme" justement transpose merveilleusement cet aspect, grâce à une voix mélancolique et qui justement évoque l'enfance et tous les rêves que l'on peut faire à cet âge.
"Amy in the Tardis" est une déclinaison remarquable:
Pour ce qui est de l'aspect guerrier, la musique vient renforcer la suprématie du Docteur, ce personnage qui a toujours plusieurs tours d'avance sur ses ennemis et compagnons. Ce point sera d'ailleurs extrêmement mis en avant au cours de la saison 6, le Docteur devenant une puissance terrifiante aux yeux de l'univers. Pourtant, même dans les pistes les plus épiques, il reste un côté triste et mélancolique, accentué à l'aide de cordes efficaces. Ceci pour rappeler que, malgré sa force, le Docteur est un personnage profondément seul. La piste suivante, "Words Win War", illustre à l'écran une scène où (léger spoil) le Docteur effraie plusieurs milliers d'extraterrestres, seulement à l'aide de son nom.
En espérant vous avoir mis l'eau à la bouche avec ces petits morceaux, et peut-être que ceux qui ne connaissent pas pourront trouver une heure pour regarder le premier épisode de la Saison 5, celui-ci étant le départ d'une nouvelle saga.
Je fais un drôle de blocage sur Doctor Who, je me suis braqué alors que je n'ai pas vu 1 seul épisode, pourquoi ?... en fait, j'adore les boutiques forbidden planet aux UK, pleins de figurines démentes, et d'innombrables action figurines Doctor Who immondes... voila quand je vois quelque chose sur cette série je repense à ces figurines dégueulasses traumatisantes.
En effet, je ne peux pas lutter contre l'immondice des figurines. Mais si tu as un instant, essaye de zieuter le premier épisode de la saison 5. Le scénario, les persos et le rythme sont excellents. A noter que l'épisode de Noël est déjà disponible sur le site de France 4, ça peut être sympa de découvrir la série avec cet épisode là
Chronologiquement oui, mais depuis la saison 5, la série est rentrée dans un nouveau cycle, avec ses propres héros / ennemis / thèmes. Un scénariste s'est occupé des quatre premières saisons, mais c'est Steven Moffat qui gère la série maintenant. Les saisons 5, 6 et 7 constituent une seule grande histoire.
De plus, pour qui appréciera le Docteur actuel, rien ne l'empêche ensuite de regarder les premières saisons. Enfin, les premiers épisodes sont assez difficiles d'accès, dans le sens où les effets spéciaux ne suivent pas vraiment, et que le budget était moins conséquent. Pourtant, j'adore vraiment les premières saisons, mais je pense que découvrir le cycle actuel est assez agréable. De plus, le scénariste se débrouille pour que le nouveau spectateur ne se sente jamais perdu.
Le premier épisode de la saison 5, The Eleventh Hour, débute juste au moment où le dixième Docteur se change en onzième.
De plus, pour qui appréciera le Docteur actuel, rien ne l'empêche ensuite de regarder les premières saisons. Enfin, les premiers épisodes sont assez difficiles d'accès, dans le sens où les effets spéciaux ne suivent pas vraiment, et que le budget était moins conséquent. Pourtant, j'adore vraiment les premières saisons, mais je pense que découvrir le cycle actuel est assez agréable. De plus, le scénariste se débrouille pour que le nouveau spectateur ne se sente jamais perdu.
Le premier épisode de la saison 5, The Eleventh Hour, débute juste au moment où le dixième Docteur se change en onzième.