Je pensais inclure Spinoza au début de la partie consacrée aux bibliothèques. J’ai finalement écarté l’homme et ses références, j’espère provisoirement. Pour le moment, je garde la pensée spinoziste sur la liberté pour plus tard. Cette dernière me semble pourtant incroyablement pertinente et en lien, encore un peu flou dans mon esprit, avec mes recherches sur l’influence idéologique dans la culture. Spinoza critique le libre arbitre, cette vision de la liberté que tout le monde a a priori. Celle consistant à dire que la liberté c’est le choix. Faire ci ou ça, le faire ou pas. Le philosophe italien était rigoureusement hostile à une telle conception de la liberté, il critique le libre arbitre car le choix se fait sans que l’on sache les raisons de ce choix. C’est en s’interrogeant sur les causes, et en les découvrant, que l’on devient enfin libre. Libre car la connaissance de notre côté. Voici l’extrait qui explicite cette vision.
La suite :
http://lantiblog.over-blog.fr/article-recherches---spinoza-et-le-libre-arbitre-74489965.html
posted the 05/23/2011 at 02:47 PM by
lantiblog
Ensuite, l'une des thèses intéressantes de Spinoza - et qui est intimement liée au concept de totale illusion qu'il pose dans sa conception du libre arbitre - nous vient de l'existence d’individus collectifs (Que Spinoza admet). L'auteur ne le conçoit pas comme un individu réel car il dit que c'est le fruit d’une synthèse mentale sans base objective.
Pour lui, « l’humanité » ne sera qu’une fiction tant que ce qu'il appelle la « mondialisation » (et qui rejoint en fait le mondialisme plutôt) n’aura pas intégré toute les populations du globe d’une manière vraiment organique, et donc sans écraser leur identité propre. Et force est de constater que c'est tout le contraire qui se voit actuellement. Cela reste une utopie à mon sens, pour preuve l’échec cuisant du processus d'intégration européenne à faire naître un peuple européen "in vitro". Le problème étant le suivant: c'est le résultat d'une idéologie technocratique aveugle aux rapports réels des hommes réels, des nations souveraines et de l'authenticité des ethnies d'une manière générale... Et pourtant je lui réponds: La France est bien réelle ! « La France est une personne », comme le disait De Gaulle
Je m'excuse pour la nationalité, il est hollandais. Enfin, c'est un détail. L'essentiel, c'est l'idée, pas l'homme en tant que citoyen.