Le 7 juillet prochain, le jeu Sega le plus attendu de l’année débarque au Japon. Quasiment inconnue en occident, Sakura Taisen est une série phare au même titre qu’un Final Fantasy.
En 2002, avec Sakura Taisen 4, le dernier grand jeu de la DC, Sega annonce la fin de la série. Pourtant, face à la loi du marché et l’attente des fans toujours pas rassasiés, Sega revient très vite sur ses déclarations et annonce même un projet de grande ampleur :
le Sakura Taisen World Project. Il s’agit de la réédition de tous les Sakura Taisen (sauf qu’au final on aura droit juste au 1 et au 3 !!!!) sur PS2. Tous ces jeux vont rencontrer un succès d’estime malgré le fait que ce ne soient que des remakes. Dernier remake en date, le 3e episode sorti en début d’année, et fourni avec la demo du 5e episode (dont on ne connaît alors pas exactement la date de sortie). Les fans sont alors fin prêt à recevoir le jeu qu’ils attendent depuis plus de 3 ans.
Sakura Taisen est né sur Saturn. L’idée vient de Hiroi Ouji, patron de Red Entertainment (studio génial de
Far East of Eden mais aussi de PC Kid et Galaxy Fraulein Yuna et ultra proche de Sega depuis des années). Il décide de créer ce que l’on pourrait qualifier de jeu de
genre c’est à dire un jeu qui pourrait plaire aux fans d’animation, aux otakus (fan de jeux de drague !!!) et en y mettant une pincée de T-RPG pour toucher les hardcore gamers japonais. Le jeu cherche à brasser le public le plus large. Constitués de superbes séquences d’animation et de combat tactique à bord de mechas, le jeu cartonne très vite. Dépassant le simple JV, le jeu deviendra par la suite une série télé, des OAVs, et meme des films au cinema. Pour accompagner ce succès, les jeux accompagnent la déferlante avec un episode 2, 3 et 4 sur Saturn et Dreamcast. Cette convergence de plusieurs medias pour renforcer le succés d’une licence est un peu né avec Sakura Taisen et sera ensuite repris par Bandai, par exemple avec son Hack. Red lui-meme, tentera de renouer avec cette stratégie à succès avec Gungrave mais sans convaincre totalement.
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Ce succès mérité est à mettre au crédit de ses créateurs de talent. En tentant d’apporter cette touche animation à son jeu, Hiroi Ouji s’entoure des personnes capables d’offrir un design et une ambiance proche de l’animation.
Jugez plutot. Au chara design, on retrouve le très connu Kosuke Fujishima. En tant que mangaka, il a travaillé sur Ah ! my Goddess et You’re under arrest. En JV, il a aussi quelques jeux à son CV. Il a œuvré entre autres sur 2 jeux du Tales Studio : Phantasia et Symphonia. Son style est très facilement reconnaissable et sa façon de dessiner les demoiselles a toujours su trouver des adeptes

(notamment Sakura charmante et forte à la fois)
A la musique, Ouji puise encore dans le monde du manga en s’attachant les services d’un poids lourd avec Kouhei Tanaka. Il a composé notamment pour des séries tels Angelic Layer, G Gundam, Gate Keepers, One Piece, Gunbuster ou encore Sunabozu.
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Pour résumer l’histoire de la série, sans trop entrer dans tous les détails, le jeu prend place dans le Japon des années 20. L’armée impériale est constituée de jeunes filles prédisposés au maniement de mechas (les kobus) qui défendent Teito (un Tokyo imaginaire) face à l’attaque de démons. En guise de couverture à leur vraie activité, ces jeunes femmes se font passer pour des actrices de theatre. La star de l’anime et de ce corps de l’armée, est Sakura, femme forte et touchante mais aussi assez maladroite. Dans le 3e episode, l’histoire prend place à Paris ou l’on découvre un nouveau front du combat. Dans l’episode V, on va découvrir une nouvelle équipe qui officie à New York. On incarne le général Oogami sous lieutenant impériale, en charge d’organiser la défense du monde face aux attaques demoniaques. Et bien sur, Sakura sera bien présente dans le jeu malgré le fait qu’elle n’en soit pas l’héroine principale.
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Le jeu utilise un vocabulaire japonais complexe et souvent intraduisible. A tel point, que même les américains n’y ont eut jamais droit. Et nous pauvres européens, pouvons prier en vain. N’étant pas japonisant, j’ai pu découvrir cette superbe série à l’aide de personnes capable d’y jouer et je les envie de pouvoir en profiter (même si pour eux aussi ce n’est pas toujours évident). C’est sûrement ce qui rend cette série si attirante à mes yeux, car c’est un plaisir inaccessible. (c’est finalement un des rares grands jeux Sega que je n’ai pas vraiment pu appréhender, c’est sur que c’est plus simple avec un Scud Race

)
Amis joueurs, il est temps de bosser sérieusement son japonais si vous voulez gouter au meilleur du jeu video. Le 7 juillet prochain, les japonais eux s’en foutront et prendront une nouvelle fois un pied monstrueux !!!
Vivement le Vème ^^ (Qui moi Sakura Taisen fan ?! ^^')
Vivement le Vème ^^ (Qui moi Sakura Taisen fan ?! ^^')