« All you need is… » Lyon, Lyon, Lyon ! Dans la cité des mythiques Beatles, l'OL a imposé son rythme, sa musique. Pourtant, ce sont les Reds, diminués par l'absence de Torres et par la présence de Gerrard, encore insuffisamment remis d'une blessure, qui vont ouvrir le score par Benayoun, grâce à l'aide involontaire d'un Cris, encore sonné après un choc avec Kuyt. Mais si Lyon n'a pu écrire une belle ballade à Liverpool, il a composé un rock haletant ponctué par un final dantesque. Gonalons, d'abord, a ajouté son solo à la partition d'un OL conquérant. Puis, c'est Delgado qui a mis la note finale en concluant une dernière action magnifique. L'OL avait « un coup à jouer » prévenait lundi Claude Puel. Souvent les clubs français n'en profitent pas. Mais Lyon n'est plus une équipe française mais bien un club européen. Son expérience a encore parlé. Jamais l'OL n'a cédé à la panique, même quand Puel a composé une charnière centrale expérimentale Toulalan-Gonalons en défense. Jamais Lyon n'a cédé au désespoir quand Reina, en feu, a sauvé son camp à plusieurs reprises. C'est avec maîtrise et brio que l'OL a joué sa partition pour l'emporter sur un terrain mythique où seul Marseille s'était imposé parmi les clubs français. Avec trois victoires en trois matchs, dont deux en déplacements, Lyon marche vers les huitièmes à grands pas. Et aura l'occasion de mettre quasiment hors-jeu les Reds lors de la prochaine journée à Gerland. Love, Love, Love : ce Lyon là, qu'est-ce qu'on l'aime.

tags :
publié le 20/10/2009 à 22:21 par
fred01200