Alors que de nombreuses églises utilisent aujourd'hui le jeu vidéo pour faire revenir les jeunes brebis égarées dans le giron de la religion (via des lan-party et autres), le révérend Richard Patrick ne le voit pas de cet oeil.

Pour lui, les jeux vidéo violents et la musique rap sont des instruments du diable qui doivent partir en fumée. Il compte bien organiser un autodafé, incitant les parents à venir avec leurs enfants pour faire brûler les jeux vidéo et les CD qu'ils jugent nuisibles à la pureté de l'enfance.

Parce que selon lui, les crimes commis par les jeunes sont dus à l'influence des médias, des jeux et de la musique.

Pour rappel, la dernière grosse période d'autodafés a été menée d'une main de fer par... les nazis. Le 10 mai 1933, Berlin donnait le coup d'envoi d'une série noire qui se poursuivrait à Brême, Hanovre, Munich, Nuremberg, entre autres. On y brûla des livres d'auteurs juifs ou considérés comme indésirables et nuisibles à la pureté de la pensée allemande.



« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »
Heinrich Heine, 1821

« Là où on brûle des jeux vidéo, on finit aussi par niquer la couche d'Ozone. »
Pete Boule, 2008