Un petit billet politique... ça faisait longtemps.
Demain, la SNCF est en grève... Jusque là rien de bien extraordinaire, ça arrive toutes les semaines. Mais ce sont les conditions qui sont amusantes.
Jugez plutôt : les cheminots se plaignent de restructurations importantes, le problème c'est que cette réforme concerne le frêt, et pourtant c'est la branche voyageur qui a déposé le préavis, logique. Plus grave, la raison même de la grève n'existe plus !! En effet, voyant la tournure que prenaient les discussions, la direction a purement et simplement annulé la réforme ! Tout restera comme avant... mais le préavis était lancé, les bières au frais, le charbon de bois dans les barbecues, on ne fait pas reculer comme ça un cheminot !!
Désireuse de ne pas subir une énième grève cette année, la direction de la SNCF a donc décidé de faire le forcing pour calmer la contestation : 200€ de prime exceptionnelle à tous les cheminots, anticipation en mai de la hausse de salaire annuelle de juillet, mais rien n'y fait, le cheminot a décidé que vous alliez passer une sale journée, il ira jusqu'au bout...
Au final qui va trinquer ? Votre porte monnaie... L'environnement (qui est censé être une grande préoccupation des syndicats)... Pendant qu'ils iront gentiment profiter de leur primes exceptionnelles...
Pour connaitre tous les détails c'est sur cette page (
http://www.rtl.fr/fiche/145894/greve-a-partir-de-20-heures-a-la-sncf.html - Paragraphe
une drôle de grève pas très compréhensible ), ou téléchargez directement le MP3 issu des infos de RTL (
http://media.rtl.fr/online/sound/2008/0609/146348_Une-drole-de-greve-pas-tres-comprehensible.mp3 ).
Je travaille pour vivre et non pas , je vis pour travailler ...
Maintenant il est clair que le métier de cheminot est clairement avantagé par rapport à d'autres secteur bien plus dur comme les métier de la restauration par exemple ...
Il faut faire les choses pour les familles et non croire que le problème économique vient d'eux car l'état a une grand responsabilité en argent gaspillé ...
Il suffirait de faire venir quelques braves travailleurs de l'Est pour les mettre en concurrence avec ces paresseux.