Aaah les fast-food ... Macdonald, Subway, KFC : je les adore tous ! Je sais que ça n'est pas bon pour la santé, mais j'adore tous ces sandwichs dégoulinant de cholestérol et de produits chimiques en tout genre. Mais mon préféré reste quand même KFC - Kentucky Fried Chicken si vous ne le saviez pas. KFC est un fast-food basé sur des recettes au poulet originales et pleines de cette saveur épicée qui me fait me sentir heureux et fort à la fois.
J'aime tellement KFC que quand je vais au Japon, je ne peux m'empêcher d'y manger, alors entre deux magasins de goodies divers, je vais m'enfiler un petit bucket remplis de pilons de poulet frits. Et justement, hier, je suis allé manger au KFC.
Je ne vous raconterai pas mon périple pour arriver au restaurant en lui-même mais sachez que c'est une histoire où il est surtout question de rêvasserie consacrée au poulet et de bave dégoulinant au coin de la bouche. Bref, j'arrive devant mon restaurant favori, et je m'émerveille encore devant la beauté architecturale de ce bâtiment : simple et compliqué à la fois, je m'y sens vraiment chez moi. Ramené à la réalité par mon estomac qui crie famine je pousse la porte et laisse ma main traîner sur cette poignée métallique pour en apprécier la fraîcheur revigorante... quelle suave sentation ! C'est alors que mes narines sont envahies par cette douce odeur de friture si familère, j'en ai les larme au yeux et mon ventre quant à lui gargouille de plaisir. J'ignore les regards inquisiteurs des autres clients : n'étant pas de fins gourmets comme moi, ils ne peuvent comprendre ma joie et mon impatience de me remplir le bec avec ces délicats pilons de poulet frits.
J'arrive à la caisse, récite à la caissière « typée quota » le texte que je connais maintenant par coeur et je parviens à me retenir de baver pendant que je passe commande. Ca y est ! Mon repas est en préparation ! Quel bonheur, je ne peux m'empêcher de me lécher les lèvres et de pousser un grognement animal. Quand la caissière me tire de ma rêverie pour me dire de récupérer mon bucket je lui ordonne de me donner plus de sauce. De la mayonnaise. J'adore la mayonnaise et il faut dire que celle que l'on donne au KFC est vraiment délicieuse il m'arrive même d'en manger devant la télé : je remplis une cuiller de ce délicieux nectar et je la lèche goulûment pendant de longues minutes. Enfin, fébrile, je récupère mon plateau et c'est presque en courant que je rejoins une table libre, je ne prends pas la peine d'aller chercher des serviettes : je m'essuierai avec mon pull. Je verse mes frites directement sur mon plateau, j'ouvre une série de petits sachets de mayonnaise avec mes dents et j'en verse le contenu sur celles-ci. Que c'est beau ! On dirait une oeuvre d'art et c'est tout en me léchant les doigts, que je contemple cette pyramide jaune et fumante. Je n'en puis plus ! j'empoigne un pilon de poulet et le dévore en émettant des bruits de succion écoeurants qui sonnent comme une symphonie orgasmique à mes oreilles. Sans m'en rendre compte je les enchaîne : un, deux, puis trois et c'est la fin du bucket. Mes doigts raclent le fond du seau en carton et je n'ose y regarder. Je cherche. Il doit bien en rester un ! Je refoule un sanglot : allons me dis-je, tu es rassasié ! Oui mais j'en veux encore ! Parvenant à me raisonner, c'est dans un effort surhumain que je m'arrache de ma chaise et que je sors du restaurant en courant et éructant tout mon saoul.
Ca y est, je suis dehors. Je peux rentrer chez moi en pensant au délicieux repas qui m'attend demain !