TREVOR'S LETTER
13 novembre 1967
Après avoir fini mon travail et quitter New York, j’arriva finalement au manoir dans les environs de six heures du soir. Le hall d’entrée est très spacieux. L’escalier central menant à l’étage est également impressionnant. Toutes ces choses me rendent complètement nostalgique une nouvelle fois. Concevoir les plans de cet endroit est le travail dont je suis le plus fière. Du jour où j’ai montré le modèle la première fois à Ozwell.E.Spencer dans son bureau, jusqu’à l’achèvement du bâtiment, cela m’a pris cinq ans. Les commandes de Spencer étaient réellement difficiles et j’avais du faire appel à routes mon énergie et mon ingéniosité pour les réaliser. A première vue personne ne pourrait suspecter quelque chose sortant de l’ordinaire. En tournant vers moi, Lord Spencer secoue ses cheveux blancs de ses épaules. Il a une stature impressionnante et à première vue on peut sentir qu’il a grande confiance en lui. Il m’annonce au début que ma femme Jessica et ma fille sont reparties rendre visite à leur tante Emma, qui est malade, et ensuite nous levons nos verres et trinquons. Nous sommes les seuls à connaître les nombreux secrets contenus à l’intérieur de la bâtisse. Profondément satisfait de cette complicité, nous goûtons le vin. La salle à manger est stupéfiante. Il y a une incroyable variété de nourriture posée harmonieusement sur une grande table en bois d’acajou. Quand quelqu’un levait ses yeux, il pouvait voir une statue de déesse, en style ’Rodan’ au premier étage laquelle semblait nous observer avec désir. Mais malgré tout cette splendeur, le banquet pouvait être seulement amusant pour deux convives (Spencer et moi même). Nous entendons seulement le tranquille bruit de cliquetis des aiguilles de l’horloge. Ahhhh, si seulement Jessica et Lisa étaient ici ! Selon Spencer, elles sont arrivées trois jours avant moi et ont bien appréciées la maison. Lisa en particulier avait bénéficiée de la bienveillance de Spencer et avait eu l’autorisation de jouer du piano parmi les autres. Selon ce qu’on raconte elle jouait la ‘Sonate au clair de lune’ de Beethoven(sa spécialité). Dans cette soirée de pleine lune où la mélodie semblait surpasser le satellite flottant au-dessus des bois lesquels entourer la maison, spencer avait félicité ma femme pour ce superbe moment. J’imagine fièrement que leurs deux visages s’étaient illuminés de plaisir.
14 Novembre 1967
Lord Spencer m’avait guidé autour de la maison, il ouvrait les portes de plusieurs pièces, celles ci sont décorées avec les plus merveilleuses des ouvres d’art : tableaux de De Vinci, sculpture de Raphaël…Dans une de ces pièces, l’œil d’une bête empaillé a étrangement étincelé, dans une autre pièce des armures de chevaliers du moyen âge étaient alignées dans un bon ordre sérés à leur capitaine. Toutes ces ouvres ont été collectionnés par Lord Spencer au cours des années passées et il mérite bien d’être un des hommes les plus riche sur la terre. « Cela vous plait ?Je souhaite utiliser cette résidence comme une station balnéaire, pour une nouvelle compagnie ». Je prévoyais que, non seulement les employés mais aussi les visiteurs pourraient l’utiliser. Son projet est de créer une compagnie medico industrielle internationale. Il me dis que sa compagnie sera nommée ‘Umbrella’. Mais je me demandais pourquoi il cachait autant de choses dans sa demeure…Il peut dire ce qu’il veut, de faire une station balnéaire mais c’est exagéré. Même dans la situation où ses actions avaient été entraînés par une passion.
18 novembre 1967
Ma famille n’est pas encore revenue. « Tante Emma es si mal ? »J’en doute. Le téléphone n’est pas installé, ce qui n’est pas vraiment pratique. Je suis sorti sur la terrasse au premier étage afin de me vider l’esprit. Des corbeaux perchés sur une rambarde, me regardaient en poussant d’étranges croassements. J’avais un sombre pressentiment. J’ai continuellement cette impression étrange d’être observé…Je voyais une chose étonnante, dans une petite cour. C’est une échelle descendant dans un souterrain lequel est camouflé par une chute d’eau. « Ce n’est pas mon travail, quand est-ce que cette chose a été construite ? » Alors que je m’interrogeais, trois hommes portant des blouses blanches apparurent soudainement en disant : « Qui êtes vous ? Vous ne devriez pas vous déplacer librement »Et ils me chassèrent
20 novembre 1967
Il n’y a aucune trace du fusil que ma femme avait offert à spencer pour son anniversaire. Je fume une cigarette dans la salle où un fusil cassé peut être trouvé et j’estime que cela peut duper les gens et passer pour un original. Je me demande bien qui a échangé le fusil de Spencer pour ce fusil inutilisable et pourquoi ? Ni ma femme et ni ma fille ne sont réapparus et je suis de plus en plus soucieux. Mon riche employeur m’a informé que ma famille et moi même ne pourraient plus séjourner dans le manoir plus longtemps et quand je suggérais que je pourrais les rejoindre demain, il ria et dit que c’était inutile de me faire autant de soucis comme ça.
21 novembre 1967
les bagages étaient rassemblés et quelqu’un m’a conduit dans une large pièce, sans ouvertures, au rez de chaussée réservé pour les réceptions. Comme le Lord n’était pas encore arrivé, je me suis mis à observer la peinture en compagnie d’un homme en blouse blanche. Il était l’un des trois inconnus dans la cour. « La vie est riche et courte ». Sur les peintures qui étaient exposées sur le mur, le temps était représenté par la vie d’un homme, de sa naissance à sa mort. « Ta famille est morte maintenant » ricana l’homme alors qu’il me regardait bizarrement. Le temps semblait s’arrêter. De quoi parlait-il donc ? Au même moment, je sentis une terrible douleur sur ma nuque et je m’écroula sur le sol.
24 novembre 1967
Comment avait-il pu devenir ce type d’homme ? Que se passait-il ici ? Et quel est l’objectif de cette compagnie appelée « Umbrella », j’étais emprisonné dans cette pièce et le temps défilait lentement. « L’objectif est de garder tout ceci secret, puisque tu es un inconnu… » Un jour, un homme en blouse blanche me dit ceci tout en m’apportant de la nourriture répugnante. Quel secret est plus important qu’une vie humaine ? Lors Spencer et moi sommes les deux seuls à connaître les secrets de ce manoir, et si je meurs, il sera le seul à posséder toute cette connaissance. Est ce pour cette raison qu’il a ces créatures qui rodent autour des fondations du manoir ? Je ne peux pas rester ici et être dévoré voir pire. C’est nécessaire que je m’échappe d’ici. La question est de savoir si, depuis le début, je n’avais pas entièrement construit ma propre prison. Quand j’étais en train de créer ce manoir, en accord avec l’étrange fascination de Lord Spencer pour les énigmes, j’avais conçu un chemin pour s’échapper pour quiconque se trouvait lui même prisonnier ici même. Il semble que Lord Spencer veut tester cette méthode sur moi… A cet instant, une de ces innombrables créatures qui infestent les sols de la cellule, tombèrent du plafond sur mon corps. Pour une raison inconnue, il semblait les attirer. Je sautais instinctivement en arrière en me redressant, je marchais lourdement sur un grand nombre d’entre eux. Que sont ces créatures ?des fourmis ?
27 novembre 1967
J’ai finalement réussi à m’échapper de cette pièce. Mais personne ne peut sortir du manoir sur un claquement de doigt. Il vous faut les armoiries, l’œil manquant de la statue de tigre et le blason doré. Je ne peux pas m’occuper moi même de trouver quelque chose d’autre. Je n’ai pas le temps pour ça.
28 novembre 1967
je ne peux pas trouver les mots pour ça. Une plante gigantesque à l’absurde, remplit entièrement la pièce. Dieu ne pouvait pas avoir crée une chose pareil.
30 novembre 1967
C’est impossible de sortir d’ici. C’est impossible de ressortir de cette pièce. Un laboratoire fantôme, menant dans une sorte de cave souterraine sans sortie visible. Et finalement, je la trouva :Une de ces chaussures à talons hauts et le souvenir que derrière tout ça, je trouverais un passage. Jessica. Ma femme et ma fille auraient été soumises à la même destinée que moi ? Non, je m’échapperais à tout prix, comme elles le firent avant moi.
5 décembre 1967
Ma gorge est déshydratée. Je n’ai pas mangé depuis plusieurs jours et je ne sais pas combien de temps je tiendrais néanmoins. Je suis en train de devenir dément. Pourquoi ? Parce que je ressemble à un rat, essayant désespérément de m’échapper du labyrinthe du laboratoire. Ma fascination pour l’architecture anormale de cette demeure n’était-elle point répréhensible ?
7 décembre 1967
Je suis dans un souterrain secret sombre et humide. Et là soudainement, quelque chose de monstrueux se dressa devant moi…je gratte ma dernière allumette avec la main tremblante. Il y a une pièce tombale ici avec mon nom gravé dessus. Quelle sorte de psychopathe a pu faire une chose pareille ? « George Trevor »n’est ce pas moi ? Spencer avait calculé depuis le début, que j’arriverais jusqu’ici pour reprendre mon souffle, et il avait préparé ma tombe. Réussissant, avec succès à diriger mon attention ailleurs de chaque chemin utile à mon évasion. Jessica, s’il te plaît pardonne moi. Peu de temps…c’est ce qu’il me reste avant de te rejoindre au paradis. George Trevor.

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posted the 06/07/2005 at 04:48 PM by
mos