-Je pense que j'ai assez prouvé depuis le début de la saison. C'est la concurrence, c'est comme ça. Il y a un coach, à lui de voir. Ça ne date pas simplement d'aujourd'hui. Ça fait deux matches que je joue à gauche. J'ai accepté contre Metz. Là, aujourd'hui (samedi), dans un grand stade, jouer à un poste où ça ne me fait pas plaisir, ça m'a énervé.-

Alors que les plus grands clubs européens lui font les yeux doux, Benzema a mis les choses au point samedi soir. Déçu par sa prestation mais surtout par les choix de son entraîneur, l’international a refusé de serrer la main de son homologue Hatem Ben Arfa, l’ignorant totalement avant de filer tout droit en direction des vestiaires du Stade de France.
Un fait de match qui n’interloque en aucun cas Alain Perrin :

-Ce n'est pas une nouveauté. Ils ont déjà déclaré qu'ils n'étaient pas les plus grands amis du monde. Mais ça les regarde, cela n'a rien à voir avec le jeu, ce sont des histoires d'hommes. Ce n'est pas la première fois que des joueurs qui s'entendent sur le terrain ne s'entendent pas forcément dans la vie.-

A l’autre d’ajouter :

-Je ne suis pas joyeux quand je joue côté gauche. Je le fais parfois pour l'équipe. Mais là, tous les blessés sont revenus. On a Kader Keita, Hatem (Ben Arfa), d'autres joueurs qui sont formés pour jouer à gauche.-

Benzema, dont les intentions sont claires : être l’attaquant n°1 de l’Olympique Lyonnais, ne décolère pas et espère bien être entendu par son coach dès mardi lors du choc face à Manchester United en 8e de finale retour de la Champions League.


La vidéo :

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