En visite samedi matin au Salon de l'agriculture, Nicolas Sarkozy a mené la visite au pas de charge, à peine plus de deux heures, alors que son prédécesseur Jacques Chirac pouvait y rester plus de six heures. Mais au-delà d'un discours sur la refondation des modalités de mise en oeuvre de la Politique agricole commune (PAC), c'est surtout l'algarade avec un visiteur que l'on retiendra de cette visite.
La scène, filmée et diffusée depuis samedi soir sur notre site internet, montre le chef de l'Etat en train de s'abandonner à un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main : «Touche moi pas, tu me salis», lui dit ce visiteur.
«Casse-toi alors, pauvre con !», lui répond Nicolas Sarkozy, rappelant ainsi son échange vigoureux avec un marin-pêcheur au Guivilnec (Finistère), en novembre dernier.
Dimanche soir, la vidéo du Parisien.fr avait été consultée plus de 800.000 fois
Dans la classe politique, l'incident suscite en tout cas des réactions vives et passionnées. A l'image de l'ancien garde des sceaux Robert Badinter qui, sur France Inter, a estimé que «la présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie (...) Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite».
Dans le même registre, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé dimanche soir sur son blog que «tout semble indiquer symboliquement que Nicolas Sarkozy ne se maîtrisant pas, ne maîtrise pas la situation». Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a jugé de son côté «insupportable», dimanche sur Canal +, que «le président ne soit pas exemplaire», jugeant qu'il manque «à tous ses devoirs».
En revanche, invité du Grand rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France, l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a affirmé qu'il s'agissait «d'un dialogue privé, d'homme à homme, direct et viril». «Je ne commente que le dialogue politique, c'est un dialogue privé, d'homme à homme», selon le vice-président de l'UMP, qui évoquait même des «images volées».
Ami de trente ans de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, a lui aussi volé au secours de son patron, prétextant sur BFM TV que «les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds», avant d'ajouter : «Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français».
Ca devait arriver : apres tout il se croit super populaire, il tape dans le dos a tout le monde alors que il y a des gens qui sont plus pour le parti socialiste. Il a aucune maniere Sarkozy resultat un jour il finira par se prendre un pain. Tout ça pour se la jouer cool style americaine...
On ne peut pas vraiment dire qu'il a eu tord, je préfère encore avoir un président qui sait avoir du répondant qu'un président qui se laisse prendre des tomates dans la gueule tout en continuant de sourir...
Désolé mais un peu plus de retenu aurait été préférable, je crois que c'était dans cet article où il citait Chirac. Une personne le traitant de "Connard !" et lui rétorquant : "enchanté, moi c'est Jacques Chirac." C'est déjà beaucoup plus classe, et peut être plus violent (une violence déguisée) que ce direct "Cas-casse-toi alors, pauvre con va." de Sarkozy. Malgré que je ne sois pas réellement partisan de leurs faits politiques, Chirac et Mitterand ont été les présidents avec les meilleures réparties que j'ai entendu.
Le président des beaufs se comporte comme tel, finalement ce n'est pas si surprenant. D'ailleurs, son électorat continue de le défendre même après ce genre de comportement inacceptable pour un chef d'état. J'attend avec impatience la sortie du DVD best-of des 5 ans du microbe à l'Élysée, déjà qu'en a peine 8-9 mois on a du collector comme ca...
Le Mafieux est dans la place, on le respecte et on déroule le tapis rouge... Il faut aimer Nicolas Sarkozy, c'est le parrain, il passe avant le lois, fait de traffic d'arme et il est le boss, c'est tout, c'est comme ca, il faut l'admirer et toujours lui donner raison, c'est le chef et il en impose, c'est tout, c'est comme ca.
La différence, c'est que moi je ne suis pas président, je ne représente pas 60 millions de personnes et je ne dois rien au peuple français. Contrairement à Sarko que 53% d'abrutis ont élu, et que 47% de fiottes (dont je fais partie) ont laissé s'installer à la tête de l'état. Donc oui, je le traite de microbe car intellectuellement il ne vaut pas mieux, mais que pouvait-on attendre du président des beaufs, sinon qu'il se comporte comme un beauf.
halala haïr notre "cher" président est un boulot a plein temps
le PS peut dire merci à M. Sarkozy car grace à lui, leur temps de parole sert à commenter des propos qui sont de l'ordre de la forme (que je condamne bien sûr) . comme ça le fond n'est pas abordé.
trouver le contre argument de quelque chose est enfantin.
tout ca pour dire qu'un vide de proposition est masqué par les faits de M sarkozy , et que donc ce dernier aurait tout intérêt à y faire attention
le PS peut dire merci à M. Sarkozy car grace à lui, leur temps de parole sert à commenter des propos qui sont de l'ordre de la forme (que je condamne bien sûr) . comme ça le fond n'est pas abordé.
trouver le contre argument de quelque chose est enfantin.
tout ca pour dire qu'un vide de proposition est masqué par les faits de M sarkozy , et que donc ce dernier aurait tout intérêt à y faire attention