Une part majeure des ressources des formations politiques provient des subventions publiques.
53 millions d'euros pour l'UMP, 48,5 millions pour le PS, 32,2 millions pour le PC, 7,9 millions pour le Front national, 6,4 millions pour l'UDF : ce sont, dans l'ordre d'importance, les recettes des principaux partis politiques. Elles ont été rendues publiques dans le rapport annuel de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), publié au Journal officiel du 27 décembre.
C'est pour l'UMP et le FN que ce financement joue le rôle le plus important : 60% du total de leurs ressources en provient. Pour le Parti socialiste, qui retire 25% de ses ressources des contributions des élus, la part du financement public est de 38%. Les Verts, dont les recettes se sont élevées à 5,2 millions, en doivent plus de 40% au financement public.
Le CNCCFP a recensé en tout 216 formations politiques déclarées. On y trouve des organisations aussi confidentielles que l'Étang-salé libre, Châtenay-Malabry à pleine vie, la Confédération des écologistes indépendants, le Mouvement populaire franciscain, le Parti républicain chrétien ou encore l'Union pour le pays malouin.
Même comme tu le dis toi-même, les raccourcis sont faciles et tu as surement confondus !