L’inspiration ne vient pas.
L’art n’a pas l’art de venir quand il veut.
Le coquin tu me dirai, blotti sous tes draps
Oui, mais toi, tu as eut l’art de partir quand tu as voulu.
Bon, que faire ? L’écriture n’est pas là, ou peut être plus là.
Je te tiens mon bon petit sujet, je te tiens.
Je tremblote. La terre tremble quand elle a froid.
L’humain tremble quand l’activité est intense. Intensément froide.
Aujourd’hui, l’activité est froidement tremblante.
Tête de linotte. Tu te bloques et l’ennui te botte.
Vous savez pourquoi je me ronge les ongles ?
Parce que je ne sais pas.
J’ai envie de faire du théâtre. Pour me jouer.
Car on joue le personnage que l’on est pour se montrer qu’être dans son jeu, c’est se montrer à soi même.
Transition. Je perds le fil de mes idées.
Je chantonne.
Mon esprit s’oublie. La musique m’envahit. La musique me confond à moi-même.
L’artiste se confond au monde de la confusion. Je confonds le monde de l’art et de l’artiste.
Car tout art n’est pas apprécié par l’artiste, mais l’art de l’artiste est son âme.
J’ai froid. Je me répète. L’obsession. Je m’obsède à m’obstiner.
Prend un pull. Il te réchauffera.
Prend des mules. La terre est froide.
Sale boite. Je suis ligotée. Ma tête me fait mal. Je ne peux plus penser.
Je veux un cachet.
4 décembre. Pour moi, rien. Les deux heures de philo ont passé. Le temps aussi.
J’ai toujours froid. Hantise.
J’ai fait une pause. Histoire que la prose éclose.
On m’a demandé de participer à la banalité de la soirée.
Mais à part ces rimes, je n’ai plus rien à offrir. La routine m’a consommée.
J’ai chaud. Je suis prise.

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posted the 12/07/2007 at 06:13 PM by
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