Malgré les appels au calme de la municipalité et des familles des deux victimes et malgré le dispositif de sécurité renforcé, de nouveaux affrontements ont éclaté lundi soir, pour la deuxième soirée consécutive, entre une centaine de jeunes et forces de l'ordre dans la cité de Villiers-le-Bel surnommée la ZAC. Là où deux adolescents en mini-motocross sont morts dimanche soir après une collision avec une voiture de police, provoquant aussitôt des échauffourées. Lundi soir, deux compagnies de CRS (160 hommes) étaient déployées, s'ajoutant aux effectifs locaux habituels.
Peu avant 23h, la police annonçait une trentaine de policiers blessés. Ils étaient traités dans un hôpital de campagne installé à proximité. Les affrontements se sont en outre répandus sur 5 autres communes du Val d'Oise, Cergy, Goussainville, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse et Ermont. Au total, 36 véhicules ont été incendiés ainsi que 15 poubelles et 5 bâtiments, selon la préfecture. Et 2 personnes avaient été interpellées à 23h30, selon la police.
Selon nos informations, des heurts (sans gravité) ont également éclaté lundi soir aux Mureaux, dans les Yvelines. Les CRS ont bloqué certaines voies aux riverains après avoir lancé du gaz lacrimogène. Un autobus de la RATP, qui ne transportait aucun passager, et un camion ont en outre été incendiés respectivement à Longjumeau et Grigny, dans l'Essonne, selon la préfecture. En Seine-Saint-Denis, foyer des émeutes de novembre 2005, la situation était en revanche calme, selon la police.
Des pompiers obligés de rebrousser chemin, deux journalistes attaqués
A Villiers-le-Bel, les jeunes, encagoulés, ont joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre, les bombardant de projectiles et essuyé en retour des tirs de flashball et de gaz lacrymogènes. Ils ont pris possession d'un rond-point dont les CRS ne sont pas parvenus à les déloger, face à une pluie de projectiles. Quelques-uns ont manipulé des cocktails Molotov. Les jeunes se sont abrités derrière des couvercles de poubelles leur servant de boucliers, obligeant les CRS situés juste en face d'eux à reculer.
Parmi les véhicules enflammés, une voiture de police. Deux gros camions de pompiers ont été obligés de rebrousser chemin et n'ont pas pu intervenir sous les tirs de projectiles. Un cameraman d'une télévision a reçu des coups au visage et s'est fait dérober sa caméra. Dans l'après-midi, une équipe de France 3 Ile-de-France s'était déjà fait voler sa caméra et l'un des journalistes avait été frappé.
Raz le cul de ces types (animaux?) qui ne font que stéréotyper les craintes des francais.
Je précise que je suis moi même d'origine arabe.