Loin des clichés d'une ville riche peuplée de milliardaires, une étude publiée mardi révèle qu'un New-Yorkais sur six n'a pas suffisamment à manger et que le nombre de personnes souffrant de la faim et ayant recours aux soupes populaires ne cesse d'augmenter dans la métropole américaine.
Selon la Coalition new-yorkaise contre la faim (NYCCAH), qui regroupe les 1200 banques alimentaires et soupes populaires de la métropole, New York est le seul Etat d'Amérique ayant vu en 2005 une augmentation à la fois de ses revenus totaux et de la pauvreté. Au cours de la période 2003-2005, 15,4% des New-Yorkais n'ont pas eu suffisamment à manger, soit près d'1,3 million d'habitants, contre 14% pour la période 2000-2003, souligne l'étude, basée sur les chiffres du recensement, du département à l'agriculture et des diverses ONG new-yorkaises.
Difficulté logistique et financière
Selon la NYCCAH, le nombre de personnes assistées par les banques alimentaires a crû de 11% en 2006, après une augmentation de 6% l'année d'avant déjà. Or ces organisations ont de plus en plus de mal à répondre financièrement et logistiquement à la demande. 46% d'entre elles sont même obligées de réduire les portions ou limiter les heures d'ouverture.
Alors que le marché financier a atteint son sommet et que le nombre de milliardaires a quasiment doublé en ville, il est inconcevable qu'1,3 millions de New-Yorkais, y compris de nombreux enfants, n'aient pas eu assez à manger, estime Joel Berg, directeur de la Coalition. Quand le nombre de personnes contraintes de recourir aux organisations caritatives ne cesse de croître, nous savons qu'il est temps d'inverser les politiques publiques et les tendances économiques dévastatrices qui sont la cause de la faim, déclare-t-il.
(D'après agence)

Tout cela pour dire que les populations nationales devraient un peu se mettre au goût du jour et essyayer de dépasser la petitesse de leurs partis. Il y de grands projets qui se forment dans le monde, et rien ne sera réglé à aucun niveau national. En France on et bien les derniers à penser en termes européens. Que ce soit de gauche ou de droite les gens ont du mal à voir que le vote qui compte c'est justement les législatives européennes. Ne serait-ce que pour qu'enfin le débat européen nous fasse entrer dans la mondialisation.