Deux jours après les fonctionnaires, les pavés de France vont de nouveau être battus par les pas de manifestants. Cette fois-ci, ce sont les étudiants qui vont donner de la voix, contre la loi sur l´autonomie des universités. Ils répondront ainsi à l´appel de la Coordination nationale, récemment constituée. Les lycéens sont également invités à se joindre au mouvement. Des rassemblements sont prévus à Lille, Brest, Strasbourg, Le Mans, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Pau et Paris, selon l´Unef. Les étudiants bloqueurs tentent de faire plier le gouvernement, mais Nicolas Sarkozy a fait preuve de fermeté mardi, en assurant qu´il ne reviendrait pas sur la réforme.
Cette nouvelle journée de contestation intervient alors que 44 sites universitaires restent bloqués ou fermés, selon l´Unef. La police est intervenue mercredi en fin d´après-midi à l´université Bordeaux IV (droit, sciences économiques) à la demande de son président pour déloger un groupe d´une cinquantaine d´étudiants qui procédaient au blocage d´une partie des bâtiments, voté en assemblée générale. Les policiers sont intervenus pour déloger les étudiants peu avant 18h00 et aucun incident n´est à déplorer. La présidence de l´université a fait appel aux forces de l´ordre alors que la tension était forte entre étudiants favorables au blocage et ceux qui s´y opposaient.
Les étudiants de Bordeaux III (lettres, langues et sciences humaines) se sont pour leur part prononcés en assemblée générale en faveur de la poursuite du blocage de l´université mis en place le 13 novembre. Le blocage a été voté selon l´Unef par environ 700 étudiants contre 130. Les étudiants de Pau ont également voté en assemblée générale en faveur de la poursuite du blocage de l´université entamé le 8 novembre. Le vote, qui s´est déroulé selon le principe de l´émargement d´une feuille de vote sur présentation de la carte d´étudiant, a donné une majorité de plus de 58% pour la poursuite du blocage, 1.237 étudiants se prononçant favorablement sur 2.104 votants, 843 votants contre et 24 s´abstenant.
D´après agence

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posted the 11/22/2007 at 09:28 AM by
hekt0r
Je cite : «Face aux referendums, nous affirmons la seule légitimité des AG.» Ou encore celle-ci : «Les votes à bulletins secrets doivent être empêchés car ils nuisent au mouvement.» «Le comité de grève n’accorde aucune espèce de légitimité au vote à bulletin secret. Nous considérons ce vote comme une tentative déguisée de briser le mouvement sous couvert de démocratie»
Pour faire simple, aucun respect de la démocratie, les règles sont celles qu'ils imposeront...
Vive la démocratie