J'ai vite pigé le système que pour attirer des tonnes de visites sur un blog, il faut un titre controversif... hé hé, pas bête la guêpe, hein ?
En réalité, je me suis rendu compte qu'à l'heure où on entend tout un tas de discours alarmiste sur l'état de notre planète, comme quoi, peut-etre bien qu'on va tous mourrir dans 20 ans ou être contraint de se mettre au vélo (ce qui est pire, je trouve), se dresse encore et toujours d'irréductibles pollueurs qui encore et toujours resiste contre le sale envahisseur hippie écologiste qui veut changer ses sales habitudes de primate égoïste...
Il s'avère que depuis quelques temps, ceux qui étaient autrefois montrer du doigt comme étant la cause de notre futur déclin digne de la catastrophe jurrasico-crétacienne (mais bon, ça compte pas car après enquête, il s'avère que les dinosaures ne sont pas responsables de leur propre extinction, eux...), reviennent en force dans les médias et atirrent de plus en plus de sympatisants conducteurs de 4x4 pour leur juste cause. Pour preuve, constatez la grande place accordée aux raleurs dans nos JT quotidiens dès qu'un malandrin oserait planter une immonde éolienne dans son jardin ou qu'un Grenelle (que je hais ce mot) tente de leur faire payer les emballages plus chers.
Ah ça, l'écologie c'est cool tant qu'on tape pas dans le porte-monnaie. Et que dire aussi de l'interview de Buzz Aldrin, le célèbre astronaute, parue hier sur Jeuxvideo.com à l'occasion de la sortie de
Super Mario Galaxy (même si le jeu n'a jamais été au centre de la discussion) ?
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jeuxvideo.com : Vous faites partie des gens qui ont pu voir la Terre de très loin et dans son ensemble. Etes-vous inquiet quand vous pensez à toutes les questions d'environnement qui se posent à l'heure actuelle ?
Buzz Aldrin : Tout d'abord, laissez-moi vous dire qu'il est difficile pour quelqu'un qui reste sur la surface de la Terre de se faire une idée d'un phénomène au niveau de la planète. Ce n'est qu'à partir de l'espace qu'on peut vraiment avoir une vue d'ensemble, notamment grâce aux satellites équipés d'appareils photos et de caméras capables de filmer, par exemple, en infrarouge, etc. Maintenant, laissez-moi vous exposer un autre principe. Vous construisez des ponts qui sont très sûrs et solides ou vous construisez des autoroutes elles aussi parfaitement réalisées. Si vous engagez quelqu'un pour les améliorer et qu'il vous répond qu'il ne peut rien faire de mieux, que c'est parfait, personne ne voudra payer pour entendre cela. Maintenant, si la même personne parle de catastrophe imminente, elle attirera l'attention et pourra obtenir de l'argent. Alors maintenant, qu'est-ce qui vous semble le plus lucratif ? Un groupe d'étude qui prédira une catastrophe ou celui qui vous dira que tout va bien ? Le fait d'annoncer que l'on court à la catastrophe, c'est un bon moyen d'obtenir un retour sur investissements. Cela détermine aussi ce que les gens choisissent de voir et ce sur quoi on choisit de communiquer. J'ai parlé avec beaucoup de gens qui m'ont dit qu'il y a plus de glace et de neige en Antarctique qu'il n'y en a jamais eu. Il leur suffit d'étudier des échantillons pour avoir des décennies de références. Des gens très qualifiés m'ont expliqué que si on observe quoi que ce soit assez longtemps, si la température monte, elle va redescendre, la mer va suivre exactement le même mouvement. Il suffit de tout mettre sur des graphiques pour se rendre compte qu'un événement en précède un autre. Les gens qui parlent de
échauffement global mettent en avant que si la glace fond, ce sera une catastrophe. Les indices ne leur donnent pas raison. La température monte et ensuite la mer va monter. Et c'est logique. Mais si vous voulez justifier votre existence et au passage récupérer de l'argent, il vaut mieux crier à la catastrophe.
jeuxvideo.com : C'est un point de vue...
Buzz Aldrin : L'équipe gagnante est toujours l'objet d'attaques de la part de ceux qui aimeraient bien la rabaisser, de ceux qui ne font pas partie de cette équipe gagnante.
jeuxvideo.com : De qui parlez-vous précisément ? Qui est cette équipe gagnante ?
Buzz Aldrin : L'équipe gagnante, et depuis un sacré bout de temps, ce sont les Etats-Unis. Nous accomplissons énormément de choses et d'autres se disent : ''Si seulement nous pouvions trouver un moyen pour les rabaisser, un moyen de leur faire dépenser beaucoup d'argent sur des choses inutiles. Depuis qu'il existe, le Monde traverse des cycles comme celui auquel on assiste. Par la même occasion, profitons-en pour convaincre tout le monde qu'il faut aussi arrêter d'exploiter le pétrole car le pétrole est un fléau.''. Or le pétrole nous aide énormément dans notre vie de tous les jours. Son seul défaut, c'est d'être aux mains des mauvaises personnes et de leur donner la capacité d'agir comme ils l'entendent.
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Je pense que ça se passe de commentaires (même si ça me demande un effort incroyable d'auto-discipline). En clair, selon le héros américain, si les autres s'occupent de notre planète, c'est pour bien enfoncer les ricains, rien que par jalousie parce qu'ils sont trop riches et toc ! Charmant point de vue, Buzz. Je pensais qu'à 77 ans on avait une analyse moins infantile du genre humain mais bon, je respecte ce point de vue toutefois. Ben oui, moi aussi à 77 ans, ayant dèjà un pied dans la tombe, forcément j'en aurais rien à péter de l'état de la planète dans 50 ans...
En effet, il n'y a pas besoin d'attendre qu'il n'y ait plus de glace en Antractique pour commencer à changer notre comportement, Buzzy. Certes, vue à grande echelle sur un graphique qui s'étend depuis l'ère primaire, le rechauffement planétaire actuel n'a pour l'instant, rien d'anormal... mais ce n'est pourtant pas une raison, non plus, de ne pas tirer l'alarme car, encore une fois, on sait tous que lorsque le résultat de notre inconscience sera visible, il sera trop tard.
Et pour paraphraser
le blog de Padrino dont je suis fan (spéciale dédicasse), à force de trop tirer sur la chevillette, la bobinette finira par choir dans quelques décennies...
...et pourvu qu'il me réclame pas des droits d'auteur
Le dernier mot est pour Buzz :
L'amérique, elle troue l'cul !