Accumulant déjà à peu près 4 heures de jeu, je peux d'ors et déjà vous dire que si Jade Raymond ainsi que l'équipe d'Ubi Montréal était devant moi, ils auraient droit à une bise chacun : car ce jeu dit overhypé (ce terme m'énerve, car à chaque fois qu'il est employé, c'est de façon pessimiste) le mérite autant qu'un MG, voir plus.
Car oui mes amis, l'aventure avec un grand A est de retours. Mes premiers mots en y jouant furent putain, la claque est aussi balèze qu'à l'époque du premierPoP play 2 ou de Mario 64.
La miss n'avait pas menti : on se sent libre, dans ce gigantesque ac à sable au sens propre du terme. La taille des niveaux est gigantesque. Tenez, par exemple, je viens de terminer ma première cible, et celle-ci e se trouvait seulement dans le quartier pauvre de Damas, la première vrai ville du jeu. Mais il faut voir la taille du quartier. Et je ne suis même pas encore à Jerusalem.
Ensuite, les sempiternels qualités, c'est beau, blablabla, c'est même très beau, blablabla, c'est même trop beau, blablabla ... et cette animation !!! C'est tout simplement incroyable : le jeu respire la vie.
Citons un autre exemple.Après une bonne heure de recherche, ma première cible, un marchand corrompu, se tenait pas très loin de ma position. Alors que je m'approchais de lui silencieusement pour mettre un terme à ma mission, et donc à sa vie, UNE SALETÉ DE MENDIANTE m'accoste. N'y prêtant guère attention les premières secondes, je me rends compte qu'elle me suis, me colle comme un parasite pour une pièce, un bout de pain, qu'en sais-je ... en tout cas ce ue je sais, c'est qu'au moment de frapper ma victime, cette pauvre femme (pour ne pas dire pauvre conne) me choppe le bras !!! et le type se retourne à cause du bruit. malgré le fait que je me suis battu vaillamment, je me fais lyncher, et dois recommencer.
Ce qui nous fait aborder un autre point les combats : ils sont à éviter. Mais pas pour la raison que vous croyez.
Très agréables le pad en main, et simples mais compliqués à la fois, ils vous font repérer plus rapidement que si vous vous baladiez à poil en plein Jerusalem. Préférez une approche discrète, même pour les gardes. Cela s'avère par moment compliqué, mais bien plus appréciable quand on ne vous court pas après.
Et enfin un jeu ou la logique reprend ses droits : quand un garde vous course, celui à l'autre bout de la ville n'est pas forcement au courant de ce qui se passe. PAr contre, autant vous prévenir, ils sont très vigilants, et autant en alerte qu'un de nos jolis radars.
En gros, l'IA est bonne quoi qu'un poil irritable, ce qui sera assez énervant à la longue.
Maintenant, abordons un point noir du jeu : dans un soucis de variété, des sous-missions ont été incluses. C'est intéressant, sauf UNE au bout d'1 heure : grimper les tours. Parce que Oui, il y en a PLEIN. Et c'est jolie la vue d'en haut certes, mais ça fait perd assez de temps de toute les grimper !!! Je crois que c'est la seule mission qui me met les nerfs à vif.
Speak about the Devil, petite subtilité vraiment bienvenue, il est impossible d'assassiner vos cibles de suite : il vous faut d'abord enquêter sur elles, avec la profondeur que vous y mettrez. J'explicite la plupart du temps, il vous faut trouver un nombre minimum d'indices avant de pouvoir lyncher le pauvre bougre ayant eu la bêtise de se mettre en travers des Ashishas. Seulement, il vous est possible de vous renseigner plus encore que it sur elles, glanant de très précieuses informations sur leurs emplacements, leurs intentions, et les tactiques à adopter contre elles.
Voilà, pour résumer, ce jeu est énorme, et n'est en rien un pétard mouillé. J'ai délibérément sauté quelques informations pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Encore une fois, remercions Ubi Montréal, et Jade Raymond. Le boulot abattu pour ce jeu est titanesque, alors faites lui honneur :
Jouez-y. Vivez le.
[Kuroneko] Attention, elle n'est pas impossible. Elle n'est seulement pas préférable, plus risquée ^^. Et oui, je te plains sinon.