Comme l'année dernière,
M6 donnera un avant-goût de la nouvelle saison de
Prison Break après avoir terminé la diffusion de la saison 2. Le 29 novembre, la chaîne diffusera ainsi le premier épisode de la saison 3, diffusé aux Etats-Unis sur Fox au mois de septembre dernier ! L'épisode sera suivi d'un documentaire de 30 minutes consacré à la série, intitulé « Prison Break : les coulisses d'un succès ».
Mais M6 ne s'arrête pas là. Contactée par imédias, la chaîne nous a confirmé une programmation exceptionnelle de la série :
elle diffusera en effet la saison 3 à raison d'un épisode par semaine, lui laissant juste assez de temps pour faire réaliser le doublage. Du jamais vu en France ! La chaîne fait ainsi mieux que TF1, qui diffuse les nouveaux épisodes de Heroes le lendemain de leur diffusion aux Etats-Unis, mais uniquement sur sa plate-forme de vidéo à la demande, TF1 Vision, et en version originale sous-titrée.
Seule mauvaise nouvelle pour les fans de la série, la saison 3 risque de ne pas dépasser 13 épisodes, si la grève des scénaristes américains dure trop longtemps (lire notre article consacré à cette grève).
GREVE AU USA :
C'est ce soir à minuit que le contrat qui régit les rapports entre les studios de cinéma et de télévision et les scénaristes américains arrive à son terme. Depuis plusieurs semaines maintenant, la Writer's Guild of America, syndicat des auteurs, menace d'une grève si ses revendications ne sont pas acceptées. imédias analyse en détails les conséquences que cette grève aurait sur l'industrie télé américaine.
Les talk shows premières victimes
L'industrie télé est en pleine mutation, en grande partie à cause des nouveaux modes de diffusions des contenus télé. Résultat, les scénaristes réclament, par l'intermédiaire de la Writer's Guild of America (WGA), une part plus élevée des revenus générés par les ventes de DVD et de contenu en ligne. S'ils n'obtiennent pas gain de cause, la grève est inévitable.
Les talk shows à l'américaine, comme les émissions de David Letterman et Jay Leno, seront les premiers à souffrir, puisque leurs sketches et les monologues des présentateurs sont écrits pour eux, et que les émissions ne sont pas enregistrées à l'avance. Pour les séries télé de prime time, l'effet de la grève ne sera pas visible à l'antenne dans un premier temps. Les studios ont en effet déjà quatre ou cinq épisodes de leurs séries en stock.
Et si la grève dure ?
En plus des épisodes déjà terminés, les studios ont quelques scripts finalisés sous la main, mais pas sûr qu'ils puissent les tourner. Même si les acteurs donnent leur accord, les scénaristes ne seront pas là pour ré-écrire certaines scènes ou adapter les épisodes aux notes des studios.
Il est donc probable que les chaînes soient à court d'épisodes originaux dès début décembre. Dès lors, le téléspectateur américain n'aura droit qu'à des rediffusions, ou à des programmes qui ne nécessitent pas d'auteurs… à savoir les émissions de flux !
La solution : plus de news et plus de télé-réalité
Interrogé par Variety, Ben Silverman, président d'NBC Universal, est affirmatif : l'alternative aux rediffusions, c'est plus de news et plus de télé-réalité. Fox est la chaîne qui s'inquiète le moins, puisque avec American Idol, elle dispose d'un programme de flux à l'audience garantie. ABC peut avancer la diffusion de la saison printannière de Dancing with the Stars et même ressusciter Qui veut gagner des millions.
Les séries adoptent différentes stratégies
La comédie Everybody Hates Chris n'a pas trop de souci à se faire, puisqu'elle a déjà terminé la production des 22 épisodes de sa saison. D'autres séries envisageront de faire des fins artificielles, au cas où la grève empêcherait un retour à la normale avant fin mai. Ainsi, Prison Break a déjà ses treize premiers épisodes et pourrait se conclure si besoin dès janvier, tandis que pour Pushing Daisies, le producteur exécutif Bryan Fuller a confirmé avoir conclu une partie de l'intrigue de la saison à l'épisode 9.
Une chose est sure, de toutes les séries, ce sont les nouveautés qui risquent de souffrir le plus de la grève, puisqu'elles ne se sont trouvé une audience fidèle que depuis quelques semaines. Pire, celles qui peinent en terme d'audience pourraient être purement et simplement arrêtées : pour les studios, il n'est en effet pas économiquement sensé d'arrêter la production à cause de la grève, puis de remettre la machine en route pour ces séries en difficulté. Cavemen, si tu nous entends…
Textes : IMEDIAS
mouais dejà que a saison 2 était moyenne, ils auraient pu s'arreter là ca aurait été très bien. fuite de prison pis aquittement, mais non ils ont trouvé un pretexte pourri pour le refoutre en prison. juste une suite bien médiatique. quand on fait un truc bon, mais pas fait pour etre long, faut savoir s'arreter! c'est comme si dans lost(je regarde pas la serie) il arrivaient a partir de l'ile mais s'écrasent sur une nouvelle, c'est inutile!