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Le mois de novembre s’annonce chaud pour le gouvernement, avec une grève reconductible des cheminots contre la réforme des régimes spéciaux et diverses mobilisations chez les fonctionnaires, dans la justice et les universités.
Grève le 13 novembre au soir
Six syndicats de la SNCF (CGT, Sud Rail, Unsa, FO, CFTC, CFE-CGC) ont décidé mercredi, après le coup de semonce du 18 octobre, de lancer une nouvelle grève, reconductible cette fois, dès le 13 novembre au soir contre la réforme des régimes de retraite spéciaux. Il y a dix jours, les syndicats des secteurs touchés par la réforme des régimes spéciaux de retraite avaient fixé ce 31 octobre comme ultimatum au gouvernement pour «revoir sa copie». Depuis, une série de rencontres avec le ministre du Travail, Xavier Bertrand, les ont laissés sur leur faim.
La Fgaac, qui représente un conducteur de train sur trois, ne se joindra toutefois pas au mouvement. La CFDT réserve sa réponse. Les syndicats de la RATP devaient se réunir pour leur part dans l'après-midi.
>> Une décision à suivre sur www.20minutes.fr...
Dans l'énergie (EDF, GDF), FO et la CGT, majoritaires dans le secteur, ont annoncé qu'elles appelaient à la grève le 14 novembre, «le même jour que les cheminots». La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, décideront la semaine prochaine si elles se joignent au mouvement.
Si le gouvernement ne revoit pas sa copie d'ici l'«ultimatum» fixé lundi soir, l'ensemble des syndicats de l'énergie décidera mardi d'une «action unitaire, avec grève et manifestations, le 14 novembre», ont prévenu toutes les fédérations.
De leur côté, les fédérations de fonctionnaires, dont les enseignants, ont déjà appelé à la mobilisation le 20 novembre, sur un mot d'ordre distinct toutefois. Elles reprochent au gouvernement l'absence de revalorisation salariale en 2007 et la suppression de 22.900 postes de fonctionnaires en 2008.
Les fonctionnaires, magistrats et étudiants aussi
Interrogé sur une possible union de ces mouvements, refusée par la CFDT mais discutée à la CGT, le numéro un de la CGT Cheminots, Didier Le Reste, a souligné les «convergences d'intérêt» vis-à-vis «de la politique socio-économique» du gouvernement. D'autant que les syndicats peuvent s'appuyer sur un mécontentement quant au pouvoir d'achat, préoccupation centrale des Français et thème majeur de la campagne de Nicolas Sarkozy.
Et ce n’est pas fini. Des syndicats de magistrats et fonctionnaires de justice ont appelé à la grève le 29 novembre contre la réforme de la carte judiciaire et des étudiants ont commencé à manifester contre la loi d'autonomie des universités.
Avec AFP
Qui es tu pour estimer que ceux qui ne sont pas de ton avis sont plus bêtes que toi ? C'est ça la gauche ! Et bah ça fait peine à voir et c'est pas comme ça que vous reviendrez au pouvoir après... combien ? 12 ans d'absence ?
Vive la gauche ! Vive les nouveaux fachos !