Voilà, j'ai plus le droit de faire de la pub pour mon blog, parce que sinon on va me tomber dessus. Donc à la place je fais un article que personne ne lira de toutes mannière, parce qu'il est forcément moins bien que mon blog dont je ne vous donnerais pas le lien, non non, n'insistez pas.

Je pourrais faire comme avant, mettre les dessins de mon autre vrai blog sur celui là, mais j'avais remarqué que finallement c'était ce blog qui devenait le vrai. Bref. Du coup je préfère garder les dessin pour l'autre.

Bref, mon article que personne ne lira, donc.

Voilà, on va en entendre parler (on en a sans doute déjà beaucoup entendu parler, mais vu que je ne fréquente que très peu les news, qu'elles soient sur le net ou à la télé, j'en ai pas beaucoup entendu parler. Remarquez, j'ai dû demander ce matin à quelqu'un au fait, qui c'est qu'à gagné la coupe du monde de rugby ?...) le dernier Harry Potter est sorti. Joie.

Parce que Harry Potter, aujourd'hui, c'est bien plus qu'un simple livre, et même un peu plus qu'un simple phénomène de mode (comme les pokémon) (encore que les phénomènes de mode, ça soit très occidental comme concept : au japon les pokémon et les tamagoshis ne démordent pas). Aujourd'hui Harry Potter, c'est générationnel.

Un truc générationnel (c'est de moi ce nom, si vous connaissez le vrai mot qui désigne ce genre de chose, donnez le moi), c'est, pardonnez moi la sauvagerie de l'expression, rop de la balle. C'est une sorte de connaissance que tout une génération va apprendre, partager, au fur et à mesure, tous ensembles, jusqu'au final. Quelque chose aussi qui va s'implanter dans la culture populaire, au point d'être une référence réelle. Et souvent pas forcément ultra-intelligent (on a dit populaire), si bien que ça ne sera pas forcément porté aux nus, ça ne s'apprendra pas à l'école. Parce qu'il faut que ça se vive, que ça soit une sorte de passion.

J'ai toujours regretté de ne pas avoir vécu le ruc générationnel qu'était Star wars. Moi je suis d'une autre génération, venu après. Je fais parti de la génération qui savait que Dark Vador était le père de Luke avant de savoir prononcer le mot Jedi, parce qu'il était naturel, dans la culture populaire, de savoir que le père de luke était Dark vador. J'enviais les personnes qui pouvaient se targuer d'avoir eu le choc, la surprise, l'effrois, la sensation hallucinante que ça doit être, d'apprendre le lien familial au beau milieu du film n°5, par le biais de cette réplique complètement culte vous avez tué mon père ! - Non, luke ! JE sui ton père ! et le
aaaaaaan qui s'en suit et qui doit bien refléter la surpise du spectateur surpris.

La nouvelle saga star wars ne pouvait et n'a pas proposé un tel choc, un tel chamboulement de la culture pop. Aujourd'hui, je suis ton père, c'est forcément, indubitablement, sans discernement, Star wars. Par ailleurs, tout le monde se doit (même s'il n'aime pas l'univers) de connaitre ce qu'est la force, ce qu'est un jedi. C'est devenu une vraie culture. De même que les mecs qui se sont mangé le premier matrix au cinéma, se prenant l'effet bullet time en pleine poire ! Et dire que moi j'était en 6ème ou en 5ème, et que l'affiche me donnait pas vraiment envie de le voir...Du coup je connaissais la scène des balles évitées en bullet time, reprise depuis un peu partout et à toute les sauces, avant de voir le film. Monde de merde.


Et maintenant, c'est moi qui vit ça. Je vis ce suspence culturelle, que je me suis pris dans la gueule (au passage, j'ai fini Harry Potter 7 hier soir, et en fait j'avais émis une théorie sur la fin qui s'était révélé vrai. Celà dit, en faisant un tour sur les site Harry Potter, j'étais pas le seul à l'avoir déjà deviné). Je vis tout ce que mes petits enfants (surement de sales morveux mal élevés) connaitront déjà, et n'auront même pas besoin de lire pour connaitre la fin. Ils n'auront même pas besoin de lire pour savoir ce qu'est un moldu. Bref, ils n'auront pas fait partie de ma génération Harry Potter.

Maintenant c'est clair que je suis légèrement déçu, parce que finalement, pour le moment, je vois aucun changement. Il va falloir attendre peut être un peu ; combien de temps star wars à t il mis avant de devenir rééllement culte ? Et le seigneur des anneaux ? va t il falloir attendre le film (qui sera forcément pourri) ou d'éventuel nombreux produits dérivés ?

Bref, pour une fois qu'on vivais un truc phare, je ne vais quand même pas me plaindre. Il me tarde d'avoir à nouveau un vrai phénomène générationnel, un autre truc qui chamboulera une partie du monde dans la culture populaire. Mais à mon avis, ça va être de plus en plus difficile. Aujourd'hui, le moindre objet est mis en avant pour justement tenter d'atteindre l'objectif de devenir générationnel. Les producteurs cherchent LE truc qui permettra de devenir une référence incontournable par le quidam moyen. Pour s'en mettre plein les fouilles. Encore une fois monde de merde.


En conclusion, je dirais simplement que le dernier harry potter est le meilleur, avec son ambiance tendu façon 2ème guerre mondiale (ou chasse à l'emmigration pour être plus dans l'actualité) qui est quand même légèrement trop édulcoré (d'accord, c'est pour les enfants au départ, alors les horreurs sont sous entendus souvent, ou bien softé. Mais pousser le livre à quelque chose de plus adulte l'aurait rendu vraiment hyper captivant) Et aussi ses quelques passages digne de Hitman, qui tranchent avec tous ce qu'on a pu voir en matière de mission de furtivité dans les autres harry potter. D'ailleurs ils pourraient faire un Hitman-like basé sur l'univers d'harry potter avec tous les éléments géniaux pour l'infiltration qu'il contient.

Ah, et puis désolé pour ceux à qui j'ai spoilé le lien de paternité entre Vador et lucke. C'est con, hein, vous aurez plus la surprise.

Et n'insistez pas pour que je termine par l'adresse de mon blogue sur lequel j'ai dû poster trois nouvelles notes depuis la dernière fois. Je ne me le permettrais pas.