Okami fut pour moi comme une révélation.
Blasé, dans un monde vidéo-ludique ou on se retrouve obligé d’agiter une télécommande pour trouver un peu d’originalité dans le gameplay et ou même les Zelda ne sont pas si « révolutionnaires » et ou les Tekken 8 suivent les Final Fantasy 15.
J’avais à l’époque de sa sortie quelque peu délaissée ma PS2, console soit disant morte, pour y revenir en force avec des titres comme Guitar Hero, SoulCalibur 3 ou encore Shadow of the Colossus. Okami fut vraiment un vent de fraicheur : RPG de son état et issu du studio Clover, qui n’a jamais été aussi populaire qu’à l’annonce de sa fermeture.
Graphiquement, on pourrait le comparer à une estampe en mouvement : une palette sublime pour un design général très nippon, qui nous plonge dans l’équivalent d’un rêve éveillé mais à l’époque féodale du Japon. Original, frais et surtout très novateur. Et servi par une animation à tomber par terre.
L’univers et le scenario, sans en dévoiler de trop, vous replongent justement dans le Japon ancien et empruntent beaucoup à l’histoire de l’archipel. Ses dieux, ses croyances, mais aussi ses traditions, y sont retranscrites à la fois dans le scenario, dans vos quêtes mais dans la musique. C’est d’ailleurs les îles du Japon que vous parcourrez et vous redécouvrirez avec plaisir des lieux bien connus. Un vrai régal pour un japonisant ou un fan de culture nippone.
Quant au gameplay, parlons-en : action RPG de son état, les combats, en temps réel, n’y sont jamais ennuyeux et vous disposez de toute une panoplie de coup évolutive. Mais ce sera loin d’être votre seul arme. En effet, vous êtes la réincarnation d’Amateratsu, déesse du soleil et c’est à l’aider de vos pouvoirs que vous vous battez. Toujours avec le style et avec des fleurs si j’ose dire, vous pouvez immobiliser quelques instants vos adversaires pour les tranchez d’un coup de pinceau magique, faire exploser une bombe ou encore parer leurs attaques en faisant pousser des arbres. Vos compétences seront d’ailleurs utiles dans l’aventure : vous ferrez la pluie et le beau temps, en dessinant avec votre manette les formes adéquates à l’écran. C’est ainsi que vous avancerez dans l’aventure, que dis-je, dans le périple.
Et surtout, déesse créatrice et bénéfique, vous rendrez au Japon sa beauté d’avant l’attaque du cruel Orochi, le dragon mythologique multi-Céphale, qui a jeté les ténèbres sur le monde. Un émerveillement que de voir l’écran se remplir de fleur sur une musique sublime vous mettant les larmes aux yeux.
Que dire d’autre sinon que le soft vous fascinera à chaque instant, qu’il est bourré d’humour et de culture, que les personnages secondaires sont attachants et qu’il propose tout un tas de quêtes annexes et de challenges à relever…
Son retour sur Wii, avec une Wiimote qui se prête à merveille au gameplay du jeu, devra bénéficier d’assez d’attention pour rendre à cette œuvre le succès qu’elle méritait. Car 150.000 ventes pour un soft d’une telle qualité…
Okami pourrait bien devenir, avec R.E. 4, le premier soft que j’aurai alors en deux exemplaires.

tags :
posted the 10/18/2007 at 04:23 PM by
xiaomay
Par contre lorsque tu dis : "Quant au gameplay, parlons-en : action RPG de son état...", Okami n'est en aucun cas un Action RPG, il n'y a aucune notion de RPG c'est juste un jeu d'aventure / Action (tout comme zelda d'ailleurs), tu ne peux pas y faire de level up, tu ne frappe ps plus fort plus tu tue d 'ennemie, tu n'as pas plus de vie en gagnant des level car il n'y en a pas...
Sinon un peu déçu que ce ne soit qu'une adaptation de la version PS2, même si il enfonce Zelda TP dans tous les compartiements, j'aurai préféré une suite.
Quant au gameplay à la wiimote ce sera plus qu'anecdotique je ne vois pas trop en quoi lever le bras pour faire des cercles sur une image fixe va révolutionner quoi que ce soit et au contraire personelement ça me gavera plus de lever le bras à répétition pour une action sur une estampe figée. A moins qu ils ne permettent de le faire en temps réel sans passer par les estampes, ce qui rendrait le tout plus dynamique :-). Le possédant déjà sur PS2 (15€ sur Fnac.com) je ne prendrai pas cette version mais j'espère qu'elle remportera le succès qu'elle aurai du avoir sur PS2.