Personnellement, j'avais été un peu déçu par Super Mario Sunshine. Non pas que le jeu soit mauvais, loin de là même, mais, comparé au degré de perfection atteint par Super Mario 64, les aventures estivales du père Mario semblaient criblés de petits défauts qui l'ont, au final, empêcher de surpasser le mythique jeu de la Nintendo 64.
En ce qui concerne Super Mario Galaxy, la situation s'annonce différente. Surprenant, frais, dynamique, il semble promis à devenir un incontournable de la Wii et pourrait même, pourquoi pas, détrôner Super Mario 64.

Faites place au Roi, à la fois initiateur, reformeur et maître incontesté du genre plates-formes ; d’ailleurs, nos confrères allemands disent plutôt « Jump & Run ». Et c’est tellement plus adapté, tant les formes où Mario devra exercer ses talents d’équilibriste, d’innombrables planètes en l’occurrence, n’ont rien de plates, merci Eratosthène. Le plombier revêtit une nouvelle fois son costume de pompier, pour voler (et c’est bien le mot) au secours d’une Wii en manque de jeux à forte carrure.
Autant décevoir d’entrée les plus railleurs d’entre vous : malgré les années, le père Mario n’a rien perdu de sa vivacité et de ses talents de voltigeur. Ainsi, on retrouvera, à condition d’un minimum de timing, les fameux doubles, voire triples sauts, vous savez, ceux pour lesquels Mario pousse un « Wouhou ! » si communicatif qu’on ne peut quasiment jamais s’empêcher d’en pousser un similaire devant sa télé. Jumpman fut son premier nom de scène, et une fois de plus, le bougre ne dément pas sa réputation : on retrouvera également les sauts en longueurs, les sauts en rebond contre un mur ou même encore les flips-flaps arrières. Et comme les coups de poing, c’est devenu ringard, Mario ne daigne plus attaquer que par sa toupie destructrice, à balancer d’une simple secousse de la Wiimote. Fini donc le jet-pack aussi inesthétique que contre-nature, Mario retrouve ses jambes de 15 ans.

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posted the 09/07/2007 at 03:08 PM by
teampg