C’était annoncé et prévu : Devil May Cry 4 devait être, sinon la, l’une des grandes stars de la GC 07 qui s’est achevée. Pas de stands grandiloquents aux effets de lumière flashy et à la musique tapageuse, un cosplay de Dante (ou Nero, allez savoir) a faire pâlir de honte son glorieux inspirateur ; mais pourtant, la file d’attente devant les bornes de DMC 4 ne désemplit pas. Preuve que les joueurs, professionnels ou amateurs, ne se sont pas trompés : le Devil May Cry nouveau s’annonce comme un très grand cru. Explications.



Lucide sur son look très eighties, Daniel Balavoine nous avait clamé qu’il n’était pas un Nero. Nous voilà donc rassurés : le très charismatique Dante avait grandement contribué au succès et à la popularisation des trois premiers opus de sa saga ; son successeur se devait d’avoir autant de classe que lui. Les designers ont d’ailleurs bien compris l’importance cruciale de leur héros, clé de voûte de leur série à succès ; ils se sont par conséquent que peu mouillés pour ce qui est de l’apparence de Nero. Il s’agit, d’un point de vue stylistique, plus une version peaufinée de Dante qu’une réelle nouveauté visuelle ; au moins, ça ne choquera pas les puristes, bien que la fibre vieux con intitulée « c’était mieux avant » nous fera dire que Nero a moins de personnalité que son aîné. On chipote, bien entendu. Une sorte de changement dans la continuité, qui une fois dans le feu de l’action passe très bien. De toute façon, rassurez-vous, vous aurez, par le biais d’une cabriole scénaristique, l’occasion de recroiser ce bon Dante lors de votre périple dans Devil May Cry 4, et même d’en reprendre le contrôle....

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