Je viens de finir à l’instant le formidable
Onimusha – Dawn Of Dreams sur
PlayStation 2, dont je vous avait déjà parlé un peu plus tôt dans ce blog avec un article dédié en section « Best Of Intro » :
http://www.jeux-france.com/blog154187_Ikk
A mes yeux, ce nouvel opus de la célèbre série est une pure réussite. « Capcom » a fait un coup de maître en remodelant la franchise avec les attentes actuelles des joueurs. Résultat, on se retrouve avec un
Beat Them All/RPG réellement travaillé et léché, tant du point de vue du gameplay que de la structure du scénario.
Comme dans les précédents opus, c’est avec plaisir que l’on contrôle des personnages historiques tels que Samanosuke, Yuki ou Jubei, tout en apprenant qu’ils ont souvent des relations avec des événements et/ou personnages des précédents opus de la série.
Ceux qui n’ont pas fini cette perle feraient mieux de s’arrêter ici, la suite du post risquant de contenir d’énormes spoilers.
Nom de Dieu, quel finish grandiose ! L’héroïsme est vraiment une notion grandement mise en avant dans cet opus, la grandeur de Soki, la détermination de Roberto, l’expérience de Tenkai, la spontanéité de Jubei, etc…
La mort de Minokichi m’avait attristé, bien que l’on apprenne finalement pendant le ending qu’il accompagne Jubei dans son voyage. Mais la mort de Yuki, dramatiquement mise en scène et réellement bouleversante, m’a vraiment troublée.
Bien que l’on se doute que Yuki n’est pas mort, puisque le « vrai » Yuki Hideyasu a par la suite aidé son père à remettre sur pied le pays en 1600, ce sacrifice était posé avec tellement de justesse, de détermination, de courage et de résignation qu’il est parvenu à m’arracher quelques larmes. Une chose qui ne m’était pas arrivé depuis
Okami, ce qui me conforte dans l’opinion que
Onimusha – Dawn Of Dreams est un soft exceptionnel à plus d’un titre.
« Capcom » a su se jouer des poncifs de ce genre de softs. Les personnages que l’on croit tous condamnés au moins une fois chacun, le fait qu’ils se séparent pour aider la progression du leader avant de le retrouver lors de l’affrontement final, tous ces traits « classiques » de la narration sont pourtant dépeints avec un recul et une justesse admirable.
Un soft qui me marquera longtemps, bien qu’il ne faille qu’une vingtaine d’heures pour le finir, ce furent des heures chargées en émotion et en plaisir de jeu.
« Capcom », quand tu le veux tu es capable du meilleur.
Et vous qui avez achevé ce soft, qu’en avez-vous pensé ? Quels ont été vos sentiments suite à cet ending monstrueux ?