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furax
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    posted the 05/21/2007 at 10:08 PM by furax
    comments (19)
    g4b0utch posted the 05/21/2007 at 10:09 PM
    c'est une blague ?
    raziel91 posted the 05/21/2007 at 10:11 PM
    (G4bOutch) laisse le dans son delire mdr, jcroi qu'il se rend pas compte que personne lis ses article
    raziel91 posted the 05/21/2007 at 10:15 PM
    lui lacher pas de com, il efface ceux qu'il aime pas.
    g4b0utch posted the 05/21/2007 at 10:15 PM
    bon le jeu est sorti il y a 1 an et demi si c'est pas un fake :
    g4b0utch posted the 05/21/2007 at 10:18 PM
    merde qu'est-ce que je dit xD sorti il y a 8 mois.
    ska01 posted the 05/21/2007 at 10:29 PM
    Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”.
    tetedecon posted the 05/21/2007 at 10:34 PM
    PAS MAL!!!!

    lisez aussi ca


    Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”.


    Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”.


    Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions et en évitant à tout prix l’affrontement”. Extrait du “Mémorial Calédonien” reproduit avec l’aimable autorisation de Philippe Godard et du journal “Les Nouvelles Calédoniennes”. Les drames majeurs sont les seuls à imprégner la mémoire collective des hommes. Tous les autres sont invariablement relégués dans l’ombre de l’histoire, même lorsqu'ils ont servi de préambule ou de répétition aux premiers. C’est ainsi que le nom d’Ouvéa évoquera à jamais le point culminant des événements tragiques qui ont qui ont endeuillé la Nouvelle-Calédonie de 1984 à 1988. Celui de Tiéti, en revanche, ne fait déjà plus surgir que des souvenirs vagues. Et pourtant… L’affaire de Tiéti, comme l’on appelée les gens de presse de l’époque, remonte à la décision, prise vers la fin de l’année 1987 par les instances dirigeantes du F.L.N.K.S., de rompre les ponts avec le gouvernement français. Face à cette situation de blocage, le docteur Bernard Pons, ministre des Dom-Tom et l’un des plus fidèles lieutenants de Jacques Chirac, va s’en remettre au verdict du corps électoral, appelé à se prononcer sur les dispositions de son nouveau statut, le énième qu’ait connu le Territoire en une poignées d’années, lequel modifiait sensiblement, à la fois les compétences et le découpage géographique des régions. Les indépendantistes, qui ont, dès le départ clamé haut et fort leur hostilité à ce “statut Pons”, vont prendre cette décision gouvernementale comme une gifle et décider de relever le défi, de tenter un coup d’éclat pour montrer qu’il ne fallait pas les tenir pour quantité négligeable, qu’ils représenteraient une force réelle, une réalité incontournable. C’est à Yeiwéné Yeiwéné, l’homme d’action du mouvement, que va échoir la tâche de concevoir et d’organiser la riposte. L’occasion lui en est bientôt donnée à Tiéti, une tribu-faubourg du petit centre administratif de Poindimié, sur la côte Est de la Grande Terre, où un litige d’ordre foncier oppose l’Administration à un certain nombre d’indépendantistes locaux quant au choix de l’emplacement d’un hôpital dont la construction vient d’être décidée. Au reste, ces derniers sont largement minoritaires au sein même de leur clan. Aussi bien le maire de Poindimié, l’indépendantiste modéré Francis Poadouy, que le député loyaliste Maurice Nénou son de chauds partisans de l’édification de l’hôpital à l’emplacement prévu, un hôpital qui promet d’être le plus important du Territoire après celui de Nouméa, ce qui posera Poindimié en capitale incontestée de la côte Est. Les autorités coutumières de la tribu de Tiéti, elles-mêmes, sont d’avis partagés mais, comme ceci se produit presque toujours en pareil cas, la détermination de la minorité va l’emporter et, habilement remontés par Yeiwéné Yeiwéné, les durs du mouvement indépendantiste local vont décider d’engager l’épreuve de force. Quelle plus belle façon de narguer l’administration “coloniale” que de tenir le tout prochain congrès de l’Union Calédonienne, composante principale du courant séparatiste, sur le site contesté? Aussitôt évoqué, aussitôt fait. Des cabanes de branchages comme les Mélanésiens en dressent à l’occasion de la moindre de leurs fêtes, poussent comme champignons après la pluie sur le terrain, au sommet desquelles sont fichés quelques drapeaux Kanaky, pour accentuer la provocation. Dans les tout premiers jours du mois de février 1988, à deux jours précisément de l’ouverture du fameux congrès, les gendarmes reçoivent l’ordre d’investir le terrain, de le nettoyer et de livrer la place à l’entreprise de terrassement. Ils ne vont pas se le faire répéter deux fois. A leur suite, les bulldozers entrent en action et ont tôt fait de raser les frêles cabanes… C’est à partir de ce moment que tout va dégénérer… Pendant quelques jours, des manifestations sporadiques vont se dérouler autour du site que les gendarmes gardent jour et nuit. Au cours de la journée, les travaux se poursuivent. Le 22 février dans l’après-midi, la tension monte brusquement de plusieurs crans. Le temps est à la pluie. Regroupés face aux forces de l’ordre, de l’autre côté de la RT3, une centaine d’indépendantistes ont entamé un”sitting” auquel les gendarmes font mine de ne pas prêter attention. Soudain, au signal d’un leader, c’est l’attaque à coups de matraques et à jets de pierres. Les gendarmes sont cueillis à froid. On leur a tant répété, au cours des mois écoulés, qu’il ne fallait se servir de leurs armes qu’à la toute dernière extrémité, qu’ils hésitent et temporisent, tant et si bien que les vingt-cinq qu’ils sont, vont finalement être submergés sous le nombre et roués de coups. Quinze d’entre eux vont quand même parvenir à prendre le large à la course, les dix autres, moins chanceux, vont être ligotés et transportés vers une position stratégique préparée à l’avance, en même temps que les deux 4X4 et que la jeep dont ils disposaient pour assurer la couverture de l’entreprise. L’action s’est déroulée en un éclair, selon la méthode bien connue des commandos. Des gendarmes mobiles, venus de Métropole - les “mobiles”, comme on les appelle par abréviations - qui se trouvaient à 250 mètres de là et qui disposaient de blindés, n’ont même pas eu le temps d’intervenir! Le premier moment de stupeur passé, les officiers décident de parlementer et s’avancent vers l’adversaire qui curieusement, n’a pas cherché à fuir. Ils vont se heurter à son intransigeance: “N’essayer surtout pas d'intervenir, sinon nous abattons vos hommes d’une balle dans la tête.” Aucune action de force ne peut donc être tentée et c’est un bilan de déroute qui est communiqué aux autorités de la gendarmerie à Nouméa: dix gendarmes pris en otages, vingt autres blessés, toutes les armes - cinq pistolets-mitrailleurs, neuf pistolets automatiques, quatre fusils de guerre - et le matériel roulant saisis! La nouvelle installe la stupéfaction que l’on imagine à l’état-major. C’est la première fois dans l’histoire de la Gendarmerie Nationale que des gendarmes sont pris en otages! Des renforts sont immédiatement mis sur le pied de guerre et acheminés sur Poindimié, l’heure même où le lieutenant-colonel Picard, commandant des “mobiles”, et le lieutenant-colonel Benson, commandant des Territoriaux et responsable des opérations, s’envolent vers Poindimié en “Alouette 3”. Le temps est exécrable et le pilote de l’hélicoptère éprouve les pires difficultés à franchir la Chaîne. Quand il dépose enfin ses deux passagers de marque sur une DZ de fortune, il pleut comme un déluge. L’ambiance sur place est catastrophique. Le chef du détachement des “mobiles”, prostré, répète inlassablement que tout est de sa faute, qu’il a failli à son devoir. Pour ajouter à l’abattement général, il y a les ordres de l’autorité supérieure qui se résument en une phrase: “Vous aurez à récupérer les otages sans délai, sans faire de concessions e
    thib50 posted the 05/21/2007 at 10:35 PM
    Ouabde --> lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol
    thib50 posted the 05/21/2007 at 10:39 PM
    Ouabde et Kabal --> lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. 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Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol. Désolé Furax, c'était plus fort que moi. J'espère que tu ne seras pas furax après moi lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lollol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lo
    ska01 posted the 05/21/2007 at 10:45 PM
    On est trop c... !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    heisenberg posted the 05/21/2007 at 10:45 PM
    *mmmMMMMEUUUUHHHHHhhhh !!!!* fait la vache...
    blakguy posted the 05/21/2007 at 10:47 PM
    Thib50, je suis désolé de dire ça mais continue pas, tu risque de te faire bannir lol sinon ... euh ...
    raziel91 posted the 05/21/2007 at 10:57 PM
    mdrr c'est quoi cette tournante lol, le mec il doit etre furax. mdr mdr mdr mdr mdr mdr mdr mdr
    kadaj68 posted the 05/21/2007 at 11:18 PM
    Merci pour " petit " instant de culture les gars !
    videoga posted the 05/21/2007 at 11:18 PM
    Merci les gars, j'ai beaucoup apris grâce à vous!
    tetedecon posted the 05/21/2007 at 11:25 PM
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    medox posted the 05/21/2007 at 11:27 PM
    wow y a de l'ambiance ici
    darkfoxx posted the 05/22/2007 at 01:19 AM
    Les mecs ils ont pété un cable !! Ha là là ! Furax vient du passé !
    mamat05 posted the 05/22/2007 at 06:42 PM
    Ouai c claire!!!!!Looooooooooooooooooool!!
    dsl furax mais la tu bas un record