The Office US
Genre : Humour
Producteurs : Ricky Gervais, Stephen Marchant, Greg Daniels
Casting : Steve Carell (Michael Scott), Rainn Wilson (Dwight Schrute), John Krasinski (Jim Halpert), Jenna Fischer (Pam Beesly), B.J. Novak (Ryan Howard)
Date de première diffusion : 24/03/2005 sur la chaîne américaine NBC
Format : Série TV découpée en episodes de 22 minutes
Nombre d’épisodes : 6 pour la première saison, 22 pour la deuxième, la troisième saison en cours de diffusion en comprendra 23 et s’achèvera le 17/05/2007
Site officiel :
http://www.nbc.com/The_Office/
Fort du succès de la série télévisée « The Office UK », la chaîne américaine NBC lance sa propre version et diffuse en 2005 « The Office US ». Tout un concept.
Scranton, Pennsylvanie. En ce lieu réside « Dunder-Mifflin », une entreprise de fourniture de papier.
Cette entreprise a pour particularité la façon dont elle est dirigée, son patron du nom de Michael Scott a des méthodes assez particulières. Associées à sa fainéantise exacerbée et son humour maladroit qui met mal à l’aise, cela provoque des journées pendant lesquelles il se passe toujours quelque chose à raconter.
Que l’on prenne Dwight Schrute, l’employé modèle et sûr de lui qui ne manque pas de tout prendre au premier degré, Jim Halpert qui met au point avec Pam Beesly des plans pour se moquer de Dwight ou encore Angela Martin la comptable glaciale qui a une relation secrète avec Dwight, tous ces personnages atypiques et hauts en couleurs nous réserve des fous rires.
Et c’est là tout le tour de force de « The Office US », nous faire rire dans des situations qui ne le prêtent pas forcément. Un humour anglais au paroxysme de l’absurde, du désopilant ou du malaise lors de certaines scènes où l’on a honte pour Michael Scott tellement il craint.
Une série qui base tout son concept sur le jeu d’acteur et les relations intra-persos pourrait ne pas se révéler efficace, et c’est pourtant toute la force de « The Office US ». La série est présentée comme un reportage filmé caméra à l’épaule, les protagonistes n’hésitent pas à parler à la caméra ou y jeter des regards ou coups d’oeils discrets. Voir carrément se confesser à la caméra lors d’entretiens privés.
Voulant pourtant toujours faire mieux pour manager et motiver ses troupes, Michael Scott demeure un loser à l’attitude méprisable. Et pourtant il est attachant, tout comme Dwight qui a tout du leche-cul de service dont la naïveté contrebalance cette tare.
Magnifiquement tournée et intelligemment narrée, « The Office US » est une de ces séries que soit l’on adore, soit l’on hait. Rapport à la sensibilité de chacun face à l’humour anglais. Et pourtant, on accroche, on en regarde 3-4 d’affilées en riant aux éclats, et surtout on en veut encore.
En ces temps où les séries à budgets colossaux comme « Lost », « Prison Break », « 24 » ou autres « Heroes » sont portées aux nues, « The Office US » sonne comme une bouffée d’air frais, une comédie rafraîchissante qui fait s’envoler la mauvaise humeur. Canal + ne s’y est d’ailleurs pas trompé en diffusant son homologue français, « Le Bureau ». Le site officiel propose également des « wepisodes », des épisodes inédits qui permettent de se plonger davantage dans l’expérience « The Office US ».
Une série à tester absolument, que l’on accroche ou pas, mais une série indispensable aux fans de second degré poussé à l’extrême. Une perle, rien que ça.
Un exemple de la honte que s’inflige régulièrement Michael Scott, en se mettant dans le personnage d’un ex-prisonnier :
PS : Série trouvable un peu partout en VOSTA ou VOSTF pour peu que l’on se donne la peine de chercher au bon endroit.