Voila, étant maintenant blogeur de ce blog, on m'a proposé de mettre mes textes de l'histoire que je créer ici. Ayant déjà avancé sur mon blog, je me vois contraint de regrouper en un seul article les trois premières parties de cette histoire qui j'éspère vous plaira. Tout en sachant que je les posterais aussi sur mon blog, a des moments de la journées ou je ne gênerais personne pour ne pas trop faire doublon sur la liste des blogs [tard le soir, tôt le matin]. La suite arrivera certainement en début d'après-midi (je pense poster une partie de mon texte par jour à la même heure, comme ça le planning assez chargé de ce blog sera peut être un peu plus espacé)
Un printemps mystérieux...
Lundi 16 Avril
C’était une journée chaude, comme on en voyait peu au début de ce mystérieux printemps.
J’étais assis devant mon écran d’ordinateur, je ne bougeais pas. Je ne savais que faire, alors je restais là, à attendre quelque chose. Qu’attendais-je ? Je ne le savais pas. Je ne savais même pas si cette chose arriverait, mais ce dont j’étais sûr, c’est que je l’attendais.
Sur le sol du salon, le soleil déposait ses doux et invisibles rayons lumineux. De là ou j’étais assis, je sentais leur chaleur qui pénétrait dans mon corps, au plus profond de mon cœur vide et ténébreux. Cette douce chaleur apaisait mon esprit.
Je vis quelque chose passer par la fenêtre, je regardai. De cette fenêtre où l’on voyait un petit bout de mon jardin, je voyais des pétales de cerisier tomber, tel de délicats flocons de neige, sauf que ceux-ci duraient un peu plus longtemps sur l’herbe figée de cet impénétrable jardin. Devant cette beauté si simple, mais si envoûtante, mon regard se perdit au loin, je pensais…A quoi pensais-je ? Je ne le savais pas plus que vous. C’était une pensée abstraite, dénuée de sens, du moins c’est ce que je croyais.
Je fini par revenir de cette pensée qui me transportait dans une autre réalité. Je me suis levé, j’ai jeté un dernier regard à cette nature qui m’apaisait depuis ma plus tendre enfance et sans m’en être prévenu, je suis sorti de cette maison, celle qui m’a servi de toit durant toute ces années.
Ballade au creux de la ville... #2
L'air frais me caressait la peau, ce petit vent de printemps m'enlevait à mes pensés.
Ne faisant maintenant plus qu’un avec la réalité, je me mis en route. Pour aller où ?...Seul le chemin que je prendrais le saura. Le ciel était clair, quelques nuages blancs le parcouraient tel une légère fumée de feu de bois. Le soleil illuminait la ville, et pouvait rendre le bâtiment le plus austère un lieu de paix et de tranquillité.
Je marchais, suivant le trottoir où je me trouvais. Il tournait à gauche, je prenais à gauche, il partait à droite, je faisais pas à droite, il continuait éternellement devant moi, je marchais éternellement pas à pas. Lorsque je me mis à regarder l’espace autour de moi, je vis qu’il m’était bien familier. C’était le chemin que j’empruntais pour aller à mon ancien lycée. J’aimais beaucoup l’emprunter dans ces années, la verdure y est dominante et les fleurs sont à chaque tournant. Je me suis assis sur un banc de pierre où j’avais l’habitude de m’asseoir. Et mon regard se perdit dans le bleu éclatant du ciel…
Je suis resté un bon quart d’heure perdu dans mes pensées, ces pensées abstraites qui ne voulait, ou ne pouvait avoir de sens précis. Et malgré toutes mes tentatives pour les comprendre, leur sens n’apparaissait pas…Comme si ils se cachaient, pour ne pas avoir à faire à ma réflexion.
Soudain un bruit me ramena hors de mes pensées, j’entendais une voix...non, deux. Je me mis à regarder autour de moi, et je vis une femme qui semblait pester contre quelqu’un, quelque chose…Quand la femme en question s’assis sur un banc en face, je pu voir sur qui elle s’en prenait, c’était une jeune fille à vue d’œil elle avait cinq, peut être six ans.
Cet agitation me dérangeais, aussi je décidais de continuer ma route.
Le choix d'une vie... #3
A force de marcher, je me suis retrouvé au centre-ville, toujours ce soleil baignant mes pas. Je voyais des personnes faire leurs courses dans les petites épiceries de la rue ou je me trouvais, de jeunes enfants s'amusaient à se courir après ; je sentais l’odeur du poulet entrain de rôtir dans une vitrine un peu plus loin. Deux personnes sont sorties d’un bar, j’y suis rentré à mon tour pour boire un coup.
Je me suis installé près de la fenêtre au fond du bar, j’aimais être isolé dans ces moments là. Les yeux rivés sur ma chope de bière, j’ai pensé à la vie que j’ai menée depuis tant d’années. J’en bu une gorgée, je sentais ce liquide froid parcourir mon corps. J’entendis des gens parler dehors près de moi, j’ai regardé par la fenêtre. Deux adolescents, environs 16/17 ans, parlait à un adolescent, qui paraissait plus jeune qu’eux…Je ne fis pas trop attention à eux, quand l’un des deux plus vieux adolescents commença à bousculer le plus jeune.
« Encore une victime » ai-je dit en buvant un peu de ma bière.
-C’est triste, n’est-ce pas ?
Surpris que quelqu’un s’adresse à moi, je levai la tête, un homme âgé regardait la scène, l’air triste. Je ne répondis pas, il continua.
-Pourquoi ces jeunes s’en prennent-ils toujours aux autres ? Ils ont pourtant à peu près le même âge, dit-il d’une voix faiblarde.
-Je pense qu’il faut voir un peu plus loin que leur âge pour comprendre tout ça, ai-je dit d’une voix clair et brutale.
Je bu ce qu’il me restait de bière, puis je suis sorti du bar. J’ai continué à travers le centre-ville, dans une rue sombre et étroite, je vis un homme assis sur un banc…Il criait sur un jeune enfant, peut être son fils. Soudain il le frappa au visage…Il devait être l’alcoolo du coin. Sans me préoccuper de ce qu’il infligeait à son fils, je continuai ma route.
« En y regardant de plus près, ce monde est vraiment déprimant » ai-je pensé.

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posted the 04/19/2007 at 10:59 AM by
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