Fiche Technique :
Date de sortie : 1956
Pays : États-Unis
Genre : semi-autobiographie d'Ed Wood
Réalisateur : Edward D. Wood jr
Casting : Ed Wood, Bela Lugosi, Dolores Fuller, Timothy Farrell
Note : 0.5/10
Résumé
Un homme qui aime s'habiller en femme, va rencontrer des difficultés pour l'avouer à sa femme.
Tirez les ficelles qu'il vous dit !
L'intro du film commence sur un Bela Lugosi dans une pièce manipulant des fioles chimique et prononçant des phrases incomphréensible, du genre
Tirez les ficelles, dansez !,
Méfiez-vous du gros dragon vert assis sur votre seuil. Il mange les petits garçons, la queue des petits chiens et les escargots gras et gros il répète ça tout le long du film, on sait jamais pourquoi il fait ça et encore moins qui il est. Ed wood nous montre ensuite une scène où un travesti c'est suicidé, là on se rend compte des nombreuses gaffes que fait Ed Wood, un figurant policier qui reste bloqué car on lui ferme la porte juste devant son nez, le docteur qui oublie son stéthoscope sur le corp de la victime et pour finir un plan sur un radiateur qui ne veut strictement rien dire à part montrer un radiateur. La suite du film vire dans le grand n'importe quoi (enfin le début étant pas mal aussi), le narrateur nous raconte des choses sans aucun sens,
le Créateur ne nous a pas donné d’ailes, nous volons quand même,
les chapeaux empêchent le sang de monter à la tête, et provoquent donc la calvitie ! Et que 7 hommes sur 10 sont chauves, vient alors le tour de Glen qui découvre des vêtements féminins et peut donc commencer sa vie de travesti (entre temps notre Bela refait une apparition, en marmonant encore les mêmes choses sur des surimpressions de troupeaux de bisons, pourquoi ? je ne sais pas). Attention la suite n'est pas mal non plus, Glenda rentre chez elle est s’effondre, vient ensuite une scène où la femme de Glenda est sous des planches de bois (pourquoi, comment, ça c'est du Ed Wood), Glenda n'arrive pas à dégager sa femme de sous les décombres, disparition de Glenda et apparition de Glen qui la sauve. On voit ensuite le mariage de Glen avec sa femme dans une église au décor riducule, assisté d'un prêtre et d'un démon (pourquoi il est là, là encore aucun rapport), noté le figurant qui joue le prêtre et n'arrête pas de matter l'actrice. On assiste à des scènes avec des femmes de charme sous le regard de Bela, encore une fois on se demande où est le rapport avec tout ça, une chose est sur Ed Wood avait abuser de produit illicite à l'écriture de son scénario. Dans le dernier gros quart d'heure, on nous raconte l'histoire d'un soldat pseudo hermaphrodite qui va subir une opération (les scènes de chirurgie son des extraits volés d'un documentaire), il guérit grace à l'opération, hop on passe à Glen qui lui suit un traitement psychiatrique. Le film se termine comme ça.
Un nanar qui se veut profond
Eh oui le gros problème dans tout ça c'est que le film se veut profond, hors Ed Wood raconte n'importe quoi, filme n'importe comment. Les acteurs jouent très mal (la plupart ne sont même pas du métier), il arrive même lors de scène entre deux comédiens que l'un regarde sa montre d'un air blasé. Pour les scènes en extérieur Ed Wood devait partir à la vue de la police, car il n'avait pas d'autorisation de filmer dans les rues, rajoute des stocks-shot à droite à gauche pour combler son film en prime. Pour sa première oeuvre, Ed Wood tape dans le mille en nous gratifiant d'un des plus mauvais film de l'histoire du cinéma.
conclusion
Uniquement à voir si vous voulez étudier le cas Ed Wood, sinon oublier ce film. Le film dur une heure et c'est un vrai supplice de le regarder jusqu'au bout.