Hauru no ugoku shiro ハウルの動く城
Fiche technique :
Date de sortie : 2004
Pays : Japon
Genre : Sophie au pays des merveilles
Réalisateur : Hayao Miyazaki
Note : 10/10
Résumé
Sophie, une jeune fille de 18 ans, fait la connaissance du magicien Hauru, jeune homme séduisant et mystérieux. Se méprenant sur leur relation, une sorcière jalouse jette un épouvantable sort à Sophie et la transforme en vieille femmme de 90 ans... Quel destin attend alors Sophie ?
Encore une oeuvre iconoclaste du maître
Mais avant tout, Le Château Ambulant est inspiré du roman anglais Howl's Moving Castle de Diana Wynne Jones sortie en 1986. Miyazaki le disait lui-même Le Château Ambulant ne ressemble en rien à mes précédente oeuvres, c'est la première fois que le réalisateur assume une histoire d'amour jusqu'au bout, avec échange de baiser entre Sophie et Hauru, chose rare chez le cinéaste. La chose la plus surprenante c'est que le personnage principale est une grand-mère, qui tombe amoureuse d'un garçon de 20 ans, Miyazaki nous raconte une love story qui passe par d'innombrable chemins tous plus beaux et plus magique les uns que les autres. En regardant de plus près Le Château Ambulant, on s'aperçoit que les villes style vieille Europe avec leur ballet d'avions de bombardement s'inspirent de porco rosso, le monde magique de Hauru fait penser au Voyage De Chihiro et d'ailleur Hauru et la réincarnation de Haku, c'est une oeuvre auto-référentielle que réalise là Miyazaki. Un autre point important, la méchanceté est ambigus (comme dans la plupart de ses films), la redoutable sorcière qui jette le sort à Sophie au début, devient par la suite une inoffensif vieille Dame qui se fait recueillir par Sophie dans la maison de Hauru (Le Château Ambulant). Il y a un passage dans le film que Miyazaki a inventé et qui n'apparait pas dans l'ouvrage, c'est quand Sophie est projetée vers la fin dans le passé, qu'elle voit Hauru étant jeune est leur dit
Je suis Sophie. Attendez-moi dans le futur, alors on comprend tout le sens de cette histoire et le destin de Sophie.
C'est beau de vieillir
Sans doute la première fois que la vieillesse est évoquée avec autant d'amour, de tendresse. Il faut voir comment Miyazaki donne vie à cette jeune fille de 90 ans, de comment elle se déplace avec tout les désavantages qu'ont les vieilles femmmes, mais ce qui fait le charme de Sophie s'est son caractère de femme forte. Il y a plusieurs méssages qu'a voulu véhiculé Miyazaki, que même à 90 ans on a encore le droit d'aimer et ce n'est pas parce que on est une grand-mère que l'on n'a plus le droit de vivre une aventure.
Conclusion
En voyant cette oeuvre, on a qu'une chose à dire c'est que le Monsieur mérite le respect eternelle.